ITALIE. PRUSSE. CALIFORNIE. sur les deux points principaux qui l'avaient engagé l'introduire, savoir la recoDuaissaoce du principe qu'aucun livre ne peut êtie saisi avant sa publicité, ei la restitution des exemplaires saisis, il a fait cuosiater également dans l'acte de désistement que les exemplaires n'ayant pas été ntis^sous les scellés et ayant été restitués en plusieurs fois, des copies avaient pu eu être ptises, et que dès lots il oe se tenait plus pour responsable des publications par tielles q«i pourraient être faites de sou livie. L'avocat de M. le préfet de police, tout en acceptant le désistement, a critiqué quelques-uns de ses cousidétauis, ainsi que l'exactitude de cerlaios faits. M' Paul Âodral a répondu en maintenant la rigoureuse exactitude des laits. Le tribunal a donné acte a l'avoué de M. le duc de Broglie du désistement et a M. le préfet de police de ses réserves. l.es ambassadeurs do Roi de Siaru quitteront Paris la semaine prochaine pour se rendre Londres. Ou Ht daos le Droit Lundi 22 juillet a été appelée l'audience du graud tôle du tribunal de commerce, sous la présidence de M. Derrière, président du tribunal, l'affaire de MM. les liquidateurs de la société J. Miiès et Compagnie contre M. Delfau de Pontalba. Il s'agit, on le sait, d'une demande fin de restitution dei 1,700,000 fr. que M. de Pontalba a reçus de M. Mnès a titre de transaction, et que MM. les liquidateur prétendent avoir été payés dans le but unique d'obtenii le désistement de la plainte déposée entre les mains de M. te procureur impérial. Un mémoire sur cette question, contenant des documents nouveaux do plus haut intérêt, vient d'être publié par Dentu, libraiie. Il porte les signatures de nos confrères MM. Paul Lef.-bvre et Gabiiel-Beuoit Cbampy, avocats la Co«r impériale. On lit dans la Presse On assure que l'Empereur quittera Vichy le 28 ou le 29 de ce mois, pour se rendre au camp de Châloos. L'affaire de M. Mirés et de M. le comte de Siméon est fixée pour l'audience de la cour du iuodi 12 août prochain. On lit daos le Messager du Midi 5o,ooo huîtres viennent d'être immergées dans la rade de Villefraoche. Cette opéraliuo, dirigée par MM. le capitaine du Rôdeur et l'enseigne de vaisseau Troiabss, a eu lieu en présence de la commission de pisciculture de notre Société d'acclimatation. II y avait d'abord rechercherdans les environs de Nice, l'eodroit le plus favorable un essai d'acclimatation d'huîtres. L'emplacement choisir devait préseoter une nature de fond con venable et l'abri de la violence de la mer; il devait, eo outre,être dans des cuudiiious telles que la surveillance put s'y exercer constamment et facilement. Après une étude sérieuse de la question et des sondages répétés faits par M. Trotabas, on s'est arrêté la partie nord de la rade de Ville- franche, où, par i5 H 18 mètres d'eau et tout près du palais de la mariue, il existait uu fond de vase dure, ,qui s'élève sensiblement eu se rapprochant du tivage et sur lequel des huîtres de passage se sont parfois montrées. C'est là que, dans ta matinée du 16, ont été immergées 5o,ooo huîtres anglaises, tirées du dépôt de l'étang de Thau elles ont été dissémi nées sur un carré de 100 mètres de côié au- dessus ool été placées, comme appareils collecteurs, 25 fascines de bois de chêne, 20 paniers et une certaine quantité de débris de tuiles ou de poterie. Bien que cette builrière ait été créée avec un grand soin et dans des conditions relativement fa vorables, il n'est pas présumer qu'il puisse y avoir reproduction dèsxette année; mais on est eu «fruit d'espérer que les huîtres, ayant en le temps de s'acclimater donneront de bons résultats lors de la saison prochaine. r> Oo écrit de Paris Dans le petit oombre de salons où l'on voit encore quelqu'un, on causait beaucoup, ces jnnrs deroiers, du mariage de M"* de L. avec uu graud ligueur russe, trois ou quatre fois millionnaire, 3 - mariage qui nlt eu lieu qu'à la municipalité. Le mariage religieux est suspendu, eu voici la raison. Dans les mariages mines, l'Eglise exige, vous le saves, la promesse que '.es eofauls naître seront élevés dans la religion catholique. Le mari de M'u de L... consentait prendre cet arrangement que les Russes souscrivent toujours facilement mais qu'ils liemieiil peu. Mais voici que tout coup od esi venu avertir le gentilhomme russe, de la part de l'ambassadeur, que l'Etnpeieur avait décidé que tous ses bieus seraient mis sous le séquestie s'il prenait l'engagement exigé. Il est alors venu expo ser sa femme selon la loi, qui n'est pas sa femme selon l'Eglise, l'embarras de sa position. Il ne pensait pas, a-t-il ajouté, la ruiner par amour pour elle, il a conclu eu lui proposani de l'épouser la chapelle russe, ce qu'elle a formellement lefusé. Il a offert de chercher un piètre catholique moins scrupuleux qui les marierait saus exiger l'engagement. Nouveau refus. La demoiselle qui a suivi sou catéchisme de persévérance sait qu'il faut êtte marié par sou propre curé. Les choses eu sont là. l.a demoiselle est chex ses patents, et le Russe est la recherche d'un expédient matrimonial. On éciit de Turin, 22 juillet, Indépen dance Le Saint Père a invité le père Jacques se teudie Rouie pour douuer au gouvernement pontifical des renseignements sur les dertiiets moments du comte de Cavnur. Ce piètre oe pourra rien dire de bien satisfaisant, puisqu'il est confirmé par tous ceux qui ont pu assister 3 la maladie du miutstre italien que l'illustre défunt u'avait plus sa raison pendant les derniers jourset qu'il ne pouvait doncêtre question de sa conversiou. On écrit de Rome, 20 juillet Le 16 de ce mois, un incendie s'est déclaré dans les greniers foin situés dans les immenses souter rains de l'ancien palais des Césars, rue des Cerchi; la perte est évaluée environ 4o,ooo fr. On informe pour découvrir si l'eucendie est le fait d'un incident fortuit ou de la malveillance. Oo lit dans VObservature Romano Des persouues venues de Pogio-Miretlo ra- couteut que le procureur royal de Rieli étant venu dans ce pays et ayant trouvé que le banc du juge était encore surtnuolé du Crucifix, abattit et jeta 3 terre la sainte image, ordonna qu'on eulevât cette saleté et fit de solennels reproches aux juges. La population a été indignée de cet acte. Quelques- uns out voulu croire que ce procureur royal est juif ou mabotnétan; mais d'autres estiment que telle est la moralité que le gouvernement piémon- tais disait, dans ses proclamations de septembre dernier, vouloir introduire dans nos provinces. Que dis je f il voulait occuper les proviuces pour y introduire sa moralité. Oc écrit de Rome Oo prétend que la province de Ftosinone, occupée par les zouaves pontificaux, ne fait point partie du doinaiue de S1- Pierre, et que les Français 'doivent l'évacuer.' Les zouaves seraient alors découvert, et les Piémoutais sont une étape, sur le point d'être renforcés par Piuelli. En vue des éventualités, les zouaves font des études de roules, de positions stratégiques. En explorant les lieux, les zouaves trouvent !e meilleur accueil chez les campagnards, surtout le long de la frontière napo litaine. L'un d'eux écrit qu'il se trouvait naguère eo pleine montagne, une lieue des Abruzzes, près de l'abbaye des Chartreux de Trissahi, et qu'il fut teçu, non comme un ami, non comme uo frère, mais comme un protecteur, m Ce qui me valait, dit il, cet accueil, c'est que nous sommes regardés comme les amis du Roi de Naples, et le Roi de Naples est l'arui du peuple. Le sentiment de la royauté est toujours très vif et très profond chez a ces populations, que n'a pas iufeciées le virus révnluitonaire. Je suis cnmbléde prévenances par les bons Pères. Depuis quinze jours, ils se con- chent habillés, craignant l'arrivée des Piémoutais, qui veulent renouveler leurs exploits de Casa it maria, et détruire cet asile de superstition. On lit dans une correspondance de Naples Ce qui désole les soldats piémoutais. ce sont nos guerres de bois et de broussailles, où ils se Uou«eot pris comme dans des pièges, tandis que nos paysans en connaisses! tous les déloarsel toutes les issues. Aussi bien le plossouveul les bersaglieri, les pius braves (et, pauvres gens, il ne le sool que trop, et nous les plaignousj, s'anêient-ils aux limites et u'osent s'enfoncer dans les founës. Ne croyez pas, puuitant, que nos loyalistes reculent devant 011 engagement en rase campagne il y a quinze jours, dans l'affaire qui eut lieu, aux envi rons de Saleroe, entre une de nos bandes et un bataillon de Hongrois, ceux-ci sommèrent les pre miers de descendre dans la plaine; s'il* savaient se battre en vrais soldats. Le défi fut accepté, et ces pauvres Hongrois apprirent leurs dépens que le Napolitain royaliste oe craint pas plus le face face que le coup au fourré. Quelques uns seule liiem regagnèrent leur campement; presque tous étaient tombés sur le champ de bataille. Oo écrit de Naples, 20 juillet, la Patrie Le général Cialdini est installé au palais de la Foresteria. Le Palais Royal ne sera plus habité par les membres de In maison de Savoie. Un certain nombre de députés de la droite et du centre d«s provinces méridionales sont allés visiter hier soir le lieutenant-général. Lorsqu'ils sont descendus de chez le géuéral Cialdini pour se rendre chez eux, ils ont été siffles daos la rue. La même scène s'est renouvelée devant les fenêtres du Cercle du palais Booo, où ils se réuuisseiii. Celte scène s'est répérée vis à-vis l'appartement du secrétaire général de l'intérieur et de la police, pour fêter sa démission, La retraite de M. Spaveota était devenue depuis longtemps une nécessité, sou nom était par trop impopulaire. On reproche avec raisoo M. Spa veota son insuffisance administrative. La sécurité publique u'esl pas rétablie Naples, le peisoouel de la police laisse eocore éuorméioeut désirer. Lundi dernier, un crime épouvantable a été commis dans le quattier Saiut-Joseph le commis saire de police Mele, patriote très-honorable, a été poignardé six heures du soir. Uo seul coup de poignard lui tranché la carotide au moment où il saluait sa femme, qui l'attendait, avec uu enfant dans ses bras, une croisée du premier étage de sa maison. Le commissaire Mele est tombé baigué dans son sang. Lorsqu'il fut arrivé l'hôpital dei Pellegrini, où on l'a transporté immé diatement, il avait cessé d'exister. Cet assassinat, qu'on attribue une vengeance politique, a produit une très grande sensation. Mercredi, une foule considérable assistait aux obsèques du commissaire Meie. On mande de Veuise, le 18, que la veille, pendant qu'on célébrait la fêle de Santa-Mariua, un agent du comité révolutionnaire de Venise a jeté une bombe Orsini dans uu café encombré de inonde, entre autres de femmes et d'enfants, et que trois personnes onl r't g'iè«emant blessées. AUTRICHE. Bien qu'il arrive chaque jour les télégrammes les plus satisfaisants sur l'étal de l'Impératiice, dont la santé s'améliore visiblement, l'Empereur envoie Cor fou le grand écuyer comte de Gratine, chargé de s'instruire par ses propres yeux de cette heu reuse touruu<e de la maladie et de venir ensuite rassurer Sa Majesté. Dimanche dernier, il a été célébré dans tontes les églises de Berlin 110 service d'actions de grâce poor l'heureuse préservaiioo du Roi. Les miuisirrs, le corps diplomatique, les différentes autorités, la garnison et une foule considérable y ont assisté, répartis dans les différents temples. Le Democrat de Maysville rapporte qu'une pétrification gigantesque, la plus grande que l'on connaisse, a été découverte dai s un district isolé appelé Hugh Rock Cannott. C'est un arbre partiel lemeut enfoui dans le sol; celte végétalioo mesure 600 pieds de longueur et 60 de diamètre. Oo a trouvé dans le voisinage tout une forêt pétrifiée, qui 'emoute évidemineut aux temps antédiluviens. Les arbtes sou*, dans la position qu'ils avaient ptise

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Le Propagateur (1818-1871) | 1861 | | pagina 3