45me Année. N<> 4,578. Y PRES. 5S5SSSS9 FOI CATHOLIQUE. CONSTITUTION BELGE. ÉPIIÉMÉRIDES. 15 août 1769. Naissance de Napoléon I". 16 1855. Bataille de la Tchernaïa en Crimée. 17 1786. Mort de Frédéric-le-Grand, roi de Prusse. 7FR3Sj 17 AOÛT. REVUE POLITIQUE. La distribution des prix aux élèves du Collège communal ei de l'Ecole moyenne de l'Etat a eu lieu mardi dernier aux Halles en présence d'une assistance nom breuse et choisie. A l'occasion du 92"" anniversaire de la naissance de l'Empereur Napoléon Ie', les anciensFrères d'Armes du premier Empire se sont réunis un banquet, avant-hier, dans leur salle, l'estaminet VAigle d'Or. La plus franche cordialité n'a cessé de régner durant le festin. Avant-hier, fêle de l'Assomption 5 heures de l'après-midi, est sortie de l'église de Saint Jacques, la belle procession de Notre Dame du Rosaire. L'ensembje du cortège religieux présentait un aspect vraiment magnifique. Les différents grou pes qui le composaient se faisaient remar quer par la fraîcheur, la variété et la richesse des costumes. Le Saint-Sacrement était porté par Mgr. Morris, évêque de Saint-Maurice (Amérique). Les habitants des rues que devait suivre la procession avaient arboré aux façades de leurs mai- sonsles drapeaux auxcouleurs delà Vierge. Hiera eu lieu la distribution des prix aux élèves du Collège S'-Vincent de Paul. Cette solennité qui a été présidée par LL. GG. les évêques de Bruges et de Saint- Maurice (Amérique) a eu lieu dans une salle de l'établissement. Nous n'avons pu donner les noms des lauréats dans notre n° de ce jourparce que le programme nous en a été remis trop tard. Aujourd'hui, un demi bataillon du de ligne, quitté celle ville pour aller tenir garnison Menin. Aujourd'hui, un demi bataillon du \\n" de ligne, venant de Menin est arrivé en cette ville pour y tenir garnison. LE PROPAGATEUR POUR LA VILLE 6 FR. PAR AN, 4 FR. POUR 6 MOIS, 2 50 POUR TROIS MOIS. POUR LE DEHORS FR. 7-50 PAR AN, 5 FR. POUR 6 MOIS, 2-75 POUR 5 MOIS. IU I 1 1 -* L'Empereur Napoléon et le ptince impérial son-t en ce moment au camp de Cbâlons, où ils sont arrivés dans la soirée du i4. Le Moniteur univer- y sel nous apprend que S. M. et le jeune prince ont été accueillis par les plus enthousiastes acclamations des troupes campées. M. le maréchal Randoo, ministre de la guerre, a accompagné l'Empereur au camp, où l'on attend M. Fanti. ministre de la guerre sarde. Les deux derniers numéros du Moniteur uni versel contiennent on très-grand nombre de promotions dans la magistrature, la marine et la Légion d'honneur, qui ont lieu b l'occasion du i5 août; le journal officiel publie aussi un décret qui convoque les couseils d'arrondissement pour la seconde partie de leur session; un autre décret nommant les présidents, vice-présidents et secré taires des conseils générauxjil publie enfin plusieurs décrets qui confirment le mouvement diplomatique dont on parlait depuis quelque temps. Les dernières correspondances romaines offrent beaucoup d'intérêt. Elles nous àpprennenl que la polémiqué soulevée par la presse officieuse a pro duit une vive itnpressiou et suscité descraiutes pour la tranquillité publique. En effet, un pareil débat ne pouvait que surexciter les passions mauvaises et augmenter l'impatience fiévreuse des sociétés secrè tes. Aussi remarque-t-on, depuis quelques jours, une agitation extraordinaire dans le cainp des révolutionnaires, et l'on ne serait nullement surpris que cette agitation ne se traduisît par des actes coupables. Toutefois, le correspondant de l'Union révèle un incident heureux qui, nous l'espérons, fera avorter des tentatives de désordre. Il affirme l'existence d'une Note du ministre des affaires étrangères, dans laquelle on déclare formellement que l'Empereur, bien que douloureusement affecté de la conduite tenue îr son égard par les ministres de Sa Sainteté, n'a pas dû pour cela diminuer ses sentiments de dévouement envers le Saiot-Siége, et que les troupes françaises ne seront pas retirées de Rome. Lorsque la presse officieuse connaîtra l'existence de cette Note, elle se mon trera, nous eu sommes certains, beaucoup plus réservée. Le mouvement royaliste se développe d'uo bout l'autre du royaume des Deux-Siciles, malgré les efforts d'une armée de soixante mille baïonnettes pour le' comprimer. Lafausseté des nouvelles transmises de Turin commence b frapper les sens de la presse révolutionnaire, et a lui inspirer des doutes séi ietix. C'est ainsi que la Patrie se demande comment il se fait que les insurgés, toujouis battus dans les bulletins officiels, continuent cependant a se montrer partout sans que leur nombre ne paraisse sensiblement diminué. Une autre feuille, plus enra cinée encore dans la Révolution, et animée de passions plus ardentes, se montre frappée de la contradiction des dépêches garibaldo-piémontaises, et déclare ne pas comprendre le départ de Cialdini poor les Calahres quand ou prétend que l'insur rection est concentrée dans la Molise, la Capitanate et la principauté de Béuévent. Tout cela s'éclaircira comme le reste. Le général Suckosanett, gouverneur civile et militaire de Varsovie, a publié une circulaire inter- disaut aux fonctionnaires les barbes, les moustacbes et les cravates rouges fixées par une épingle blanche représentant l'aigle de Pologne. Le prince Napoléon et la princesse Clotilde sont arrivés New-York, le 27 juillet, a bord du yacht vapeur le Prince Jérôme. Après un séjour de courte durée, le prince répoudaut b une invitation du Président, s'est rendu Washington. La prin cesse est resiée a Nçw-Yoijt. ,~vLes dernières uauvelles de l'Inde nuglaise sont assez soiubies. Une grande détresse règne, dit-oo, I dao's le Pesbawtir, où les villages se dépeuplent. On lit daus le Courrier du Dimanche Si nous avons de l'argent de reste (et j'en doute beaucoup), ne le prêtons aucun gouver nement. Laissons les Rois et les Empereurs et même les présidents de république crier daus le désert et tendre la main aux passants. L'argent qu'on leur prêie ne sert qu'à fabri quer des canons, fondre des boulets, forger des sabres, aiguiser des baïonnettes, toutes choses qui n'ont pas pour but d'accroître la vertu, la science ou le bien è're de l'espèce humaine. Ne dirait-on pas que ces lignes sont écrites pour l'emp.runr sarde? On mande de La Haye h un journal d'Amster dam que le gouvernement belge a adjoint deux personnes b son ambassadeur près de celte cour, afio d'assister ce dernier dans les négociations qui se poursuivent entre les deux gouvernements pour régler la question des prises d'eau a la Meuse. Les journaux de Bruxelles annoncent qu'à dater du 26 septembre prochainun certain Dombre d'officiers de toutes armes seroot mis b la retraite. NousïisoDSce qui suit dans Ie Journal d'Anvers Aujourd'hui MiVI. le curé Bogaerts et le R. P. Schoofs sont revenus de la prison de Gand. Ils ont été reçus, avec les persounes qui les accompa gnaient, dans les voitures envoyées par les plus considétables familles deda paroisse. Desceulaines d'ainis s'étaient spontanément rendus b la station pour leur présenter leurs hommages enthousiastes. Immédiatement après l'arrivée des respectables condamnés b l'église S'-Augustin, une cérémonie religieuse aétécélébrée et une allocution prononcée par M. le doyen d'Anvers. Une foule immense se pressait dans la trop étroite enceinte du temple. De là MM. Bogaerts et Scboofs se sont rendus b pied jusqu'au presbytère, b travers les rangs serrés d'uoe foule émue et respectueuse. A la Cité, les cris de joie cl les acclamations ont commencé a se faire entendre, des bouquets étaient offerts aux dignes prêtres, des fleurs jetées sous lenrs pas. En un mot, la manifestation a été b la fois louchante et grave, sympathique et sévère; elle a conservé ce caractère noble et reiigieox, digne des augustes condamnés, digne de la grande cause delà charité, digne enfin de notre population si éminemment et si ferme ment catholique. On écrit d'Eecloo, i4 courant Aujourd'hui, la R. Mère Maurice, supérieure du couvent des Sœurs delà Charité, eu celte ville, est revenue de la prison de Gand. Sa rentrée parmi ses compagnes et au sein de sa nombreuse famille de pensionnaires, de pauvres et d'orphelins, a donné lieu b une éclalaote ovation. La mort de M. le représeutant Van Dormael va donner lieu b une convocation du corps électoral de l'arrondissement de Louvain; aux teintes de l'art, âo de la toi de 1851l'élection doit avoir lieu eodéans le mois.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1861 | | pagina 1