ÉTAT-CIVIL D'YPRES,
DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES.
ANGLETERRE.
ITALIE.
POLOGNE.
PORTUGAL.
conseiller provincial pour ce caotoo, a été élu saos
compétition sérieuse. Toutefois, sur 483 électeurs
présents h Neufchâteao, M. le comte de Briey,
ancien sénateur, a obtenu ?5 voix. I.es autses voix
ont été données h M. Ozeray. Noos n'avons
pas le chiffre des électeurs présents h Virton. M.
Ozeray appartient !i l'opioion libérale.
Uo des plus riches habitants de Sarrebourg,
M. Laliemantvient de mourir h Lixhem; on a
trouvé cbez loi i35,ooo fr. en numéraire, dont
uoe partie en pièces de 48 fr. et en louis de 24 fr.
Sa fortune, évaluée k plus de t,200,000 fr., échoit
h des collatéraux divisés en quatre souches. M.
Laliemant était célibataire et n'a pas laissé de tes-
tameot. Parmi ses héritiers on cite 00 maréchal-
ferrant de Bouzonville (Moselle), qui aora pour sa
part plus de 100,000 fr.
Le navire américain dont nous avons annoncé
l'échouement près de Gbyvelde est le Edouard
Everelt du port de 600 tonneaux. Il allait de
Rotterdam h Baltimore, port auquel il appartient.
Londres, mercredi soir, 8 janvier.
LAgence Reuler a reçu uoe dépêche de Queen-
stown annonçant l'arrivée do City of Washington.
Les journaux de New-York disent qoe le bruit
court que les difficultés soulevées par l'affaire du
Trent sont arrangées.
La dépêche ne donne aucun détail.
Cassel, mercredi, 8 janvier.
Les membres de la seconde Chambre ayant, sur
l'invitation du gouvernementrefusé de retirer
leurs réserves en faveur des droits résultant de la
Constitution de 1831le commissaire du gouver
nement a prononcéen vertu d'un ordre de
l'Electeur, la dissolution de la Chambre.
Marseille, mercredi, 8 janvier.
Des lettres de Rome du 4, arrivées en retard h
cause de l'état de la merdisent que le Pape a
décoré du grand-cordon de son Ordre les généraux
Girandon et Michelet.
On assore que M. Thouvenel a répliqué par
une nouvelle Note au cardinal Aotonelii, dans la
quelle il soutient que le gouvernement pontifical
doit inviter François H k s'éloigner; d'autres
asiles ne lui manquant pas, en France ou ailleurs.
La police romaine a arrêté Nicolo Fabrizzi,
inculpé d'avoir tué le marquis de Trazegnies, après
que l'officier piémoniais loi eût accordé un sursis
de trois jours pour télégraphier en France et en
Belgique.
Fabrizzi sera traduit devant les tribunaux comme
accusé de trois autres meurtres politiques commis
en 1849.
Oo mande de Naples qoe le général de La
Marmora a solennellement commencé la démolition
de la vieille citadelleaux sons des hymnes de
Masaniello et de Garibaldiet aux applaudisse
ments de la population.
Madrid, 7 janvier.
La démission du général Serranoest certaine.
Le gouvernemeut a été informé qoe le ministère
mexicain et les plénipotentiaires anglais doivent
signer on traité. 73 0|0 sur le produit des douanes
seront affectés au paiement des dettes anglaises.
Les Chambres mexicaines ont rejeté le traité. Le
ministère a donné sa démission.
Une ovation attend le général Prira k la Havane.
Turin, mardi soir, 7 janvier.
Le bruit d'après lequel la proposition de dissou
dre le Parlement aurait été faite au sein du minis
tère, est entièrement controuvé.
M. Ricasoli a demandé un crédit de deux mil
lions pour acquisition d'armes destinées k la garde
nationale.
Turin, mercredi, 8 janvier.
On mande de Rome, en date do 6, que le co
mité bourbonnien a fait imprimer chez le typogra
phe Marioi, rue de Jesù, uoe proclamation datée
de Naplesle 8. Elle porte en tête les mots
Comité patriotique de la garde nationale, et
eogage la garde uationale k chasser les Piémontais.
Elle conclut en ces termes
Compagnons, nous n'avons rien k faire avec
le Piémontais. Il doit s'en aller; il doit aussi ren
dre compte de ce qu'il a volé. Restons seuls, nous
Napolitains, pour résoudre nos affaires.
C'est la nation réunie, et non pas l'étranger,
qni a le droit de pourvoir k sa destinée future.!
Cette proclamation a été expédiée pour Naples,
par les Messageries impériales.
Le Pape dans le procbaio consistoire, doit parler
de la mort du Roi de Portogal et traiter la question
polonaise.
Pestb, mercredi matin, 8 janvier.
Le comitat de Pesth a été mis en état de siège.
Sera puni de mort, par le gibet, sans distinction de
naissance ou de position tout iodividu reconnu
coupable do crime de pillage, d'assassinat, d'in
cendie ou de désertion.
Pestb, mercredi, 8 janvier.
Le bourgmestre de la ville de Myskolz a été
arrêté et traduit devant un conseil de guerre pour
avoir refusé de livrer les archives aux autorités.
Les journaux anglais publient tous la note sui
vante communiquée par le Court Newsman
e Sa Majesté la Reine, ayant été informée qu'il
était absolument nécessaire, pour la bonne exécu
tion des affaires publiques, de tenir un conseil privé,
a consenti avec difficulté, k cet effort extrêmement
douloureux, et le comte Graoville, président du
conseil; sa grâce le duc de Newcastle, le secrétaire
d'Etat pour les colooies, et le très-honorable sir
George Grey, secrétaire d'Etat pour le département
de l'intérieur, se sont rendus hier k Osborne, où uu
conseil privé a été tenu dans les appartements
privés de Sa Majesté. M. HeJps, greffier de Sa
Majesté, était égalemeot présent.
Deux faits graves ressortent de toutes les cor
respondances italiennes. Le premier est la disloca
tion de la majorité dans la Parlement sarde; le
second, l'impuissance et l'impossibilité du eabinet
Ricasoli. Ce sont surtout les dépotés piémontais
qui se détachent du ministère. Les Toscans se
montrent opiniâtrement fidèles au président du
conseil qui est de leur nation. Les Napolitains
paraissent très-disposés k rester éloignés de la
chambre. Quant aux autres, on ne voit pas bien
quel parti ils pourroot prendre. Toujours est-il
que l'antagonisme des pays et des races se mani
feste clairement.
On écrit de Potenza (Basilicate) que le
brigandage s'établit et s'étend tous les jours con
sidérablement, aidé en cela par les vengeances et
les haines des partis politiques qni ne discontinuent
pas de s'entre-tuer et de se provoquer quotidien
nement. Il va sans dire qne les pauvres unitaires,
qui sont en minorité imperceptible dans la pro
vince, seront réduits d'ici peu k l'impuissance,
quoiqu'ils soient bieo armés et quoiqu'ils soient
organisés en gardes mobiles et nationales, sans
compter la troupe qui, par parenthèse, en a assez
du brigandage.
La Capitanate est tout-k-fail perdue pour la
Révolution; il est aujourd'hui certain que les pro
priétaires ont fait cause commune avec les bri
gands on bien qu'ils se sont formellement refusés
de les combattre, ce qui revient au même en
définitive.
Les troopes, et il y en a un nombre insuffisant
sont tout-k-fail bloquées dans les villes et dans la
capitale de la province.
Le recensement de la population de Rome,
k Pâques de la dernière année, constate un accrois
sement de dix mille cinq cents habitants sur l'an
née précédente. Le chiffre de la population s'élève
k 194,587 personnes.il n'était qoe de 175,000 en
en i85n. C'est par conséquent on accroissement
de vingt mille habitants en moins de dix ans.
Il y a dans Rome près de quarante mille familles,
4o évêques, 1,385 prêtres, 2,4y4 religieox,
1,657 séminaristes et collégiens, 2,o32 religieuses,
2,615 pensionnaires dans les couvents et les
orphelinats.
Depuis Pâques 1860 josqu'k Pâques 1861,ilya
eu 1,270 mariages, 5,374 baptêmes, 5,oi3 décès.
Le nombre des hommes de tous les âges dépasse de
n,5oo environ celui des femmes. Les mineurs
au-dessous de i4 ans présentent le chiffre de
29,095. Célibataires au-dessus de i4 ans, 31,936.
Hommes mariés, 29,283. Veufs, 4,332.
Le nombre des militaires de tout rang en gar
nison k Rome, aux fêles de Pâques en 1861, a été
de 5,746. Oo compteen outre284 infidèles,
hérétiques 00 schismatiqoes et 4,226 juifs.
Nos correspondances de Varsovie vont jusqu'au
27 décembre. On n'avait pu s'entendre pour l'ou
verture des églisesle jour de Noël. Toutes les
propositions faites par le chapitre, dans un but de
conciliation; avaieot été repoossées par le gouver
nement, et le clergé avait résisté k tontes les mena
ces k toutes les Injonctions qui lui avaient été
adressées.
Il est question, dit-on, de priver les chanoines
de leur modique traitement, qui o'est pourtant
qu'une faible compensation des biens qui leur ont
été enlevés. Ce serait une mesquine veogeance.
Pour assister aux offices de la fête de Noël, la
population a dû se répandre dans les campagnes
environnantes. En vilie, quelques chapelles parti
culières ont été ouvertes au public, et tout s'est
passé saos troubles ni violence.
La situation, d'ailleurs, n'a point changé t des
perquisitions, des visites domiciliaires, des arres
tations des détentions que rien De justifiedes
sentences auxquelles ceux qui les prononcent ne
savent quel prétexte donner, tel est le régime
doDt rien jusqu'ici ne semble annoncer le terme
prochain. Patriede Paris.)
On n'a pas du arrêter moins de 15o person
nes Lisbonne, après les troubles dont cette
capitale a été le théâtre. Un piquet de cavalerie
les a escortées au dépôt de Varsenal. Les pri
sonniers appartiennent tous aux dernières
classes de la société, et l'opinion générale est
qu'ils avaient reçu de l'argent pour la démon
stration.
DU 4 JANVIER AU 10 INCLUS.
Naissances 11. Sexe masc., 5; id. fera. 6.
Mariages 2. Bulckaert, Bruno, domestique,
et Keppel, Isabelle, dentellière. Slembrouck,
Pierre, jardinier, et Maerlen, Barbe, jardinière.
Décès 12. Denoyelle, Emile, 16 aos, sans
profession, rue de Menin. Jolyt, Joseph-
Léopold, 5i ans, huissier, époux de Cathérine
Terrier, rue de Boesinghe. Vandevelde, Barbe,
81 ans. dentellière, épouse de Joseph Florentyn,
rue des Veuves. Bataillie, Rosalie, 45 ans,
couturière, épouse de Charles Priera, Nouveau
Chemin S'-Marlin. Vanaerde, Amélie, 798ns,
deutellière, veuve d'Henri Walters, rue S' Jacques.