d'environ 700 fr. A peioe avait-il quitté la com mune qu'il fat attaqué par trois individus qui s'étaieot embusqués dans un hoiâ. Après l'avoir grièvement maltraité, ils prirent son argent. Les trois coupables ont été arrêtés dimanche malin par la gendarmerie. On assure que l'affaire Hayez sera appelée la semaine prochaine devant la cour militaire compo sée spécialement pour le jugement de cette affaire. 'Dernièrement un ouvrier tanneur du Coo retournait Slavelot le soir, lorsqu'arrivé dans le bois dit Lanet, un individu l'accosta et le saisit par la gorge eu lui demandant son argent: Lâche» moi, je vais te le donner, dit l'ouvrier; et il fait, semblant de fouiller dans ses poches. Mais au lien de lui donner son argent, il saisit le voleur qui avait, lâché prise et le terrasse. Le malfaiteur, voyaot qu'il avait affaire un homme plus fort que loi, donna un coup de sifflet et aussitôt un second bandit sortit du bois. L'ouvtier vit qu'il était temps de partir, et, après avoir donné un coup de talon en pleine poitrine h celui qu'il tenait h terie, et s'enfuit. n Ou suppose que ces deux brigands, dont un grand et un petit, se sont trompés en assaillant l'ouvrier tanneur, et qu'ils croyaient avoir affaire h noe autre personne du Coo qui avait touché de l'argent Slavelot et qui était passé depuis quel ques minutes. Courrier de f Amblève.) Dans le courant de la semaine dernière, M. X... chassait dans une commune voisine de Château- Thierry. Il traversait un champ de blé, quand nne femme portant un sabre et une plaque sur le bras s'avança résolument vers lai et l'aborda eo ces termes: Monsieur, mon mari est garde-champêtre de cette commune;il est occupé actuellement ^enfour ner notre pain; il ne peot venir vers vous, mais m'envoie pour vous réclamer au nom de la loi, votre permis de chasse. Après ce petit speech, notre ménagère porta ciàuement la maiu sa tête, salua militairement et attendit. M. X... déclina ses noms et prénoms, et le garde champêtre femelle se retira l'instant. On avouera qu'il est impossible d'apporter pins de zèle dans l'accomplissement de ses devoirs. Le verdict du jury dans l'affaire de l'Entre- Sarabre- et -Meuse a fourni ao Journal de Char- leroi l'occasion de publier les déductions curieuses qu'on va lire Le jury a eu 876 questions résoudre les douze jurés ont reçu chacun un bulle tin pour chaque question, ce qui fait le nombre énorme de io,5i6 bulletins. Si le bulletin repré sentait le huitième d'uue feuille de papier, il a fallu pour les imprimer cinq rames et deux dixièmes de papier. Il est entré dans la salle aux délibérations 12 h. 45 m., en est sorti 8 heures do soir en supposant qu'il n'ait employé que i5 minutes pour rompre une croûte, il a délibéré pendant 7 heures, soit 420 minutes ou o5,qoo secondes consécutives. Il n'a en conséquence mis pour effacer le oui ou le non, faire le dépouillement, brûler les bulletins après chaque délibération et écrire le résultat de chaque scrutin en marge de la question, le tout comme le prescrit la loi, que le court espace de trente secondes pour résoudre chaque question comme on le voit, il n'a pas perdu son temps. L'importance de la note suivante, que publie 1 e Journal de Charleroi du 11, n'échappera pas nos lecteurs On nous rapporte une anecdote qui aurait pu Jevenir un incident de la cause qui vient d'être entendue Mons, si elle ne s'était produite trop tard pour que M. le procureur géoéral jugeât bon d'en faire usage dans la démonstration de la culpabilité de Coeck et Goetbals. M. Ligot, instituteur communal Châtelet, se trouvant au café de la Belle-Vue, au milieu d'on A*1 :'f groupe d'amis, racoota qu'un ouvrier, le nommé Martin, anjourd'bui employé l'établissement De Tbombay, Marcinetle, lui avait «lit,en causant des bruits qui couraient relativement l'erreur judi ciaire doot auraient été victimes les deux suppliciés de la Ville Haute, que quant h Ini il ne pouvait douter de leur culpabilité et qu'il avait pour cela des motifs graves. La-dessus, cet ouvrier raconta l'honorable instituteur de Châtelet que Goetbals, no peu avant le crime, lui avait désigné la demeure de Mm° veuve Dubois comme une maison où il y avait un bon coup faire pour des voleurs, vu sou isolement, la vieillesse et la fortune de la dame qui l'habitait, et il aurait ajouté qu'il avait reçu ce sujet des ouvertures positives de Goetbals. M. Ligot lui demanda alors pourquoi il n'avait pas informé l'autorité de la proposition, de Goetbals, ce quoi il aurait répondu que dans le moment il aurait risqué fort de se trouver compromis et de passer pour on des auteurs do crime de Cooillet. a L'entretien de M. Ligot avec ses amis de Châtelet revint h M. Libioule, président de notre tribunal; l'ouvrier, appelé, confirma devant M. le joge d'instruction tout ce qu'il avait dit M. Ligot, M. le procureur général (ut informé par dépêche Mons, mais les débats de la grande affaire, qoi se plaidait la cour d'assises, étaient très-avancés, et, comme nous l'avons dit, M. le procureur général oe crut pas nécessaire de tirer parti de cette révélation qui lève, croyons-oous, tous les doutes qui pour raient encore subsister relativement au bien fondé du jugement qui a condamné Coeck et Goethals h la peine capitale. On nous assure, dit le Constitutionnelde Mous, que le jury a appointé la requête en grâce des condamnés, prenant en considération leurs aveux. On écrit de Monsle 11 0 La tenue des accusés de la bande d'Entre-Sambre-et-Meuse o'a rieu offert de bien remarquable, pendant l'arrêt de condamnation. Les (rois Leclercq tenaient la tête baissée; le vieil oncle .se cachait la figure dans un mouchoir et pleurait abondamment. Rabet se cour bait tellement derrière la balustrade qui sépare le banc des accitsés du banc de la défeose, qu'il était impossible d'apercevoir sa figure. Les deux Boucher se tenaient droits et fermes, mais sans jactance leurs traits accusaient la fatigne et la résignation. Auguste Vaoderavero, pendant la délibération de la cour, s'est mis causer tranquillement avec te gendarme qui le gardait. Quand ils furent reconduits la prison, ils dirent qu'ils ne s'étaient jamais fait illusion sur le verdict du jury. Ils sont logés dans les mêmes cellules qu'avant lé jogernent, et comme ils sont très-tranqailles et résrgnés, on a cru inutile de leur mettre la cami sole de force. Les trois accusés qui ont été acquittés, Cha- vée, Gobert et la femme Carnet, ont passé dans la maisou de sûreté la Duit qui a suivi le prononcé du jugement. Et hier matin, huit heures, ils ont été relâchés; ils ont parcouru différentes rues de la ville, escortés d'une foule de gamins; on se les montrait comme les héros du jour. Il a été fait, dans différents établissements publics, des collectes pour payer aux acquittés leurs frais de voyage. Inutile de dire que les collectes ont beaucoup produit. On annonce l'arrivée, la prison de notre ville, du fameux Willem, qui vient d'être ren voyé devant la cour d'assises du Hainautsous l'inculpation d'une multitude de vols accomplis avec une audace des plus rares. Ce n'es: pas seulement Xavier Hubiooo, dit le Petit Thomasqui s'est pourvu eu cassation contre l'arrêt de la cour d'assises de Mous du 9 courant, mais aussi Philippe Boucher. DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES. Londres, 11 janvier. Y!Agence Reuter a des nouvelles de Pékin du 11 novembre. Koueliang et Houaliang font partie do nouveau ministère sons la direction dn prince Kong. Une nouvelle régence est formée ayant sa tête les deux impératrices. Les lettres de Canton, du 5q, n'apportent au cune nouvelle digne d'intérêt quant aux affaires du Nord. Des insurgés ont paru dans le voisinage de Shaogbaï. Les étrangers habitants de cette ville se préparaient subir une attaque. Au Japon tout est tranquille. Un ambassadeur japonais devait partir pour Sues et l'Europe en janvier. On annonce de Sidney, le si novembre, que la Nouvelle-Zélande est tranquille, r Londres,-11 janvier. Le Times fait ce matin 00 appel urgent au pays pour qu'il s'abstienne de toure démonstration h l'arrivée de MM. Mason et Slidell, qui person nellement ne soot rien l'Angleterre. Paris, 11 janvier. On a reçu, par voie de Marseille, la malle d'Egypte du 4. Le paquebot russe a apporté des nouvelles annonçant que le Liban est très-agité, et que l'on y craint un nonveau mouvement. Les amiraux Cbarner, Page et Lafon sont arrivés hier de Cocbincbine, par voie de Suez, rentrant en France. Selon toutes les apparences, les récoltes seront magnifiques eo Egypte. Paris, 12 janvier. Le Moniteur publie un décret eo vertu duquel 'e maréchal Magnan est nommé grand-maître de la maçonnerie. Turin, i3 janvier. Les joornaux publient le discours du prince Humbert l'occasion de l'inauguration de la Société du tir, et le qualifient de premier acte de la vie politiqoe du prince héréditaire. Le prioce a dit dans soo discours: L'Italie a besoin d'être sûre qu'an jour de la lutte elle trouvera un soldat daus chaque citoyen. Rome, 12 janvier. Le nonce Chigi est parti ce matio pour Paris. Le denier de Saint-Pierre a produit 5,809,767 écus et des objets de grande valeur. Bade, 10 janvier. L'abolition des jeux est définitivement décidée, La loi qui les interdit sera soumise aux Chambres. Nul doute n'existe qu'elle ne soit volée l'unani mité. Berlin, îojaovier. On annonce de S1 Péteisbourg que Mickailoff, avant son départ pour la Sibérie, a été attaché b un poteau et que le bourreau a cassé une épée au- dessus de sa tête. Les écrivains de S1-Pélersbourg ont fait cadeau au malheureux prisonuier d'un traîneau pour son long voyage. Dresde, 10 janvier. Le Journal de Dresde vient de recevoir l'avis que cette après-midi, quatre heures moins le quart, il y a eu, dans toute la région de l'Erz- Gebirge et dans le Voigtland saxon jusque près de Leipzig, un for! tremblement de terre avec des roulements semblables ceux du tonnerre. Copenhague, 12 janvier. Le bruit court que les relations diplomatiques cesseraient entre la Prusse et Danemark si le con seil suprême de la monarchie entrait de nouveau eu activité pour le Danemark et le Schleswig. Varsovie, 12 janvier. Le Journal officiel de Varsovie du 11 publie l'avis suivant Mgr Bialobrzeski a été condamné mort d'api ès

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Le Propagateur (1818-1871) | 1862 | | pagina 2