pour la ville 6 fr. par an, 4fr. pour 6 mois, 2-50 pour trois mois. FOI CATBOLIQUE. CONSTITUTION BELGE. pour le dehors fr. 7-50 par an, 5 fr. pour 6 mois, 2-75 pour 3 mois. 7FR.SS, 18 Janvier. REVUE POLITIQUE. 45me Année No 4,622. ►iq LE PROPAGATEUR "V .«""l Le roi de Prusse a ouvert la session des Cham bres par un long discours, dans lequel il exprime très'-nettement qu'il de'sire une re'forme générale de la Constitution fédérale, une révision de l'orga nisation militaire de la Confédération, et le déve loppement d'une marine militaire. I! espère qu'il ne faudra plus augmenter le budget de l'armée prussiennemais il proteste qu'on ne peut le diminuer. La Prusse l'Autriche et les autres Etats alle mands sont d'accord sur la question, danoise; mais le roi ne dit pas s'ils s'eDlendront avec le Dane mark. Il annonce comme probable la conclusion d'un traité de commerce avec la France. Il recon- J i naît que les Chambres actuelles ont pour missiop de compléter la réforme de la législation du pays; mais il termine par cette phrase significative Je ne souffrirai jamais que le progrès de notre existence politique intérieure compromette les droits de la couronne, la puissance et la sécurité de la Prusse. Le mouvement d'opposition commence a de venir, dans la Hesse très inquiétant pour le gouvernement de l'électeur. La population se prépare k refuser l'impôt. La ville de Haoau, la plus importante du pays, a donné l'exemple. L'autorité, voulant sévir, a fait saisir les meubles de plusieurs récalcitrants, et les a fait mettre aux enchères; mais il ne s'est pas présenté un seul acquéreur. Les journaux de Vienne attachent tous une grande importance au voyage que M. de Rechberg vient de faire en Vénétie auprès de l'empereur François-Joseph. Quelques-uns le rattachent k des nouvelles de Rome et aux réclamations dont ie séjour prolongé de François II aurait été l'objet de la part du gouvernement français. Il paraît que le gouvernement pontifical a répondu k ces réclama tions en rappelant l'hospitalité que la famille de Napoléon I" avait trouvée k Rome après la chute du premier empire. Le gouvernement français aurait répondu, d'après la Gazelle de Veniseque les parents de l'empereur Napoléon n'avaient pas k cette époque d'autre asile en Europe, n'avaient élévé aucune prétention et que leur présence n'avait compromis la tranquillité d'aucun pavs qu'il en était autrement du roi François II qui, par suite de sa uombreuse parenté, pourrait trou ver un refuge pat tout, et qui, par ses prétentions, compromettrait la tranquillité de l'ancien royaume de Naples. S'il faut en juger par l'état des esprits au Mexi que une résistance opiniâtre sera opposée aux troupes d invasion. Le Progrès, de Mexico, an nonce que de In province deTepeaca de la Rosa il s'est présenté dix mille citoyeus qui ont offert de prendre les armes comme volontaires, pour défen dre l'indépendance de leur pays. Nous lisons dans une correspondance adressée de Loudres, le i3,au Moniteur universel: Le Roi des Belges prolonge sa visite k Osborne, où sa présence est une grande consolation pour la Reine. Nous apprenons que l'affaire du lieutenant- colonel Hayez'séra appelée devant la cour militaire le 23 janvier. Une question tiès-inléressanie pour MM. les chasseurs est maintenant déférée k Mv.le ministre de l'intérieur par l'administration communale de Vonèche. C'esl celle de savoir si celui qui de mande up permis de port d'armes de chasse en vertu d'une permissiou de chasser, qu'il a obtenue de plusieurs propriétaires d'une supeificie de ceot cinquante hectares, doit justifier que les parcel les sont agglomérées. Voici les faits qui ont amené le conflit que nous signalons au public un sieur Parenf, de Vonèche, muni d'uu certificat de moralité et de permissions de plusieurs propriétaires de la com mune, pqssédaul sur sou territoire une supeificie de cent cinquante hectares, demauda, par l'inter médiaire du boui gmestre eu octobre 1861 un permis de port d'arme$. Uu mois api ès, le 12 novembre, le commissaire d'arrondissement de Dioarrt renvoya la somme de 52 fr., avancée pap le sieur Parent, en informant le bourgmestre que, d'après les reuseignemems recueillis, il n'y a pas lieu de délivrer (au sieur Parent) le permis de port d'armes qu'il sollicite. Le 17 novembre, le bourgmestre écrivit au commissaire d'arrondissement la lettre ci-dessous: J'ai l'honneur de vous ioforiner que la somme de treote-deux francs que reufermait votre lettre du 12 courant, 5' division, n* io,6o5, a été remise k l'intéressé, en vous priant de me faire connaître pour ma gouverne, et comme chef de la policequels sont les renseignements qu'on a recueillis sur le compte du sietîr Louis Parent, pour le mettre dans l'impossibilité d'obteair le permis de port d'armes qu'il sollicite; si, comme bourg mestre je ne puis discerner les bons renseigne- meuts des mauvais lorsque je suis appelé k délivrer un certificat k un de mes administrés, alors je de viens iucapable de remplir mes fonctions. Ce n'est pas la première fois que je donne des renseigne ments qui soûl k ma parfaite counaissauce et qu'à l'instant même on les frappe de nullité. Il est dé plorable pour une administration qui est appelée k dire la vérité que cette vérité soit constamment repoussée par les mensonges d'antres iodividus. Si M. le commissaire refuse de me faire con naître ce qui pèse sur le compte de cet individu, qui est uu de mes fidèles admiuistrés, je devrai m'adresser ailleurs pour l'obtenir. n Le bourgmestre, (Signé) J. Merny. Pour réponse, le commissaire d'arroodissement retourna celle lettre au bourgmestie avec la note ci-dessous, écrite en marge. Les propiiétés sur lesquelles le sieur Parent a la permission de chasser étant divisées en un nom bre infini de petites parcelles ne sont pas suffisam ment agglomérées pour former une chasse. Dînant, 22 novembre 1861. Le commissaire d'arrondissement, (Signé; De Monge. Nous croyons que ce fonctionnaire a outrepassé ses pouvoirs 1* eu instruisant la demande du sieur Parent avec une lenteur qui a fait arriver la clôture de la chasse sans pouvoir en jouir; 2* eu exigeant des conditions qui ne sont écrites nulle part dans la loi et les arrêtés sur la chasse. M. le ministre de l'intérieur a été saisi 'de la qnestion par lettre de l'administration communale de Vonèche. La Chambre a terminé la discussion du btidjet de la justice e| commencé celle du budjet de la guerre. Interpellé par M. Coomaus, M. le ministre de l'intérieur a déclaré qu'il présentera un projet révisant les lois sur la milice, et que cette présenta tion aura lieu de (elle façon que l'assemblée pourra discuter et voter le projet dans la session actuelle. Diverses observations ont été émises par M. Coomaus sur les congés militaires et sur le paiement .des dettes des miliciens. M. Goblet a combattu le budget de la guerre comme étant beaucoup trop élevé. Oo assure que le Roi reviendra le 30 de son voyage en Angleterre. La Chambre a continué la discussion du budget de la guerre; elle a entendu M. le ministre de la guerre, M. le ministre de la justice et M. Goblet. La question qui a été principalement traitée est celle de la fonderie de canons de Liège, dont l'opinion pnbliqoe s'est préoccupée si vivement au mois de juin dernier. Le Moniteur vient de publier un arrêté royal en vertu duquel M. Passiaux, actuellement directeur, est nommé directeur géoéral de l'administration des chemins de fer, postes et télégraphes. acte officiel. Par arvété royal du 24 décembre, une pension de 787 fr. est accordée k M. Delnatte, ancien desservant k Bas Wamêion. nouvelles diverses. Hier soir, écrit-on de Courtrai, le i4, trois voleurs se sont introduits daos la maison que M. Croukhants, notaire, fait reconstroire rue Notre- Dame. Le bruit qu'ils occasionnèrent eo essayant d'arracher les gouttières attira l'attention d'un voisin. La police avertie est arrivée k temps poor arrêter uu malfaiteur, muni d'un sac rempli de plomb. On écrit de Wiers, k l'Économie, de Tour nai La journée du lundi, 6 de ce mois, a été une véritable fête pour le village. Les maisons et le clocher étaient pavoises de drapeauxdes arcs de triomphe s'élevaient k chaque pas; la musique faisait enteodre ses plus harmouieux accords, que dominaient par iiistaut le bruit du tambour et la voix plus bruyante encoie du cauon. Toute la population était en émoi et s'était portée k l'eottée du village. Qui attendait-elle donc? Un simple chai bonnier, homme de courage et d'intelligence, il est vrai, le directeur d'une compagnie houillère qui venait constater la ren contre d'une magnifique vtine de charbon dans ses travaux de Wiers.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1862 | | pagina 1