bureau .0 COSSTITUTIOII BELGE. 7 P b. 3 S 12 Février. REVUE POLITIQUE. wyl 9,,,ia T,f '""Ï;01 45me Année. Ao 4,629. .i ii «.lu mol VpreaJ rrte ée Lille, I*. i:urn«« i t'ïlercrcdl et Samedi. LE ,.(|t f> s«ip5»9*l .igK rnii.:iti of» sri i s ,v> H tri» .noeinm 3inâui 1 i aueb whï a f PRIX D'ABONNEMENT Pour l'preû 6 fr. par Ab. Pour le Dehors t V fr. té e' FOI 116*0011 lop CATHOLIQUE. SHIIB 11 si 9(1 ■In un «grf.iola ut> rijnstlo nu'b suail aaucul èuu .léstftooa aiéifliti i«ï m» j -us zusb eiai i ij .euiip.ml '8 9»ii - i.i par an. blip 160191 .1/ 3l) «Y01 sb 9 it'id I» etiRi'p -./i.. .ikkI Nous avons sous les veux le texte complet de la f. T I. -"i.'.il '.II. f!»#. -.Il-ÎT discussion qui a précédé, au Parlement anglais, le j - r j vote de I Adresse en réponse an discours de la cou ronne. Dans les deux Chambres, les orateurs de "opposition,comme les orateurs du,^oavernement, ont mis (e même empressement honorable b payer un juste tribut d'hommages b la mémoire du prt »aaa »tilii sl,1.i« M»09 Albert, eD s associant au deuil ou sa mort pren ;L1 illUPti il- J 1 /«ïLîi rince ture'e a plongé la Reine. Dans les deux Chambres kdssij'cé'sont les affaires d'Amérique et lesaffairel du Mexique qui ont fait le principal intérêt, des observations échangées entre les membres du cabi net et les orateurs de l'o ppositïoii. A la Chambre iu,(B>u9ii.itarn al.u .'urjnr h/ji» 9h tvod iJ M«i ,S3«1 des Communes, M. Disraeli, to,ut en donnant son approbation complète la politique suivie par le gouvernement dans l'affaire du lreni, a pourtant S'.j.nij!' Iniftti aitm a! ji'ft O9i»iso5»a w*ur fait des reserves sur un point particulier il a ..9B«tn»*8a9o juot. tnoïyb 9ii«l nq tm demandé la communication des pièces nécessaires pour éclairer 'la'dhanibre sur la question relative b là régularité dn blocus établi par le gouvernement de l'Union devant les ports du Sud. Quant a la question mexicaine, M. Disraeli n'a i I09u 83» fait q«i une allusion très-vague aux bruits répandus sur te caractère politique de l'intervention projetée I r? par les trois puissances. n,u réponse b ces inter pellations présentées dans no langage conciliant et presque amical, lord Palmerstoii a déclaré que le -gouvernement persisterait dans la ligoe de neutra lité qu'il a suivie jusqu'à présent b l'égard du conflit américain. Les journaux français, que remplissent aux trois quarts les comptes rendus énormes des débats du Corps législatif, ne nous apportent aucun fait digne d'intérêt'. Par contre, la télégraphie annonce le Voté du projet de loi sur la éon»er'sidn du 4 112 p. c. Le projet a été adopté par 226'voix contre Uoe grosse nouvelle nous arrive de Berlin. La voici textuellement, sauf erreur dans l'interpréta tion télégraphique Les représentants de l'Autriche des quatre royaumes;Hanovre, Bavière, WurîembergetSaxe), de la Hesse, d'Oldenbourg, de Bruoswick, de Nassau, des Étals thtiririgiens (Saxe-Cobourg, Saxe-Gotha, Saxe-Meiningen Saxe-Weiinar), ont remisa M. de Bernstoiff des notes identiques annonçant que ces États ont conclu, dans une réunion, une alliance défensive pour tous leurs territoires. Ils ne demandent pas la suppiession de la Diète fédérale actuelle mais ils ont piis la réso lution de constituer un Pailenient fédéial qui sera composé dés délégués des différentes Chambres de ces États. 1 1 PJ0.113 ne garantissons pas, tant s en faut, 1 exac- tiltide de cette dépêche, dont le caractère positif nous inspire des doutes légitimes. Quant b la dé marche attribuée b ces gouveinements, elle paraît hots de doute, car nous la voyons mentionnée dans un journal de Munich, qui y fait figurer Scbwaiz- bourg et Liechtenstein. Mais la feuille bavaroise se borne parier d'une simple protestation contre les propositions contenues dans une dépêche de M. de Bernstoiff. Les dépêches de la Vera Ctuz du i i janvier. -jvjiVUri aSX annoncent que totfîes les troupes ouil éfé défiai*- quées. Le viceiatuiraL Jurien-'Lbgr'avière a éfl* vojé des transports prendre dans les Aillilteg dû bétail et des vivres. Il n'est pas probable qne les alliés fassent aucun mouvement avanl la séconde quinzaine de févriçrépoque b laquelle les com mandants en chef recevront lu courrier qui >leur porte de nouvelles instructions. Les nouvelles qui uous parviennent dès fron tières de! l'Herzégovine présagent de graves com plications, et feraient croire b une entente entre les cabinets de Vienne ét deConstanijnopliè. On assure que des mésures vigoureuses sont prises én commun dans (a prévision des complications qui1 pourraient survenir la suite d'pn débarquement de forces révolutionnaires venues dû dehors. La coût de iVienne, aurait, dit-on, formellement déclaré qti'ellè fendrait l'Italie Responsable de toute expédition, même extra-gouvernementale, qui s'organiserait sur son thrnioire. i al te f. /.i I - La Correspondencia dément avec vivacité le hruit que l'iufant don Sébastien se porterait can* didat au futur trône mexicain. Ou écrit de Berlin que le parti libéral se propose de revenir, daiis la Chambre des députés, sur la question du mariage ci ilqui trois fois déjà a été rejetée par la Chambre des seigueur's. Le Bulletin de Schaei beek nous apprend qu'un incident extrêmement grave et qui intéresse tous les conseillers communaux du pays a signalé la dernière séance du conseil de cette commune. Voici en quels termes cet incident est exposé dans le Bulletin M. Delocht développe, par motion d'ordre, une proposition au sujet d'incidents qu'avaient provor qnè9 antéi ieurement des communications laites par lui en séances sec.ètes, communications qui out été dévoilées sans son aveu. Il examine la question de savoir si les procès- verbaux des séances secrètes peuvent être com- leinoot Mi a .ami«91 si ASitol 9011139 oU niuntqees a rantonte supérieure, ainsi que cela a eu lieu pour les séances dans lesquelles cét Hono rable conseiller a articulé certains griefs contre des agents de la police locale. Il résout cette question négativement, en se fondant sur l'article 69 de la loi commutiale, qui stipule que le silence doit être gardé sur les résolutions huis-clos, aussi long temps que le conseil n'en a pas décidé autrement. If propose de décider qu'a l'avenir aucun extrait ou copte de procès- verbaux des séances secrètts ne pourra être communiqué en dehors, sans une au torisation expresse du conseil. Etsubsidiaire- uréut, il demande que l'on examine s'il n'y a pas lieu de tenir les procès-verbaux des séances secrè tes dans un registre spécial doDl la communication ne pourrait avoir lieu sans une autorisation spéciale du conseil. Nonobstant les réserves expresses faites lors de ma déposition contre toute ïnteulioD de taire une dénonciation, dit l'orateur, et quoique, par une confusion de mémoire, j'eusse rapporté les faits a l'année 1818 c'est-à-dire b une époque tellement éloignée que l'action publique eût été prescrite, l'instruction judiciaire n'eu fut pas uiofns activement poursuivie et le parquetqui l'avait provoquée, finit lui même par conclure a la non applicabilité de la loi péoàle. Lai éban/bce des mises et» accusationqui lie sê montre' jamais en pareille circonstance plus sewerje:qtie le ministère public; rénditjén arrêt de non-lied. Ce't arrêt a été précédé d'un réquisitoire dont, il me< tarde d'çbtenir justice. n !-•'-> M. Delocht examine le réquisitoire qu'a dressé contre lui !M. le [jrocureur-général de Bavay, rapport dans'lequel., dit-il, pour ekalter le com missaire dé police, on humilie le conseiller com munal, qui, en acqhit de son devoir, a révélé, en séance secrète, au collège, des abus administratifs ipcooté'stahlep.l41 s'dlèyfd contre l'idée d'une dé- nOnÇiatjon ptfJomtiieuse ou contre l'imputation de concussion que fui prête M, le procurear-générbl, «l il déclaré que s'il avait eu l'intention dé faire «tue dénonciation, il se serait franchement adressé ni ta zuoitno tulq éloatoiqi nu'b ts.û: Une atteinte directe, ajoute-t-il, a été portée b mou honneur et b ma considération. Jamais il ne im'est arrivé de dénoncer quelqu'un b la'justice, et *1 un peut appartenir b M. le procureur-général de Bavay de faire passer, contre toutes mes protesta tions, dion nom dans les archives de la cour, enta ché-do déshonneur d'avoir fait uoe dénonciation non fondée. Je me réserve,.sous ce rapport, de m'adresser ultérieurement b la cour, ou d'intenter b JY1. de .Bavay ube action en dommages-inléiêts. Si une réparation équivalente b la gravité de l'offense neih'est pas dounée, il ne me restera qu'à décliner un mandat qui, pour prix d'un devoir rempli, m'unrait attiré de pareils désagréments et nu tel déshonneur. Je tieos naturellement b faire connaître d'avance au corps électoral les motifs de ma dé mission éventuelle. La discussion des propositions contenues dans la motion de M. Delocht est renvoyée b nne pro chaine séance. Le Mçniteuf; vient de publier l'arrêté royal qui convoque le collège électoral de Bruxelles pour le 27 couraot b-l'effet de-nommer un sénatenr en remplacement de M. lé baron Seulrh. 31; La fetjille officielle a publié en outre l'arrêté de nomination de M. Devadder en qualité d'éche- de la ville de Bruxelles. Par un avis inséré au Moniteur, le ministre de l'intérieur rappelle aux jeunes gens qui auraient l'intention de prendre part au concours universi taire de i86t-1863 qne leurs mémoires rédigés b domicile, en tépouse aux questions énoncées au programme du 3 juillet 1861, doivent être parve nus au ministère de l'intérieur avant le 1" mais prochain. Les restes mortels de M. Malou, ex séoa'eur, sont arrive's, SvAnt-hier b 8 heures du soir, b la station du chemin de fer de cette ville. Mgr. l'évê- que de Bruges, M. Jules Malou, sénateur, et M. Victor Malou, tous trois fils du défunt, accompa gnaient le cèrcneii. Le cercueil fut placé dans le corbillard, les membres de la famille de feu M. Malou prirent place dans des voitutes de maître mises b leur disposition et le funèbre cortège s'achemina vers la maison autrefois habitée pai le défunt et où sou corps fut déposé dans une chapelle ardente.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1862 | | pagina 1