DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES.
ANGLETERRE.
FRANGE.
•ninistraiion forestière, est accordée an sieur Henry,
né a Ypres, le a février i84o, et actuellement
domicilié b Faovilleis.
Par arrêté royal du 17 février, un sobside
de 3oo fr. est alloué a la Société dramatique de
Viclorinnen, de Poperinghe, b titre d'encourage
ment.
La décoration de seconde classe est accordée
aux travailleurs agricoles ci-après
Cuogne, fabricant d'instruments aratoires, b
Langemarck.
Vandermeerscb, fabricant d'iostrunieDts ara
toires, b Kemmel.
Boudry, ouvrier agricole, b Dickebusch.
Vincke, ouvrier agricole, b Comines.
Sont nommés dans l'arrondissement d'Vpres,
membres et suppléants des membres du conseil de
milice pour la levée de 1862
Président, le sieur Beke, membre du conseil
provincial, b Ypres.
Suppléant, le sieur Boedl, membre do conseil
provincial, b Ypres.
Membre, le sieur Keingiaert de Gbelnvell,mem
bre de l'administration communale de Gbeluvelt.
Suppléant, le sieur Deroade, membre de l'admi
nistration communale de Comines.
CHKMIN DE FER DE TOURNAI A LILLE.
Pararrêté royal du 15 février, le délai fixé par l'art.
4, 2, de la convention relative b la concession de
la partie belge d'un chemin de fer direct de Tour
nai b Lille, annexé b l'arrêté du iâ octobre 1861,
est prorogé de deux mois.
NOUVELLES DIVERSES.
Un sermon de charité sera prêché par le R. P.
Sniaelen de la Compagnie de Jésus, mercredi 26 de
ce mois, b 5 i|2 h. du soir, en l'église de Saiut-
Martin.
On nous écrit de Poperinghe, le 21 c'
Les houblons de la récolte de 1861, sont cotés
aujourd'hui de fr. 135 b fr. i4o les 5o kilo
grammes.
Jusqo'b nouvel ordre, le passage de bateaux b
l'écluse.de Soesinghe est interrompu, et les eaux
du bief inférieur du canal d'Ypres b l'Yser ont été
baissées d'urgence jusqu'à om4o en-dessous de leur
coté d'été.
A ce que nous apprend le Beunen-Courant,
l'enfant dont nous avons rapporté l'étrange histoire
et qui avait erré pendant plusieurs mois dans les
Flandres jusqu'au jour où un brave cultivateur de
fallait céder aux malheurs qu'un seul mensonge
avait attirés sur elle.
Ma sœur, dit-elle b Pulchérie, oserais je
vous prier de ne point m'abandooner jusqu'au
moment où je devrai m'éloigner de vous pour
toujours? Vous ne me refuserez pas cette g'âce!...
Moi vous quitter! répondit la soœur de
Théodose; rassurez-vous, mon enfant! Je vous ai
jusqu'ici servie de mère... je ne veux point cesser
d'en remplir les devoirs... Venez, Eudoxie; car
moi, je connais votre ionocence.
Pardon, madame, si je dois ra'opposer b vos
desseins, dit en s'incliuanl devant Pulchérie celui
qui avait apporté la lettre de Tbéodose; mais
l'empereur désire que vous ne sortiez point de
votre appartement, jusqu'à ce qu'il vous fasse
connaître sou bon plaisir.
C'est faux, ce que vous dites là! s'écria
impétueusement la princesse.
En voici l'ordre écrit, madame.
Et le favori employa un parcbemin revêtu du
sceau de l'empereur.
J'obéirai, dit la princesse, en tournant le dos
b cet homme méprisable.
Les deux sœurs, après de touchants adieux,
se séparèteot en pleurant.
Pour être continué.)
Zelzaete le recueillit généreusement, ce pauvre
enfant vient de retrouver sa famille b Gand même.
Nous avons eofiu l'explication de cette fameuse
disparition. Henri de Cuyper est le fils d'une jeune
fille de Smetlede qui s'est mariée depuis b Gand.
Elevé b la campagne, le jeune Henri, qui vint
rejoindre plus tard sa mère, ne put s'habituer b la
ville et un jour il s'enfuit pour aller respirer un air
plus pur. Probablement a-t-il été mal accueilli b
Smetlede,car il ne fil que passer par cette commune,
et depuis on perdit b peu près sa trace jusqu'au
moment où nous le retrouvons b Callemaus'putte,
hameau de Zelzaete.
Le Journal de Charleroi se fait l'éditeur de
l'histoire qoe voici: Au dernier tirage au sort
qui a eu lieu b Gosselies, un jeune homme entre
dans la salle où l'opération a lien, prend un
morceau de craie et écrit sur la porte le n* 56. A
l'appel de son nom, il dit au président: Monsieur,
je vais tirer le n* 56. Puis il plonge ia main dans
l'urne et en tire le n* 56 annoncé!! Ebabissement
do public.
Ce jeune homme avait rêvé la nuit précédente
qoe ce oOméro se trouverait au fond de l'urne,
dans le coin de droite. Inutile de dire que s'il l'y a
été prendre, c'est parce que c'était uo bon numéro.
Ce fait, si incroyable qu'il est, nons a été
garanti par plusieurs témoins.
Un nouvel exemple de la mort de Philémon
et Baucis vient d'avoir lien b Liège. On a euterré
dimanche deux vieux époux, mariés depuis 61 ans,
et qui, ensemble, avaient 170 ans. Ils sont tombés
malades le même jour, ont été administrés b la
même heure el sont morts eusemble. Une foule
nombreuse assistait b l'enterrement de ces deux
vénérables époux que la mort n'avait pas voulu
désunir.
Une feuille anversoise rapporte le trait sui
vant Le navire américain fValler Scott, arrivé
ce matin de Callao, se trouvait b peine en rade qu'il
fut accosté par une nuée de bouchers, de cordon
niers, de logeurs et de fournisseurs de toute espèce
qui venaient faire leurs offres de service. Cette
foule empressée entravant la manœuvre, le second,
pour se débarrasser de ces importuns, ne trouva
pas de meilleur moyen que de faire jouer ses pom
pes et d'inonder les solliciteurs, qui s'empressèienl
de regagner leurs embarcations, a
Marseille, 21 février.
Aucune maison grecque n'a reçu des détails de
l'insurrection qui a éclaté b Nauplie.
A Athènes, b la date du i4,00 savait seulement
par le télégraphe que l'ambassadeur de Frauce, qui
avait reçu des renseignements officiels, avait retenu
le paquebot postal pour envoyer des dépêches qui
arriveut aujourd'hui b Paris.
Des mesures de précautiou ont été prises b
Athènes où des arrestations ont eu lieu.
Les insurgés sout maîtres de tout le matériel et
de la place forte de Nauplie.
Athènes, i5 février.
Un régiment stationné b Argo, s'est joint, dit-on,
a la révolte. Un vapeur est allé b Nauplie prendre
des renseignements; les iusurgés se sont opposés au
débarquement.
Le roi avait l'iolention d'aller b Corintbe pour y
rassembler des troupes. Les insurgés demandent un
ministère qui ne soit pas eo opposition avec la
représentation nationale, chargée de réformer la
Constitution. Athènes est tranquille; cependant
quelques arrestations ont été effectuées par suite de
lettres saisies.
New-York, 6 février.
Les nouvelles du Mexique annoncent que la
désunion intérieure est terminée; tous les partis se
sont coalisés pour résister b l'invasion étrangère.
L'expédition du général Burnside est toujours
enveloppée de mystère; on n'en reçoit aucone
nouvelle définitive.
La chambre de commerce de New-York a adopté
b l'unauimilé la résolution de sootçnir le gouver
nement on acceptant le papier monnaie. La Tri
bune assure que M. Lincoln et le ministre de la
guerre prendront le commandement de l'armée le
général Mac Lellan commandera le Po:omac.
Le consul américain d'Honolulu est arrivé b
Washington, annonçant que des agents ont été
envoyés eo Angleterre afio d'hypothéquer les îles
Sandwich au gouvernement anglais.
Francfort, 19 février.
Un combat a eu lieu dans les rues de Muuich
entre des soldats de l'artillerie et de la cavalerie.
La gendarmerie étant impuissante b séparer les
combattants, l'intervention d'un régiment a été
indispensable.
On parle de 3o soldats blessés de part et d'autre.
La garnison a été consignée.
Un effroyable accident est survenu mercredi dans
la mioe de Bryu-Gwiog, dans le Flintshire. L'eau
s'est précipitée dans la mine, au niveau de i32
mètres, et soixante hommes ont péri avant qu'on
pût leur porter du secours. Il y en avait onze de
mariés avec femmes et enfants. Plusieurs d'entre
eux sont parvenus b se sauver b l'aide d'échelles,
quoique l'eau tombât sur eux avec une grande
force. [Observer.)
Le Morning- Chronicle du 13 février dit
qu'un boucher, nommé James Robinsoo, vient de
mourir b Statfield Steath Essex. Il pesait 432
livres anglaises; son corps avait 70 pouces anglais
de circonférence, et ses jarretières mesuraient 22
pouces.
On annonce, dit le Courrier du Nord, que
la fabrication des timbres-poste de 2 et 4 centimes,
si impatiemment attendue par le commerce, est
enfin commencée. Les premiers sont violets, et
ceux de 4 centimes blancs avec effigie jaune d'or.
Ou s'entretient beaucoup dans les casernes,
ici comme ailleurs, dit le Propagateur, de Lille,
de la création de jardins maraîchers affectés au
service des corps de troupes.
Les jardins du camp de Châlons serviraient, b ce
qu'il paraît, de modèle. Dans celle hypothèse, il est
b présumer, d'après les résultats obtenus, que
bientôt toutes les villes de casernement auront leur
jardin qui serait cultivé par les soldats de la garni
son et dont les produits seraient employés pour le
service de l'ordinaire.
L'hôtel de la Paix, au houfevard des Capu
cines, effacera sans doute tout ce que l'imagination
peut rêver de plus gigantesque dans ce genre. Ce
vaste caravansérail, clef en main, reviendra b la
bagatelle de 19 millions. Les corridors, les escaliers,
les appartements nécessitent l'achat de 4o,ooo
mètres linéaires de tapis de toute espècequelque
chose comme dix lieues.
Cent vingt fenêtres b chaque étage sur les
façades seulement, sans comprendre celles qui s'ou
vrent sur les cours intérieures. La salle b manger
sera disposée pour 3oô couverts seulements; l'ar
genterie Ruolz, nécessaire au service de la table,
coûte 5oo,ooo fr., y compris le prix d'an surloot
de i5o,Ooo fr. Il y a 45o chambres b coucher, sans
compter les salons, cabioets et vestibules joints aux
grands appaiternents.
Les 5oo pendules de ces chambres et salons
seront réglées deux fois pa- vingt-quatre heures, b
minuit el b midi, par une horloge placée dans la
cour d'honneur. C'est par l'éleeti ictté que s'opérera
cette régularisation de la marche de toutes les