REVUE POLITIQUE. 45me Année. Samedi ler~Mars 1862. No 4,634. IOU1T9I ff» R» 9n BUREAU Y prèsriie de Lllle} 10. édition i Mercredi et Samedi. LE lii.i t III 1 11.211 ■■':3 euh v"--oi>q ni s isiitirii a' iq juuoun iitiui e;l> I HK!I 9 FOI CATHOLIQUE. CONSTITUTION BELGE. Itiivbnil lii;) 1; lot i io jibIÙ oail laioisb ni iiu !.'e Sfeîiu ,rii 1 L -j - de 'Ji ,*rivnA'h tiioè nO ttodll (uni 92 il- ttb en.» titilu PRIX D'ABONNEMENT 3 f y f 1 11- f) Pour Ypres i 0 fr. par au. loi t; hhiiImiV -i1 A QUIltfl Pour le Uehor. i ïLfr. S* e* R 1VIIIU 93 91) ellli;llI9 Dllia par an. Ml) - ,1 -, l V Il q nue otie !ii9ui9i«iii9(ni!ii èi-tj iists'e ou ■al i! àin liii m m 19 iH)ilB3tn!mi oc e 13 «0 li i .qii'isiV iib p mi al 9iip lui Le prince Napoléon a de nouveau pris la parole au Sénai. Cette fois, c'était pour piotester contre certaines parolés échappées M. de Boissy. t)n a levé au sein du Sénat, s'est écrié le prince, le dra peau de la branche cadette en face du drapéàti de la branche aînée. L'année dernière, j'ai déjà protesté contre de semblables insinuations. Je répété de nouveau que je veux défendre l'Empire constitutionnel et libé ral. L'Empire peut supporter la liberté, mais là liberté doit s'exercer daDS l'ordre établi par nos institutions! Que d'autres l'oublient, c'est possible; mais moi', qui m'en souvenais alors que le prince Louis- Napoléon était on prisonnier oùPexilé,' je m'eD souviendrai d'autant plus aujourd'hui que mes devoirs in'aWacbent l'empereur et son fils, et que ces devoirs s'accordent avec Un dévouement de vieille date et une affection qui ne s'altérera jamais. Quant aux insinuations dirigées contre ma personne, je Suis décidé n'y répondre que pal" le dédain. Cetie déclaration passionnée, qui paraît avoir agité en sens divers les membres du Sénat, a été snjjde^de disconrs par lesquels M\1. Charles On pin les Cardinaux Morlot et Mathieu et le comte de Ségur-d'Aguesseau ont pris la défense de là Société de Saint-Vincent de Panle. Le télégraphe de Paris a apporté avant-hier matin lè nouvelle la plus importante le ministrè de l'instruction publique a suspendu, jusqu'à nou vel ordre, lé cours dé M Renan. On trouvera, exposés notre Bulletin télégraphique, les motifs «tir lesquels s'est fondé M. Rnulland pour pren'dre cette mesure. On écrit de 8erlin qu'il a été proposé, dans la commission chargée de l'examen du budget de la guetre, de réduire de i,5oo,ooo thalers les crédits demandés par le g u«ernement. Le ministre de la guerré et le commissaire do gouvernement défen dent leurs crédits avec énergie; mais la commission est composée aux deux tiers d'hommes do parti progressiste et le ministère aura de la peine 'a faire maintenir ses chiffres. La ieconuaissance du royaume d'Italie n'a pas encore été signée par le Roi de Puisse; mais d'apiès la Galette d'Aus,sbour%, elle aurait été résolue par le cabinet sous certaines réser»es en ce qui concerne les prétentions de ce royaume une enensiop ultérieoie. Toutefois, la Galette doute que le roi Guili- laume se détermine sanctionne) celle résolution an moment où la question de la Hesse Électorale et cdle du Holstein font <lésier vivement un rapptoc bernent entre l'Autriche et la Prusse. La commission de la Chambie des députés de Berlin, cliat gée d'examiner les pi opositions relaliv es la question fédérale, s'est téiinie le 24 fé»rier. Le couite de Bel nstoi ff. qui y assistait, non seulement a pris la pamle, niais a déposé une déclatatiuii écrite. 0 après nette déclaration, le gouvernement prussien, se référant aux dernières notes publiées, proclame dé nouveau la nécessité d'une union des États allemands arec représentation parlementaire, l'effet d'assurer l'unité de direction dans les afTaire| J*iy^fjr«s^e/| e' moyens pour arriver a uo' le) arrangement doivent ête réseriés la li,bre entente des parties intéres sées, el il n'est,- par conséquent, pas possible de tracer d'avance des limites cette union. Le ministère' s'eSt* rallié 'outérléiiiénl an sysièriie soù- iénu par la fraction constitutionnelle quia pour chef M.ifiïab'o'w'.'' "0? 'jh Les dernières dépêches d'Athènes notés' apprèn'- neut qtie- l'insurrection n'est pas ëôcd/e étonfiaè en GVèfeélt'm mouvement a écfité' Ti îpoli'tzà. Toutefois, les troupes royales qui s'étaient 'àékù- cées vers Nau'plie, jusqu'à la distance d'uu quart B'hfeùVèl^bloqcaî'éirr cette vîHè'prrltVirVlfl'jjlr mer. On'afiuoiifcéqué le gouvernement vafâtreoue lévëé dé itotipès en masse. Le Mobàdier arreçu des nouvelles assez gravés de la frouiière du Maroc. Désireux d'eu fitiîr a'vec l'Éspagoe el d'exécuter les stipulations du traité de Madtid l'empereur Moitley - Mohammed alitait envoyé d'eux perso nages influents de l'empiré, siiiiis d'uiiè' escorté notubréuse, pour engager les Gtielaîaj qui occupent la'portion du territoire cédée l'Espàg'rte, se retirer. Voici la réponse que les iriliits atfraiéii'i faite aux envoyés de l'empereur Si le Sultan èh personne viênt dans notre pays la tête de son armée, nous prend nos richesses ei rtoliV exterminé il1 pour ra faire ce qu'il vottdta. Quant nousbous ne cérfeYonS jamais une par celle de notre terrain,'à'àrii^ins que"d'y être coù- tramts'p'àWei^àriifèi. 'itî" Le pays occupé par les G'tiélnïà est la partie la pltisf belle et fàt!plus fertile du finoral marocain il nous paraît douteux que l'empereur du Maroc fasse la guerre ses sujets pour l'es forcer céder ;e territoire aux Espagnols. ce Une dépêche de Marseille annotice qoè le gou vernement turc a donné rniss'on une maison de Londres de négocier uu emprunt de deux cent cinquante millions. On prévoit Coristantinople une modification ministérielle. En Asie, le fanatisme se réveille. Lés Turcs ont insulté la croix da'tiS la ville de Van,'en Arménie; la population s'est ruée-contre eux; nn'é lotte ter rible s'est engagée, et les chrétiens se seraient em parés de la citadelle.'Le nombre des victimes a été .de mille des deux côtés. A Le gouvernement fédéral a fait arrêter WasL hington le général Stoiie, qui commandait, il y a quelques mois, Hnll's Bluff, lorsque les troupes sous ses ordres éprouvèrent une défaite, imputée a'dt utile die Ut la trahison du général. Les faits qui sont reprochés sont excessivement graves. On.' l'àc- cuSe notamment d'avoir compromis ses troupes eu les engageant, sous prëiexte qu'il en avait 4eçii l'ordre du commtlnrl'aiit en chef de l'armë^J daiis des positions où elles devaient être nécessairement prises ou détruites. Le général est renvoyé de»aot un conseil de guerre, Son -arrestation a provoqué de vi ves inquiétudes parmi uti certain inonde, et on parle de nouvelles arrestations qui se ratta chent cette affaire. Nous avons ries dépêches de Pékin du 18 jan vier. A cette date, on venait d'rjppiendre Ja ptise de Nfiig Po et les hqtrtbles cf.poutés cotumises danà''eëfte"ville par lés rebelles. Ges faits bvaieot ^fiVdnit'utie vivfe imptessirin sur le gouvernement tfhiÀolrf,1'qui 'venait d'urrfofiriWl'armeinebt d'uùe •rfivrsroil de joriques de guerre'pour aller reprendre cette place maritime, uue des plus impôriaote's de la Chine. - r -ru \ntixuuV ti.l - Le» relations entre les représentants des grandes puissances et le gouvernemeiit du jeune empereur élaienertoujoors excellentes.'Le prince 'Kong, en sa qualité :de; Tégeot,' venait.rde consentir uue convention additionnelle très-avantageuse- pour le commçrse étranger,!. Cette couaeutioo devait être procbaiiteoienl signée par lui. t - 1 9 liiivr. ail t-i,.1 11.1 i! 1b Aprèsj np discours de M. le ministre de l'inté rieur eu réponse M, Det hamps et un discours d$ M, ,||tj.Otunorlipr, la Çhanib;e.,a n!os le déb«l relatif la jutisprudçnjçe admjnis.tr^i.ve suivie dao$ l'exéciution de la loi de «8»2 gur l'insUuctipq prjriKtire. 0» a abordé^nsuite l'examen des articles du chapitie du budget de l'intérieur quncerDaaj pe Wt Gw'Iety a dé^e- loppq t'atuend,eineiit par lequel il propose d'eley.e,o le jraitemeut des instituteurs.primaires au p^yen d'une., augmentation de crédit repi éseutaut peu près 700,000 fr. inp .ejiiiitbqatz ,s3Asd »»t j*>- a nodliuD La seau ce ue la Unatubre a encore roule- tout iatpû b jlhufi Î8r/i'î ttj'î.u 1 Si II Q 1 ru s eniiere jeudi sur I article 99.au buJgef de I inje- 'if!-, 1 ~>.riffiil» iis,i -.i rieur relailt a I pisti tiction ptituatre. Plusieurs oraieuts ont été entendus. Ou a ùtscuté sur l'au- I) roui y 11 gqieulatioù de t45,ooo fiants proposée pour le développement de l'enseignement tiormal primaipe tveloppeiuenl et sur ÉamendemeDi de M. Guillery tendant augmenter d'environ 700,000 fr. le crédit destine V I 9 au traitement des instituteurs. îifi'C UO ,gl.' i i\ Le corps électoral de Bruxelles procédé jeudi la nomination d'un sénateur en remplacement dé M. Sentit). Sur-7 18 votants, 672 sofftiigès étaient valables. M. Bischoffsheiin en a obtenu 669 et a été proclamé sénateur pour i'arrondissemeiit de Btuxelles. ,13301 La Chambre a voté hier le budget de l'intérieur l'unanimité des 77 membres présents, nprès avoir rejeté, par 5t voix contre $i el 2 abstentions, l'amendement de M. Guillery, qui,proposait d'aug menter de 700,000 fr. le C'étlil destiné au tiaile- rueul tles instituteurs primaires. Ce vote a été pré cédé d'un discours de M. le ministre des finances, d'une réplique de M. Guillery et de quelques ob servations présentées par M. Valider Douckt contre l'atneniléUienl. L'assemblée s'est ajournée ensuite' au mardi 1 1 mars. i i' NÉCROLOGIE. t'Hier psI décédée Biuxelfes* chez son gendre M. Vaodersiicbeleii, niitiistre des.travaux publics, Mm° Kir min Rngier, née Félicité De F'jes, femme du; ininistre. du Roi des .Belges Paris, moi te gldtf&ifâpJ^ftyjVulrl I» Joi 1 un 3in a| 1H, 1119112 NOU V ELLES'ÉlVKRSfS. 13 air. - -.-f! De fausses pièces de 20 centimes en nickel circulent, Velviers, a p'c une cet làîii'é profusion. Elles su<il eu plomb mélangé, uni la couleur terne et le sot) de oe uipial er sont d'ur.e exécution nès- grossièt.e. Uaj les diswl litouléev dans,l'argile. liutt'aon téo m iatsiiqoiq 29itê^jM^4éf^Ar»Jl/[

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Le Propagateur (1818-1871) | 1862 | | pagina 1