45me Année. N 4,635. rw'pti^nehor" CATHOLIQUE. CONSTITUTION' BELGE.f 1 REVUE POLITIQUE. BUREAU Tprea, rue 4e Lille, I i ÉDI'riM l Mercredi et Samedi. •j.;: S H3Î 9>ina ,Z9 -"'•'I '"P 19 *91 i i.irïif/ .a:»!!!-.»! ua aaiy 31MI li .i] OOOfl sb SIIIIIIOZ tii iU »0i! 19191(11 gfBftffllf ,L t-b PRIT ;b'AB0N!1EMïî!T 1 'ibîiouiab jmii <1 iiiwae Pour Vprea t fr. par an. i "I ib!; r M;àb s irij àîot;:i 3:>)t»|ifff' inuil ito» i J11j 9 ""'l 3Ï10f f' j? J Il 9 *19 1i» i"^ 1 9 tP si 961 9 i il' il ia mlaa ne mil r,l Mi auslM "I .g tea-iviu eijjavjoM ?ii ài l .i i - r La nouvelle de la démission du ministère italien se confirme. Non-seulement M. le baron Ricasoli a présenté au roi la démission collective du cabinet, mais dëj'a M. Rattazzi a été appelé auprès de S. M. Selon VOpiniune, de Turin, le motif principal de la retraite do ministère ést qu'il régnait dans son sein des opinions contradictoires et des dissidences nombreuses. b' Qoelqu'iotérêt qui s'attache, h Paris, aux di^u eussions du Sénat sor I* question romaine et ti l'incident du rapport de la commission du Corps législatif sur le projet de dotation du comte de Palikao, la plus grave préoccupalioi/do moment se rattache b la manifeStatibn des étudiants. I.a Constitution' d'un nouveau ministère itàlietl aura suivi de bieb près la démission de M.' Ricasoli et de ses collègues. O'âprès les dépêches de Turin d'avant hier-, 'devaient figurer dans la combinaison de M. Rattazzi, Cialdioi, Pepolo, CardoVa, thrpfétîl et Meoabréa. Les dépêches d'hier malin confirment ces indications et mentionnent M. l'amiral PèrsUno comme appelé au département de la marine; M; Maocinib celui de l'instruction publique; le député Mouzaui était ailé Florence offrir le portefeuille de la justice h M. Foggi. Garibaldi a eu une con férence avec M. Rattazzi. ji Telles sont les informations les plus fraîches relativement la formation du cabinet iialieu. La combinaison doit déjà en ce moment être com plétée; c«r I® joumol l'Jm/iV d® Tiitin. assore ans M. Rattazzi et les principaux ministres out prêté serment eutre les mains du roi dans la soirée d'avant-hier. Dans la séaoce duSénat d'avant hier, M. Billault a exposé la politique du gouvernement impérial quant la question romaine. Le ministre s'est ex primé en termes vifs au sujet des cardinaux et de l'entourage de Pie IX, mais a déclaré que l'occu pation de Rome devait être maintenue. L'Adresse du Sénat a été volée par 126 voix contre 6. L'agitation augmente en France, de nouvelles arrestations ont eu lieu b Paris. C'est le Monittur universel lui-même qui nous l'appreud en auuou- çant que des meuées coupables ont été découvertes, que les auteurs de ces meuées sont arrêtés et que la justice est saisie. Le démenti donné par le Moniteur la mort tra gique qu'un des étudiants aurait trouvée ces jours deruiers dans un rassemblement, n'a nullement calmé les esprits. S'il a été impossible d'organiser avant-hier la manifestation annoncée, on ne s'est pas laissé décourager, et l'on prépare pour demain une démonstration h la manière polonaise, le crêpe au bras. Tellement grande est l'émotion, tellement profonds sont les froissements de la jeunesse universitaire, tellement sérieux apparaît le mouvement, que le Moniteur intervient en termes menaçants. Le gouvernement déclare que le ministre de l'instruction publique a prévenu le vice-recleur que les étudiants qui participeraient h un attroupement quelconque, seraient immédiate ment expulsés de l'Académie de Paris et privés de leurs inscriptions. La commission militaire de Francfort, chargée par la Diète de l'examen des propositions dis tinctes dé J a Prusse et dii Hauo»ré Concernant l'établissement d'un système de défense sur les côtes des mers du Nord et de la Baltique, vient, après de longs et vifs débats, de communiquer son rapport l'assemblée. Ce rapport, longuement motivé recommande s la Diète.la nomination d'un comité qui devrait se réunir Hambourg h l'effet de parcourir successivement-tout le littoral des de»x mers et de dresser un plan complet de défense auquel ^er^jt joipi uu dévia,estimatif des dépenses qu'auraient h supporter tp»s les Étais de la Coq* fétlçration, prjçportiopuçllejmeut b leqr population. Comme on le voit» il.n'est pas dit un moi; dans ce rapport, du projet par lequel la Prusse recom mandait si chaleuieusemeul, eo juin et en juillet dernier, Ja construction de ôo chaloupes canon nières dont les frais primitifs et l'entretieo seraient supportés par elle.et les villes auséatiques. Aussi lé résultat du travail de la commission est- il considère' comme un grave échec pour ia cabiuet de Berlin, Une déclaration précise de M. de Bérnstèrff; faite la commission chargée de la questlAn-de lia réforme fédérale vient de dégager cet té'question des obscurités dout l'avaieut enveloppée tant'de propositions contraires. La Prusse veut la forma tion d'une union restreinte d'États allemands au sein de.la Confédération, et juge utile, pour Feu- Semble, que le cpruuiaudeuieut militaire supérieur et la represeutatiou l'intérieur soient réunis dans la présidence de cette untou. Quant la soluliou des questions de droit pu blic intérieur. le BHU.aeVHMKK.nV rte H..hn ■<ô<->lan)R une représentation parlementaire des Erais- iute- ressés, qui serait placée b côté de la présidence. Une dépêche particulière de Trieste, du 1" mars, oqus appteud que, par suite d'ordres réitérés veuusde Vtenue, ou pressait activement les travaux de tiausformatiou de la Hotte autrichienne, com mencés il y a trois mois. Les dépêches du Mexique du 38 janvier annon cent que les négociations se pouisuivent eutre le gouvernement du Mexique et les plénipotentiaires alités. Les commandants en chef demandent que i3o millions soient payés aux puissances, et que le président Juartz établisse qu'il est eu mesure de garauttr la trauquillilé des uatiouaux et des éirau- «Kmart losinâgni an ,eur. moi» s H Si l'ou en juge par le mouvemeut de patriotisme qui a éclaté autour du gouveruemeui, celui-ci remplira aisément celte dernière pariie des Condi tions de la paix. Eu effet, d'après les mêmes dépêches, chaque proviuce a fourni au président le double du couttcgent qui lui était demandé, et le général Uiagua commandant l'avant-garde a vu son armée atteindre en quelques jours un chiffre con sidérable. Ou croit Juarez très-disposé h traiter sur des bases honorables; il demaodera senlemeul que les conditions do payement de la dette soient échelonnées de manière b ne pas empêcher le libre jeu de l'administratioa publique. T H .J chronique judiciaire. 0° sur Sua .'ri tnsn mp roniz g» mu mm. tini, •juriuod u? UNE GENTILLESSE DE PERRUCHE. »L U«J des jours.du moisd'a«,rilii,86iLefèvrqétaâtfdao? sorti jardin, afc,viJ!age„L#»allpis, avec sa peiite.filU, âgée de vingt-«fi mois environ. Tout S coup une perruche vint s'abattre aux pieds de Feulant,. elle pouvait lui faite peur on mal. M^'. Lefè«j«Kvoulut ebasser l'qisea«,i'«iais1jceJt»i-^i,t;!préUtid-elJei, la tnordfl <f l'iudex dq'la main droite. Il résulte d'éa certificat el|e délivré en juin dernier par M* Steio, docteur eo médecine de l'Université dé Uyd«,el.d* Moscou, .autorise' par arrêté ministériel spécial h exercer-ton art es France, que M"*» Lefèvre, par suite de celle morsure, a été malade pendant detur mois d un paoari grave -avec phlébite et angiolen- oite du bras droit jusqu'il! l'aiselle; que plusieurs abcès se sont fot»ési,que cette maladie a: mis sa i»jef ,en danger,,! efi que .ce n'est qoie par un traitement long et .douloureux qu'elle 4 eu la «ia sauve...,, r - - ,j f,,/, j,j -ji;.,,;«,11M i;i-.,ioir Dans ufi second certificat, èo date du mois de uoveaibre suivaol, le médecin déclare que M** Lefèvre est toujours malade et qu'il lui donne a ss i $iû m ew i ses' s» ip s,: »n,qo'rlJe nfa pas «nco'epu se remettre des suites de son pauari et de sa phlébite brachiale; qu'elle ne peut plus se servir de.l'index de la main (droite b cause de l'abolition du sens du tact et de la difficulté des mouvemeuis articulaires des phalanges. C'est dans ces circon stances que les époux Lefèvre ont formé une demande de 5,000 fr. de dommages - intérêts llr.nl nomination ecclésiastique. M. Nyssen est nommé curé b Btkeghem. -.«.o.r.c la ner- ruche. 1 M° Elie Pailler, avocat des demandent», réclame l'application de l'art. 1385 do Code Napoléon, au* termes duquel lepropriétaire d'un animal est responsable du dommage qu'a causé cet animé), soit qu'il fût sous sa garde, soit qu'il fût égaré oi échappé. Les époux Fortin auraient dû tenir leur perruche eofermée ou éttacbéé, et be pas la laisser libre dé franchir le mur qui sépare leur jardin de celui des époux Lefèvre, leurs voisins. Tdol an moins fa prndebce leur commandait-elle de sur veiller avec une extrême attention un animal qui n'est jamais complètement apprivoisé. LéS époux Fortin ne sont pas même fondés b invoquer l'exéosè banale tirée des nécessités de leur profession, puis qu'il s'agit an procès d'un Animal de luxe; il n'est que juste qu'ils réparent les conséquences fâcheuses de leurs fantaisies. utiiq M' Malaperl, avocat des défendeurs, ne conteste pas que la perruche ait pénétré dans le jardin des époux Lefèvre.Quant b la morsure qu'on reproche b cet anîmal et surtout quant b la maladie qui en aurait été la conséquence, rien n'est moins cétèain; les demandeurs ne foot pas la preuve des faits qu'ils allèguent. Quand bien même M™' Lefèvre aurait été mordue, il oe-s'ensuivrait pas qire les accidents survenus depuis cette morsure, b coup sûr insignifiante, en fussent le résultat. Ces accidents d'ailleurs ne sont constatés que par des certificats émanés d'un médecin étranger; ce sont des certi ficats de complaisancen jls ce peuvent satisfaire la religion du tribunal. Après une comparution des parties b l'audience, le tiibuQal a condamné, les époux Fortin b payer

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Le Propagateur (1818-1871) | 1862 | | pagina 1