Étude de M» BOSSAERT,
ALLKIIBLSTE
ESPAGNE.
PRESSE.
ALLEMAGNE.
AUTRICHE.
GRÈCE.
AMÉRIQUE.
AVOCAT A TPRES.
EXTRAIT en conformité des art. 872 c. de
proc. et 92 du décret-tarif du 16 février
18°7.
Par Jugement en date du 14 mars cou*
ranl, le Tribunal civil de.première instance
séant Ypres a prononcé contradictoire*
ment 1* la séparation de corps, 2* la sépa*
ration de biens principale et isolée, entre
dame HORTEiNSE ENGLEBIN, demande-
resse, et le S' EDOUARD DEGLIMES, ex
employé aux ponts et chaussées, dernière
ment domicilié Ypres, défendeur.
n. BOSSA ERTj av'.
Ypres, ce 19 Mars 1862.
GELEGEN TE YPRE,
OPEN8AERLYK TE KOOPEN.
Eeneu BLOK VAN LANDE, Lestaende in
HOFPLAETSALLERBESTE ZAEILAN-
DEN EN WEIDEN, te zamen groot, volgens
cadasler, 15 H. 49 A. 36 C., gelegen op het
builengroudgebied van Ypre, wykS'-Nico-
laus; palende byzonderlyk van zuiden aen
den sleenweg van Ypre naer Dickebuschen
van ooslen aen dengenen naer Vlamer-
tinghe.
Tbansuilmakendeeene HOFSTEDE,
gebruikt door sieur Pieter Devos, eigenaer
der Gebouwen, met regt van pagt tôt
October 1863.
Verdeeld in 23 koopen, waervan ver-
scbeide zeer gescbikt voor Bouwgronden
eo Hovingen.
Den INSTEL zal gebeuren binnen de
stad Ypre, in de estaminet het Parnassus-
Hof, op de Lentemarkl, ZATURDAG 5"
APRIL 1862, om 2 uren namiddag, door
het ambt van den Notaris VAN DER-
MEERSCH, te Ypre.
En sortant de la Bassiliqne, l'ambassadeur s'est
rendu au palais du cardinal Matteidoyen du
Sacré-Collège et arcbiprêtre de Saint-Pierre. Celle
visite est également prescrite par l'étiquette de la
cour pontificale et les souverains eux-mêmes n'en
sont pas dispensés h leur arrivée parmi nous. La
dignité de cardinal est si élevée que le Sacré Col
lège traite d'égal égal avec les puissances d'ici-
bas, par l'organe de son doyen. Le cardinal Mario
Mattei est oé en 1793, Citià di Pergola, et a été
créé dans le coosistoire du 2 juillet i83x. C'est le
plus âgé des cardinaux-évêqoes.
Le cortège de l'ambassadeur de France n'est
rentré au palais Colonna qu'à 2 heures de l'après-
midi. Hier soir, aujourd'hui et demain, illumina
tion de la place des SS. Apôtres, de la façade de
l'ambassade, et splendides réceptions.
On lit dans El Contemporaneo, de Madrid
Il n'est pas vrai, comme l'ont annoncé quelques
journaux, que le comte de Flandre doive épouser
la fille aluée du doc et de la duchesse de Montpen-
sier. Le duc de Brabant, frire du comte et fils aîné
du roi des Belges, vient en Espagne pour y
rétablir sa santé.
L'auteur d'un vol de go,Ooo tbalers commis
Berlin cher le comte Blankensee est découvert.
C'est le fils du pasteur S. de Baodow. Le pasteur
ayaot été changer 800 tbalers en valeurs, chez un
banquier de Francfort-sur-l'Oder, on en avertit la
police de Berlin; et comme le fils S. était connu
pour mener nue vie déréglée et contracter des
dettes (il étudiait la théologie l'Université de
Berlio), ils furent arrêtés tons les deax et le père
amené Berlin.
On écrit de Francfort Le grand tir allemand
qui doit avoir lien ici pendant l'été prochain sera
une fête grandiose. Les souscriptions recueillies
dépasseot déjà lasomniede 80,000 flotios(22o,ooo
fr.) Des invitations seront adressées aux sociétés de
tir étrangères.
Ce qui intéresse le plus les détenteurs étrangers
de fonds publics autrichiens, dans les nouvelles
mesares financières proposées au Reichsraih, c'est
l'aogmeotatiou de l'impôt sur le revenu. Ainsi, les
coupons des emprunts, qui perdaieot 6 pour cent
par cet impôt, en perdront 7, et celui de l'emprunt
national, par exemple, qoi se payait 5 florins, ne
vaudra plus que 4.go. (Gaz. de Cologne
Un acte audacieux, favorisé par l'ignorance
et la pusillanimité des victimes, est rapporté en ces
termes dans une feuille autrichienne Le bruit
s'étant répandu qu'un trésor considérable était
caché dans le voisinage d'une tuilerie située près de
Ravolebauseo, cinq paysans s'y rendirent dans la
nuit du 2 au 5 mars pour lever ce trésor.
En conséquence, ils tracent nn cercle «nr la
terre au moyen de deux cents pièces d'argent de 1
fl„ et l'un des Chercheurs d'or procède la céré
monie de la conjuralion, vêtu d'un tinoeuil et
tenant en main un livre magique. Déjà ses compa
gnons avaient déclaré vouloir lever le ttésor en
billets de banque, quand une détonation se fait
entendre. Au même instant, deux figures noires
portant des cornes se précipitent sur les paysans, et,
se mettant en devoir de les rouer de coups, les
obligent prendre la fuite.
v> Les deux diables, au lieu de chercher le trésor
caché, se contentèreot d'emporter tranquillement
les 200 florins des cinq campagnards!... a
Voici la note de IOsldeulsche- Post dont la
télégraphie noos a fait connaître la substance:
La révolution militaire en Grèce, loin d'être
comme l'annoncent certains rapports d'Athènes et
dej Trieste, réprimée par les forces royales, est
plutôt dans toute sa force.
Une dépêche télégraphique, arrivée lundi soir,
annonce qu'à Syra, l'une des villes les plus impor
tâmes du royaume, il a également éclaté nne
révolte militaire.
Syra est une des principales places commerçantes
de la Grèce. Quoique l'Ile n'ait que deux milles
carrés d'étendue, sa position, le magnifique port
d'Hermapolis, sa capitale, qui compte elle seule
4o,ooo habitants, en fout la place de commerce la
plos importante l'est de la Méditerranée. Eile est
«ne station principale des paquebots entre Con-
stantinople et Marseille. Son exemple sera donc
puissant, et l'on espérait dans le camp du roi que
J'iosurrection se bornerait Nauplie, voilà cet
espoir détruit et la situation du roi et du royaume
de plus en plus menacée.
La dépêche ajoute eo termes très-positifs que
des influeuces italiennes se sont manifestées direc
tement dans la révolte de Syra.
La ville de Nauplie, où s'est concentrée
l'insurrection grecque, compte 5.000 habitants; de
182g 1835, elle fut le siège du gouvernement
g'ecque. Elle est située dans la province d'Argoline,
sur le golfe auquel elle doone son nom. Le terri
toire d'Argos occupe le fond même du golfe, et
Nauplie n'en est éloignée qoe de six kilomètres.
Cette ville doit sa position et aux travaox qu'y
ont fait successivement élever les Francs, les Véni
tiens, les Turcs et les Grecs, d'être l'arsenal mili
taire du royaume et l'une des places les plos Tories
et les plus faciles défendre de l'Europe. Elle est
située sur une petite presqu'île rocheuse qui se
dirige du sud est au oord-ouesl, enserrant entre
elle et la plaine d'Argos un bou port, bien abrité.
La ville elle-même est bâtie sur le port; des
rocheis pic en empêchent l'accès du côté de la
mer.
L'entrée dn pott, assez étroite, est fermée par le
fort Bourzi, constiuit sur un rocher fleur d'eau;
celle de la presqu'île est presque entièrement
fermée par le mont Palamède, élevé de 2t6m
au- dessus du niveau de la mer et qui a été isolé des
collioes par lesquelles il se rattachait au système des
montagnes de i'Argolide, au moyeu de larges
traDcbées pratiquées dans le roc, et qui s'étendent
du port au golfe de Nauplie. On ne pénètre dans
la ville que par une route très-étroite qui longe le
port et franchit le fossé d'enceinte sur un ponl-levis
placé devant la porte. Oo n'arrive la citadelle du
mont Palamède qu'en gravissant un escalier de
mille marches, taillé en zig zag dans le roc.
La citadelle est nn pentagone et se complète par
un système de forts détachés qui occupent 1rs points
saillants de la presqu'île et dont les feux plongent
sur la mer et sur la plaine d'Argos an delà du fort.
Le plus important de ces ouvrages secoodaires est,
après celui de Bourzi, celui d'Itskalé, situé sur le
peochant méridional du Palamède et qui complète
ses moyens de défense do côté de la terre et du
côté de la mer.
L'eau arrive Nauplie 8U moyeo d'un aqueduc
de trois kilomètres qui aboutit une belle source
située auprès du village d'Aria. Oo a obvié l'in
convénient qni pourrait résulter pour la défense
de ce moyen d'approvisionnement en creusant dans
la ville des citernes et des puits qui fournissent de
l'eau en quantité suffisantequoique de moins
bonue qualité. Quant la citadelleon système
ingénieux de rigole réunit toute l'ean de pluie qui
y tombe dans d'immenses citernes, qoi en peuvent
contenir, dit on, pour la consommation de plu
sieurs années.
En dehors de la ville se trouve le faubourg de
Proma. De ce point partent quatre roules qui,
comme la presque totalité de celles de la Grèce,
sont rarement praticables pour les voilures. L'une
traverse la presqu'île d'Argolideel finit Epidaure,
sur le golfe de Corinthe, en passant par Ligonri;
une antre snit le littoral méiidiunal, pour aller
rejoindre Epidaure, en passant par Kranide et
Kastri; la troisième conduit Tyrinthe, et de là
Corinthe et Athènes; la quatrième abootit par
Argos Tripolitza et se rattache toutes les voies
de communication du Pélopooèse dont cette ville
est le point da jonction.
Ces deax dernières routes sont les plus impor
tantes dans les circonstances actoelles; leor occu
pation empêche les communications de l'insurrec
tion avec le Péloponèse, l'isthme de Corinthe et
Athènes. Celle du littoral du midi est, dans beau
coup de ses poims, sous le feo de la marine; celle
d'Epidaure traverse les parties les plus montueuses
de I'Argolide. Sa possession ouvre nn faible champ
aux progrès des insurgés parmi des populationsït
demi-sauvages et sur un sol couvert de débris de
forteresses cyclopéenœs en même temps qu'elle
assure la ville l'approvisionnement d'eau des
sources d'Avia.
Parmi les spéculations auxquelles a donné lieu
l'expédition du Mexique, on doit signaler, dit un
journal do Havre, on navire de commerce de
la marine fédérale américaine qui, étant arrivé
devant la Vera-Crnz avec un chargement d'appro
visionnements de tous genres, avait établi ses prix
de manière mettre les œufs 1 fr. 5o chaque, et
la viande de bœuf et de mouton 20 fr. le kilogr.
achetée sur pied.
En présence de ces prétentions exorbitantes, les
amiraux alliés se seraient, dit-on, décidés mettre
le oavire améticain en quarantaine comme atteint
de la fièvre janue, mesure qui l'avait forcé de
repartir immédiatement avec sa cargaison intacte et
qui tendait s'avarier de jour en jour, faute
de placement.
POUR EXTRAIT CONFORME DU DIT JUGEMENT,
l'Atone de la demanderesse,
ER ZULLEN PREMIER VAN INSTEL TOEGESTAEN ZYN.