HOLLANDE. FRANCE. ESPAGNE. PRUSSE. SUISSE. AUTRICHE. AMÉRIQUE. conseil que des intérêts de son commerce et de son industrie, adopterait po parti décisif. On lit dans le Times do 18 avril Depuis les récentes expériences faites avec le nouveau canon Armstroug a bouche ordinaire, d'autres épreuves ont été .faites a Shœburyness avec la même pièce d'artillerie pour démontrer sa force. Dans ces nouvelles expériences00 a essayé des projectiles lancés avec uue charge de âo livres de poudre contre une cible formée de tiois plaques de fer forgé de cinq pouces d'épaisseur, rivées ensem ble formant one masse totale de i5 pouces d'épaisseur, on a peu près de quatre fois l'épaisseur de la cuirasse du ffarrior. Deux ou trois projec tiles ont été lancés contre cette cible, et cfiè'edn d'eux a brisé les trois plaques, écrasant la première, pénétrant et déchirant la seconde, et brisant la troisième de manière b prouver que des plaques de 15 pouces de métal seraieot même une protection insuffisante centre l'artillerie de ce caractère b courte portée, a r t On se rappelle qne, dans le conraot de févrierle Greal-Easlern avait été remis en chantier pour recevoir de nouvelles roues et ponr être réparé. Ces importantes opérations vienoent d'être terminées et le grand vaissean a été rendu aussi parfait qu'ont pu lé faire la science, l'argent et l'expérience. La force nouvelle donnée aitx aubes et an gouvernail rendront impossible le ré— nouvellement d'un désastre semblable b celui qni a désemparé le vaissean en septembre dernier. De plus, diverses améliorations ont été faites dans les salous et dans la salle b manger. Le Great-Eastern sera ce qn'il doit être, no hôtel flottant. Il doit partir de Milford pour New-York, dans trois semaines environ. On lit dans une correspondance générale de Londres, du 31 avril Uo grand nombre de personnes ont profité d'an temps magnifique pour aller b Brigbtoo assister b la grande revue et aux grandes manœuvres des volon taires. Une dépèche télégraphique de Srighton, arrivée ce soir, annooceqti'oue foule immense s'est rendue sur les lieux. Le temps s'est uo peo cou vert, mais c'était un agrément de pins pour les spectateurs qui n'avaient pas I» lutter contre les rayons do soleil. La revue a commencéb nne heure, sous d'excellents auspices, et le nombre des volontaires, sur le terrain, qui devait n'être, d'après les chiffres officiels publiés sous-l'autorité de l'inspecteor- général, M. Murdo, de 17 b 18,000 hommes, s'est élevé b près de 35,000. C'est le chiffre, on se le rappelle, passé en revue, il y a deux ans, par la reine daus Hyde-Patk. Dans les condilious actuelles, c'est un véritable succès. Le Roi des Belges, en recevant il y a quel ques jours en audience particulière l'envoyé des Pays Bas b Bruxelles, a fait connaître b ce diplomate son intention bien arrêtée d'aller rendre cette année sa visite b Guillaume III. Nieuw Dagblad.) Nous avons, par la voie des Etats-Unis et de l'Angleterre, des nouvelles du Mexique en date du 1" mars. A ce moment, les alliés étaient b quatorze lieues do Mexico. (Pays.) Les ambassadeurs japonais sont allés avant- hier visiter le palais de Versailles, ainsi que le grand et le petit Trianon. LL. Exc. ont beaucoup admiré le musée historique, le parc et les jardins. Les grandes eaux ont joué en leor honneur, et lorsque les membres de l'ambassade ont été con duits devant le bassin de Neptnne, leur admiration est devenue de la stnpeur. Le temps était magni fique. On vient d'arrêter b Paéis trois iodividus qrti exploitaient un genre de vol qu'on pourrait appeler: le vol la querelle. Ils procédaient de la manière suivante le soir, dans un quartier retiré, l'un d'eux, jeune garçon de quinze b seize ans, s'élançait sur un passant, l'inju riait et le frappait. Les autres, qui s'étaient tenus b l'écart pour faire le guet, arrivaient brusquement et prenaient parti pour leur complice en s'écrianl .u. Frapper ou enfant, c'est une infamie! Si par hasard il s'amassait du monde, on donnait tort b l'homme accusé de brutalité. En un instant, il était bousculé, fouillé avec uue merveilleuse adresse et dévalisé. Puis il se relevait confus, étour di, et fuyait sous les huées de la foule qui s'irritait contre cet individu si brutal envers un enfant et ne lui permettait pas de s'expliquer. Veodredi soir, ces malfaiteurs s'attaquèrent aiosi b uo passant mais ce passant était un ageot de police qui, devinant leur manœuvre, se saisit de l'un d'eux et réclama le coucours des spéniateurs, eu leur expliquant en denx mots l'affaire. On se mit b la poursuite des deux autres voleurs, qni ne tardèrent pas b être arrêtés. Après constatation des faits, ces trois individus ont été envoyés b la préfecture. ,n0 On écrit de Paris au Morning Post du 19 avril (3* édition) abooubi !j" ièd La révolution en Grèce s'étend chaque jour. La cour n'a pas trouvé l'argent nécessaire.pour acheter les chefs de la révolte. Le roi Othon est prêt b disparaître, comptez-y. On mande de Madrid, le 16: Le duc de Brabanl est de retour de son excursion b Tanger et se trouve maintenant b Sé vil le. Le tribunal de Dantzick a déclaré, le t8, qne le rédacteur de la Gazette de Dantzick est dans son droit en refosant de dire de quelle façon la circu laire électorale du ministre de la guerre e£t venue b sa connaissance, et a rejeté la proposition du par quet de le contraindre par des mesures de rigueur b cette déclaration. On écrit de Thurgovie u Le malheureux Schildknect, qui, dans un accès de folie, Hait parti pour Berlin, afin, disait jl tout haut, de tuer le roi de Prusse, sera prochainement ren voyé dans sa commune d'origine, moins qu'il ne soit placé dans un hospice d'aliénés en Prusse. On rapporte qu'avant de partir pour Berlin il avait fait tutr Un corbeau par un chasseur, qu'il l'avait payé 1 fr. et lui avait arraché deux plumes qui ne le quittaient pas et devaient faire réussir son projet insensé. ALLEMAGNE. Une correspondance allemande nous annonce que deux caravanes de Mormons, hommes, femmes, vieillards et enfants, la première de 4oo et la seconde 700, venant, pour le plus grand nombre, des îles danoises de Zélande, sont arrivées Hambourg, se rendant au lac Salé dans l'Vtah, aux Etats - Unis d'Amérique. On attend encore de Norwége plusieurs centai nes de ces sectaires pour la même destination. Un certain chef de famille se trouve muni de sommes assez considérables, réalisées par la vente de toutes leurs propriétés mobilières et immobilières. VOstdeulsche Post oons donne les détails sui vants sur les détournements gigantesqnes opérés par un facteur de la poste de Vienne Le nom- bre des lettres détournées par le êùmmisdes postés Kallab et qu'il n'avait pas eQcore ouvertes1 jusqu' ici s'élève au chiffre énorme de 63,730. Il y en a, entre autres, beaucoup qui venaient de l'étranger •et qu'il a escamotées adroitement b leur passage par Vienne. Les ports de ces lettres et les timbres qu'on y a trouvés s'élèvent b une valeur de 5o,ooo florins. La commission est océupée b pisser ces ■lettres en revoe peur «avoir ne qu'elles contenaient d'argent et ce qne Kaliab en a dérobé. On raconte l'histoire d'an habitant de Pesth, qni, Se trouvant b Vienne l'atihée dernière, mit 300 florins dans nOe lettre pour envoyer b son propriétaire, b Pestb,' le montant de son loyer, et chargea lès domestiques de l'hôtel où il était de porter eètlèilètue b la posté. Le propriétaire ne l'ayant pas reçue, les éomesriqoes furent soupçon nés et renvoyés de l'hôtel. Aujourd'hui cette lettre a été retrouvée parmi celles qu'avait détournées Kallëb et die été envoyée b son destinataire avec les 300 florins. Un procès monstre, où il s'agissait de l'héri tage de trois orphelins, va subir maintenant une révision,, parce que le docomenf, original qu'on n'avait pu produire vient d'être retrouvé chez Kallab. Beaucoup d'aoires difficultés et de mys tère, impénétrables vont s'aplanir et s'éclaircir par la découverte de ces lettres. On écrit de Trieste, le i3 avril, b la Presse, de Vienne u La constituante insurrectionnelle de Nauplie a décrété on nouveau pavillon pour la Grèce et l'Ionie. Il se compose de denx parties bleues séparées par nne partie blanche portant uoe croix. C'est nne imitation du nouveau pavillon italien avec la croix de Savoie. Jusqu'ici aucun des navires grecs arrivés b Trieste n'a hissé ce pavillon, mais uo bâtiment ionien qui est dans le canal Grandç l'a arboré aujourd'hui, ce qui indique assez l'esprit qui règoe dans les lies Ioniennes. La ville de Saiot-Louis vient d'être le'théâtre d'on attentat aédacienx qui mériterait b coup sûr d'avoir une place d'bonDeor dans les aooales des causes célèbres. Voici comment le Courrier des États Unis, du 5 avril, rend compte de cet évé- oeroeoi On sait que Saiot-Louis est régie par la loi martiale, et qn'il s'y exerce une surveillance tris-active sur les sécessionnistes. Or, le 37 mars dernier, on très-jeune homme, nommé Redmao, se présenta b on poste militaire, muni d'un maudat signé do prévôt enjoignant b tous les.officiers de donner main-forte b l'arresta tion de M- Hamroer, banquier, chef de la maison Hatnmer et C*, sons prévention de déloyauté en vers le gouvernement. L'officier refusa d'obéirattendu qu'il oe connaissait pas la signature dn grand - prévôt. Redmau se retira; mais il se rendit b un autre ca sernement, et obtiut d'on régiment du Wisconsin une escouade, qui l'accompagna b la baoque, située dans uoe des rues les plus fréqueotées de la ville. Les soldats forent par lui placés b la porte; il en tra, et déclara b M. Hatnmer qu'il était prisoonier. M. Hatnmer demanda une explication qui lui fut refusée èt il fut sommé de suivre la garde. Le banquier voulut mettre ses billets et son or en lieu de sûreté; mais Redman le lui défendif. Eu même temps, comme M. Harniner paraissait vouloir ré sister, la garde entra sur un signe. Au risque de se voir malmené par les baïon nettes, le banquier jeta cependant tout ce qu'il put saisir b la bâte dans le coffre-fort, et le ferma b la clef; pois, sur on ordre péremptuire de l'ouvrir, il refusa et se cootenta de livrer la clef. Redmao s'en empara; mais la serrure était b combinaisons, et résista b tous ses efforts. Enfin, quand il eut re connu que la serrure était aussi opiniâtre que la

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Le Propagateur (1818-1871) | 1862 | | pagina 3