45me Année.
Mercredi 30 Avril 1862.
No 4,651.
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CONSTITUTION BELGE.
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REVUE POLITIQUE.
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Victor-Emmamiel k totiché'avanlhier
Naples, où il a reçu un accueil enthousiaste.
Quatre vaisseaux français ont fait cortège
l'escadrille royale qui, son entrée en
rade, a été saluée par les forts et par trois
bâtiments anglais. S. M., arrivée au> palais
après avpir traversé Jes rues en voilure
découverte, a dû paraître plusieurs fois au
balèon, où sa présence excitait de grandes
démonstrations de joie.
S'il fallait s'en rapporter VEspero, de
Turin, l'ambassadeur autrichien Paris
aurait déclaré M. Thouvenel que, dans
l'étal actuel des choses et en présence des
manifestations garibaldiennes, l'Autriche
ne pouvait rester dans lé statu qïio et
qu'elle se considérait comme dégagée des
obligations du traité de Zurich.
M. Thouvenel,< suivant la feuille turi-
noise, se serait borné répondre qu'il
communiquerait la déclaration au cabinet
9«I(IÇ>1 »3UM «I I» ,Mlll« «si
Il paraît hprs de doute que la cour de
Home n'enverra pas de nonce a S1 Pélers-
bourg, parce que le gouvernement russe
interdit au représentant du Saint Père
d'entretenir des rapports avec le clergé
catholique sans l'intermédiaire de l'a direc
tion des cultes. ",ua' 9,,e1100N
Nos prévisions en ce qui touche les
élections prussiennes sont pleinement con
firmées. lies dépêches de Berlin annoncent
que le parti progressiste l'emporte dans uu
grand nombre de collèges. ri
Les dépêches télégraphiques transmises
aux journaux n'ont pas toujours le mérije
de reproduire avec une exactitude parfaite
la physionomie des événements. Avant-
hier, par exemple, elles nous annonçaient
queles parties belligérantes dans la bataille
de Pittshùrg revendiquent également la
vlctoiré, et qde le général Beauregard, le
commandant de l'armée esclavagiste, pré
tend avoir fait 10,000 prisonniers et capturé
35 canons; d'où il faudrait conclure que
cette bataille n'a en elle-même aucune
signification. Il est possible que les pertes
des fédéraux soient égales et mémeâ supé
rieures celles qu'ont indiquées les rebelles;
mais quelle qu'en soit l'importance, il n'en
,e$t pas moins vrai que les confédérés ont
pleinement échoué dans leur tentative, et
qu'açtuejiement ils se trouvent dans la
pire des situations. L'armée unioniste a
pénétré au cœur même des Étals esclaves
et s'est emparée de la ligne de chemin de
1er qui relié tous ces Etals. Elle a coupé
leurs communications de telle sorte, qu'au
lieu de former un tout compacte et puis
sant, la Confédération n'offre plus que
l'apparence de tronçons qui n'ont actuelle
ment aucun point de réunion.
Ajoutons que cinq armées dn Nord sont
en marche sûr Richmond, qui est la fois
la capitale de^ la Virginie et la capitale des
Etats confédérés. Ces cinq armées sont
celles du général Banks et celle de Mac-
Dowell, là grande armée de Mac-Clellan,
concentrée devant Yorktown, l'armée du
général VYool, plus spécialement destinée
Contre Norfolk, et enfin l'armée dû générât
Burnside.
L'attention se porté presque ekcfuSlvél-
ment ducôtéde Y or ktoWn,- dû' le# esclava
gistes ont élëvé des fortifications formida
bles. L'armée qu'ils ont réunie $Ur ce point
ne compte pasmqins de 435,OÔQ hommes,
.dont le président Jeffeqon Davis a pris
lui-même le commandement en ehef;
,j ^undi dernier, Louis Mjnnekeer, domes
tique, a lait son jubilé de cinquante ans de
service chez M. Deconinpk, Victor, pro,-
priétaire en celte ville. >|i)f |090I
A huit heures du matin, Louis Mippqkeer
a été conduit en cortège, musiqûe en tête,
a l'église S* Pierreou une messe solen
nelle a été célébrée son intention. Après
la cérémonie religieuse!"!!! fïuèTe serviteur
a été reconduit au domicile de soh maître
où il a reçu les félicitations de ses con
frères qui ont ensuite été régalés.
A l'occasion de ce jubilé le drapeau aux
couleurs nationales était bissé aux façades
des maisons de la paroisse S'-Pierre, et le
soir ces façades se trouvaient illuminées.
Les habitants de la paroisse S'-Pierre
avaient voulu témoigner leurs sympathies
celui qui pendant un demi siècle avait
servi si fidèlement son maître. 15
Uu Irait d'iocomparable générosité est ainsi
rapporté dans l'Impartial, de Bruges Il y
a quelques jours, uu ouvrier maréchal de notre
ville, nommé Ed. Neyriuck, trouva au pied d'un
arbre, hors de la porte Maréchale, un petit sac
contenant 5oo francs en espèces et quelques billets
de banque. L'ouvrier, uo honnête garçon, s'étant
Pouoes.
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Ainsi, étant donne un boulet de 8 pouces de
9l1fiilbViâu&q boaoaoïq aiM aïooniib oo;'»luada
BUREAU
Yprès, rue de Lille, t(
Mercredi el gamedl
PRIX D'ABONNEMENT
Pour Ypres i fr. par au.
Pour le Dehora i fr. M a*
sel
connue sénateur dé l'arrondis&i'nëot'dé Màil'ues et
feiveço communication de ta ttémission de M. Van
JiavrY comme téuatenr «J'Aovers. nttmvp.,
yildii sl l'j 4.1 I n i» l9iH9inbs
Oo s'obsiiue faire canrirâde nouveaux bruits
ioqaiéibuis sur la aauié du Roi Lérqioldy malgré
Jes Assurances les pins foi nielles dé personnes bien
renseignées. Notes disons une fois de pios ^uele
public don se meure eu gBrde cotme ces ramones
suspectes,j,in snisq luàifvtf ntauiod slusitop
nouvelles diverses.
«fil» îlfa m*-)* a «y -
mis aussitôt eu quete d en découvrir le propriétaire,
parvint a savoir que l'objet perdu appartenait
b une dame habitant ia campagne. Il alla la
trouver et loi remit ce qu'elle avait perdu. Celle-ci
reprit l'objet et, s'adressaot au travailleur, elle dit
Ah! vous êtes un bon garçon! et elle le
congédia
Mardi 22 avril un déplorable nialheurest arrivé
Mariakerke. Le cultivateur Louis Basseleere reve
nait de la foire de Waerschoot. Arrivé près de
l'auberge het Slaetske, il s'aperçut que le ciel se
J r\ i - i
couvrait de gros nuages. Destreux de rentrer chez
lui avant qu'il commençât a pleuvoir, il ordoonab
son domestique de piesser l'allure des chevaux.
Soit que la couise de ces detniers lut trop rapide,
suit pour tout autre motif, Basseleete, saisissant les
guides, voulu; les anêter. Malheureusement, par
Suite des efforts qn'il fit, lès guides se rompirent et
les chevaux prirent le mors aux deots.
J1,'Lè eoltlvatéur effrayé s'élança de la voilttre an
moment oh les thCvatix allaient se jétèr fcontré l'kh
des arbrt&qtf borcfèOt le chemin. Le dotnèbriqtîfe
qui était resté sur son siège en fnt précipité par la
violence da choc. Dans sa chute il donna de la tête
contre hn arbre. QilaDd on le releva, on constata
qn'i! avait le crâne frnettefê! àl»\io»n
Le malheureux a été transporté mourant b l'hô
pital de la Biloque, b Gaod. 000,1 c A»XiiOViaAs
Ôn lit dans l'Organé- de Hay Le pria
ient |)s uôus jâmèuééégulièreineut trois choses qtii
se suivent et ne se ressemblent pas, qooiqn'eHès
àîentëhtr'elTes une intime corrélation. La première,
et b tous égards ia plus agréable, se sont les
rossignols; la seconde, et celle-ci est détestable', ce
4001 les tendeurs aux rossignols; et la troisième, qni
sert de remède b la seconde, c'est la chasse que Ifc
police fait an* tendeurs et colporteurs de rbssff
gnols, et b laquelle elle «a cette année se livrer avcb
dwducoup d'ordeur. Les marchés vont être rigou--
Teosemeitt sartveillés et la liberté sera immédiate-
ntent rendue àux rossignols et fauvettes qu'on
y rencontrer^, mais celle de leuri possesseurs
pourrait bietr se trouver sérieusement compromise.
Le mieux serait sans doute que l'absence de te ti
lde ois rendit inutile la surveillance de làvpoiice, et
que de ces trois choses on tie nous laissât que les
rosggnoJs, mais oo ne peut l'espérer, et cefa étant,
4b'. faut que la polio* déploie autant d'ardeur et
d'adresse envers les tendeurs que ceox-cr en
mettent dans leur chasse aux rossignols.
Eu ce moment, où toot le monde a pins on
moins l'esprit b la gnerre, il n'est pas sans intérêt
de se rendre compte de certaios termes qui revien
nent souvent dans les récits militaires, et qui
n'éveillent pas au premier abord, chez les personnes
étrangères an métier des armes, nne idée parfaite
ment nette de l'objet auquel s'applique l'expression;
Ainsi le calibre des pièces d'artillerie, énoncé en
ponces et formaté ainsi pièce de 4 pouces, de to
pouces, de 20 pouces, ne représente pas directement
le poids d'un bloc de fer, saisissable b première vne.
Voici deux méthodes de se rendre compte dn
rapport, exprimé de cette façon, avec le poids du
projectile.
Etant admis que la fonte de fer pèse 7 fois et 1 [5
le poids de son volume d'eao distillée, et que
les boulet» sont parfaitement ronds, le rapport
soivant s'établira entre le diamètre en pouces et le
poids eu livres
'8
Onces.
8
Pouees.
Lit. Ponces.
Il y a uoe autre «ue'thode li ès- facile el qui
s'applique a toutes les dimensious possibles; elle
consiste b prendre le cube de la moitié du diamptre,
on aura le poids exact du boulet.
diamètre, le demi diamètre est de 4 poncés; mul
tipliez 4 par 4; puis multipliez le résultat 16,
encore par 4, vous aurez pour chiffre cubique 64;
le boulet pèseia donc 64 livres. Rien n'est pins
simple, et nous ne doutons pas que pins d'an de
nos lecteurs ue trouve souvent l'occasion de faire
Ejq.pliççtpv" de celte petite npériittqi» d'Aftihiféii-