FOI CATHOLIQUE. COHSTITUTIOII BELGE. REVUE POLITIQUE. LE COCHER DU MARÉCHAL C... 45me Année. Samedi 24 Mai 1S62. No 4,658. TaTuuf )*r >it ssb 'ici BUREAU Tpres, r«e «le Lille, a*. EDITION Mercredi et Samedi. -£oq >i "i li'op àitf LE PROPAGATEUR. - BMil îrâïïp sisbab lil'n - innii sliMW ie-i sasoloo - j ;„t$ eu,q« ,itfp j oeisiti ifltr» Juulidnl ot;9:»nIti brifiO si ms 91,1001 isila iooq toioA .jubIo» uos PRIX D'ABONNEMENT Dedr kfprés 1 fr. par an. Pour le Dehars illr.Mt1 par an. Tus JU Znft» Il Il n'est pas de jour que là fantaisie dei nouvellistes aventureux Hé présente la question mexicaine sous une face nouvelle; et il faut bien reconnaître que le langage variable des journaux officieux de Parié semble autoriser ces capricés d'imagination. D'après les bruits répandus jeudi, l'Espagne serait disposée reprendre sa place au Mexique côté des trou* pes françaises; f Angleterre aussi se montrerait tout coup d'une humeur fort accomodante en cette affaire. Brefl'expédition du Mexique nt tarderait pas rentrer dans les voies d'un par fait accord des trois gouvernements signataires de la convention conclue Londres en octobre 1861Tel était le château de cartes élevé avant' hier par le Pays. Hier matinune dépêche de Londres a soufflé sur ce fragile édifice, en annonçant que l'Angleterre, comme l'Espagne^ approuve la conduite des plénipotentiaireset quelle invite le gouvernement de Madrid s'entendre avec elle pour déclarer la convention de Londres périmée. Le roi Victor-Emmanuel est arrivé Turin le 11. On dit que le général Tiirr se rend Sri son nom auprès de Garibaldi pour lâcher de lui faire comprendre le danger de son altitude dans C affaire de Brescia et de Bergame. A Milan on s'attend des manifestations du club démocratique en faveur de C ex* dictateur de Naples. La Gazette universelle de Prusse publie les notes qui ont précédé le départ de Cassel de l'envoyé prussien, M. de Sydow. Dans la note d'adieu de ce diplomate, sont réservées des ré solutions ultérieures du roi Guillaume 1" dans l'affaire de la mission du général IVillise n. Ailleurs il est dit que par la suspension des mesures électorales tout n'est pas terminé; qu'il s'agit du règlement définitif de la question, règlement qui ne peut avoir lieu que par le rétablissement de fait de la Constitution de 185 sLe gouvernement prussien indique ce rétablissement comme une nécessité absolue et comme une condition de laquelle dépendent les relations futures de la Pruese avec la Hesse électorale. (Serre et fui.) Voir ie Propagateur, n° 4,656. Un matin que Muller conduisait ses chevaux k l'abreuvoir, il fut renversé par l'un d'eux, et rapporté 'a l'hôtel le crâoe fracassé, et dans uu état qui oe laissait auenu espoir de le sauver. Eo effet, il mourut le jour même de sa chute, saosavoir reprisconoaissance. Le leodemaio, comme ou allait procéder k son inhumation, le général chargea l'un de ses aides-de-camp de se rendre dans la chambre de Muller, de la visiter et de prendre note de tont ce qu'il y trouverait. Muller était un homme soigueux et rangé qui devait avoir fait quelques économies qui, eu outre, possédait une tabatière et une montre en or d'une grande valeur, et le général désirait qu'on recueillît tous ses objets a6o de les faire parvenir a sa famille s'il la découvrait. L'aide-de-camp se rendit donc dans la chambre de Muller pour exécuter les ordres du général mais sa surprise fut grande lorsqu'en ouvrant ta inalle du cocher, il y trouva d'abord un uniforme autrichien, des épaulettes de colonel, le brevet de ce grade et les diplômes de plusieurs ordres; les insignes de ces ordres, dont plusieurs étaient garnis de diamants, étaient de même enfer - A la séance de la Diète germanique du 02, la commission de la Hesse électorale a fait son rapport sur la proposition austro prussienne du 6 mars. Il conclut l'adoption purf et simple. .B0jM1110Té»leibà:l ..roi si mine p> Les rapports çntre le gouvernement russe et la population de Varsovie sont toujours fort tendus. En tenant compte de certaines exagé rations familières au télégraphe4 il reste évi dent que les habitants recherchent les occasions au lieu de les fuir. Le chant des hymnes prohim bées continue dans les églises, et les femmes en particulier courent volontairement au der vont de l'arrestation. L'archevêque a fait demander l'autorité militaire de faire lui- même la police intérieure des églises. Le goit* verneur a déclaré qu'il consentaitcomme essai, abandonner pendant deux jours les fidèles la direction exclusive du clergé. On pouvait prévoir le résultat. Pendant ces deux jours, on a vu cesser comme par enchantement des manifestations qui ne tarderont probable ment pas recommencer. D'après les renseignements que le Journal des Débats reçoit de la Russie, il est difficile de se refuser plus longtemps croire qu un sourd travail d'opinion s'accomplit dans l'armée russe: que les esprits y sont agités; qu* les sous lieutenants promus dans ces dernières années, et avec eux les plus jeunes d'entre les capitaines et d'entre les officiers supérieurs sont devenus l'objet ou les agents d'une'propa gande libérale bien ou mal entendue, mais aussi active que mystérieuse. Si ton veut bien con sidérer que thistoire de la Russie depuis la mort de Pierre le- Grand n'est gtière que celle de son armée, on se rendra compte de là gra vité que peut présenter pour les destins futurs de te vàste empire, toute ttdnsfotmalion qui s'accomplira daris les idées politiques du cotps d'officiers. On a publié Athènes, en'faveur des insur gée de Nauplie, unie amnistie générale, dont 13 personnes seulement seraient exceptées. Le roi n'a pas accepté là démission du cabinet, dont les membres paraissent s'être résignés Sans trop de peine conserver leurs fonctions. tués dans celte inalle. L'aide-de-catnp, qni ne connaissait point l'aventure du dîner, soupçonna d'abord que tous ces objets provenaient de sous tractions faites par Muller. Mais, lorsqu'il rendit compte au général de ce qu'il avait découvert, celui-ci se rappela l'événement que uoos avons raconté plus haut, et voulat visiter lui-même les objets trouvés dans la chambre de sou cocher il espérait y découvrir quelques papiers qui éclair- ciraient ce mystère mais il n'y trouva d'autre renseignement que les brevets dont nous avons parlé et qui étaient tous expédiés au nom do comte de VDu reste, aucune correspondance, aucun acte qui put établir ce qu'il y avait de commun entre le cocher Muller et le comte de V..., colonel au service de l'Autriche. Il fallait encore s'en tenir aux conjectures, et plusieurs semaines s'étaient passées sans que le général eût rien appris de nou veau sur cet homme étrange, lorsqu'on jour il vit entrer chez loi l'officier-général qui avait reconnd Muller d'une manière si extraordinaire, et qui de puis n'avait pas reparu Raguse, bien qu'il de meurât dans les environs. Le hasard de la conversation lui avait appris la mort du cocher du général, et il se présentait pour réclamer les papiers qni avaient pu être trouvés chez Muller. Le nom de cet officier et la considé ration dont il jouissait étaient suffisants pour ne pas T. La Chambre des représentants ne s'est pas trou vée jeudi eo nombre suffisant pour délibérer. Cinquante membres seulement ont répoodu k l'appel nominal. Sor les 66 membres qui n'assis taient pas k la séaooe, i5 étaient absents par congé. La baisse des céréales continue; on compte que le prix du sac de froment a diminué, depuis quelque temps, dé 10 francs. telle diminution sur le prix des céréales s'explique pai les grands approvision nements faits l'hiver et surtout par l'espoir d'une bonne récolte. II y a en oolre d'immenses quantités de grains accumulés daos les greniers d'Odessa et d'autres ports rosses et même chez une foule de ferùaiers qui n'attendent qu'une amélioration dans les prix pour chercher uu écoulement. On assure qiie lés fausses spéculations eu graios ont déjk amené pins d'un siuistre commercial et qu'elles en entraîneront encore d'autres si la baisse coutiuoe. ACTE OFFICIEL. Par arrêté royal du Ï7 mai 1862, on sobside de 4oofraocS estalloué k la société historique, archéo logique et littéraire de la tille d'yprbs et de l'aubienne West-Vlaendre, afin de l'aider k con- iidUer ses travaux. nominations ecclésiastiques. M. Galley, vicaire k Stavele, est nommé vicaire k Pervyse; il est remplacé k Stavele par M. Lema- hieo, surveillant au pensionnat dé Dixmude. M. Lemoine, vicaire k Ansegbem, passe en la même qoalité k Wyuckel-S'-Eloi, où il succèdek M. Goderis, nommé vicaire k Ansegbem. CHRONIQUE JUDICIAIRE. Le tribunal de commerce de Bruxelles a rendu Lundi uu jugement, qoi intéresse k un haut point les négociants, les banquiers et principalement les huissiers. Il vient de décider, sur la plaidoirie de maîtres «le l'Eau et Alfred de Lannoy, que l'officier ministériel qui se présente cbez le tvvé d'un éffet de commerce, le leodemaio du jour de l'échéance, aux fias d'y dresser le pontêl, peut, au cas où le débiteur offre t'impori total de la traite, exiger ie prix d'une vacation et que ces fraissontk la charge du débiteur. faire dooter des droits qu'il avait k cet héritage du moment qu'il le réclamait; cependant le général crut devoir lui demander quelques explictations, et l'officier lui répondit aussitôt Je vous apprendrai d'autant plus volontiers ce que vous voulez savoir, que vous vous eo êtes fié k une simple attestation de moi pour garder chez vous le malheureux Mnller, malgré le mystère qui l'entourait. Cet uniforme, ces épaulettes, ces déco rations loi appartenaient k justes titres; il les avait bravement gagnées comme soldat. Une faute les lui a fait perdre, mais il l'a si noblement expiée, que je crois bien plutôt rendre hommage k sa mémoire en vons la révélant, qo'en voos laissant des doutes que vous oe pourriez vons expliquer. Muller n'est autre que le comte de V...., mou frère aîné. Son histoire n'a rien d'extraordinaire que ce que vous en connaissez. Bien jeuue, il avait conquis le grade et les distinctions dont vous venez de découvrir les litres, et sa fortune militaire avait été si rapide, qu'elle faisait espérer k mon père qu'il arriverait aux plus hantes charges de l'état. Un événement, comme il s'en rencontre si souvent dans le monde, détruisit toutes ces espérances. Mon frère, blessé dans un combat où il s'était distingué, fut forcé, pour sa guéiisou, d'aller prendre les eaux de Carlsbad. Il s'y trouva eu même temps un grand nombre de 00s compatriotes possesseurs d'immenses

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Le Propagateur (1818-1871) | 1862 | | pagina 1