FERMES, FERME ÉTAT-CIVIL D'YPRES, A VENDRE SITUÉES A BIXSCHOTE, LcTMardi 17 Juin 1862, TERRES LABOURABLES, 3 hollande. raWoE. DU 17 MAI AU 23 INCLUS. Naissances 7.Sexe masc. 5, idem fém. p. l«. D'ORIGINE PATRIMONIALE, wv .ajiaaaxo DlXMÏJDEtoa uaax L'pne de 14 h. 91 a. 90 c. occupée par François Thery, Mise prix 46,200 francs; Et l'autre de 3 u. 82 a. 88 c., occupée par Léon Vandooren Mise prix 15,000 francs. L'ADJUDICATION DÉFINITIVE aura lieu Ypres, l'estaminet VAigle d'Or, Grand'Place, le SAMEDI 31 MAI 1862, 2 heures derelevée parle minislèredu notaire VANDEBMEERSCH, Ypres. A 2 HEURES, Le Notaire LAMBIN, résidant Ypres, procédera au cabarèt tenu par le S' Leroy, en la commune d'Oostvleteren, hameau d'Elsendamme, la MISE A PRIX, AVEC BÉNÉFICE D'UNE PllIME DE t/2 P. 0/0, d'une très-belle et bonne PATURAGES ET contenant d'après la matrice cadastrale 22 hectares, 54 ares, 80 centiares, peu près d'un seul tenant, située LOO, un demi kilomètre de la ville, le long du chemin conduisant Reninghe, tenue en bail jusqu'au 1' Octobre 1870 par le S'Henri Gheeraert au fermage an nuel de 2,200 francs, en sus des impôts et de la prime de l'assurance contre l'in cendie. La situation déjà si avantageuse de cette belle propriété s'améliorera encore par la construction très prochaine du chemin pavé qui va relier la commune de Loo celles de Reninghe et Noordschote et qui longera la ferme. Voir le détail aux affiches. 'éuaion s'est prolongée jusqu'à 11 heures. Il a été décidé que l'ultimatum serait repoussé. PARIS, au mai. Le Constitutionnel soutient, daosuo article signé Limayrac, que lti conquête de la Nouvelle Orléans oe fera pas cesser ia défense do Sud. y'î. Marseille 21 mai. Ou mande de Cun - stBntinople, en date du i4, qne le corpy diploma tique, ému des troubles qui se perpéluenl Alep, a demandé qu'il fût pris de promptes mesures. Fuad-Pacba a ordonné Cabouli-Effendi, com- 1 missaire extraordinaire en Syrie, de quitter aussitôt Beyrouth pour aller pacifier Alep. Le journal français le Courrier d'Orient publie une lettre d'Alep, annonçant que deux évêques grecs catholiques, des sœurs de Saint- Joseph, des sujets français et des dames des pre mières familles ont été publiquement outragés. Quelques chrétiens ont été blessés. Le gouver neur de la ville avait éloigné plusieurs des batail lons de la garnison. Turin, 19 mai. La ligne du lac de la Garde est occopée militairement par les Autrichiens, depuis le r5. Conduisez-vous vaillamment dît l'ordre du jour, la route de Milan vous est oovèrte par la révolution, Bètgbmé êt Brescia. Rome,23 mai. Hier, s'est réuni le consis toire, composé de a5' cardinaux et de 120 évêques, dans lequel a été votée la canonisation des martyrs du Japon. Le Pape a prononcé un discours dè remercie ments. Il était fort ému et a versé des larmes. Breslau, 19 mai. On mande de Varsovie, sous la date d'aujourd'hui, que l'archevêque se propose de faire fermer toutes leséglises, dans le cas où on continuerait y poursuivre ses ouailles. Dresde, 20 mai. L'ambassadeur prussien Casse!, M. deSydow, a rompu les rapports diplo matiques. Il eu est de même du ministre bessois Berliu, qui a été rappelé par son gouvernement. Raguse, 19 mai. Les Monténégrins ont perdu 200 hommes la prise de Niksich et les Turcs 5oo, sans compter les prisonniers. La citadelle résiste encore. Les Monténégrins ont fait une reconnaissance sur la route de Mastar. ANGLETERRE. La Reine d'Angleterre, née le 24 mai 1819, est entrée dans sa quarante-quatrième année. Uu singulier procès occupe en ce moment la ville d'Edimbourg 11 y a de cela bien des années, une de ces idées bizarres qu'on ne trouve qu'en Angleterre naquit tout coup dans la cervelle du très-honorable M. Marham, occupant une position fort élevée dans la ville de Kirkwaldu comté de Orkney. Il offrit une pension viagère de 200 livres sterling celui qui voudrait se soumettre vivre sous terre pen dant dix ans, privé de la vue de toute créature humaine, et laissant croître, pendant ce temps, sa barbe, ses ongles et ses cheveux. Puis, espérant trouver son homme, le dit M. Marham avait fait bâtir dans le fond de son parc, b l'effet de cette séquestration volontaire, une habitation souterraine réunissant toutes les com modités désirables. Oa y trouvait une salle de bain, un cabinet de lecture orné d'abord d'une belle bibliothèque, puis pourvu de toutes les nouveautés littéraires, lesquelles y arrivaient au moyen d'un soupirail; d'autres soupiraux étaient faits aussi pour servir la table du prisonnier, qui, du reste, recevait par le même raoyeo, tout ce qu'il désirait, car il n'avait qu'à sonner, écrire ce qu'il voulait, et son désir était rempli aussitôt. Bref, il se présenta beaucoup de concurrents, et ce fut William Prowyss, fils d'un pauvre ministre, qui l'emporta sur ses rivaux. Il descendit dans sa tannière, y resta dix ans, et quand il en lut sorti, il demanda ia rente qui lui avait été promise. Mais, durant ce temps, M. Marham était mortet ses héritiers se refusèrent exécuter la clause du marché. De là, nouvelle réclamation d'une part, refus de l'autre; eofin procès qui fait grand bruit, et que chacun interprète différemment, car si l'acte porte une rente viagère de 200 livres, il ne précifie pas si c'est durant la vie de M. Marham ou duraut celle de William Prowyss qu'elle doit avoir lieu. Aussi les avocats desdeux adversaires s'en donnent. ils b coeur joie pour prouver qoi pour, qui contre. Suivant le Handels en Effectenblad, il est toujours question d'une visite de l'empereur Na poléon au Loo. Le Nouvelliste de Rouen raconte ainsi une tentative d'assassinat qui a été commise dans ja nuit de dimanche b lundi, sur la ligne du cheraio dè fer de Paris Rouen u Vers trois heures du matin, dit-il, b la station de Saint-Pierre-Louviers, le conducteur du train entendit les cris: Au secours! b l'assassin! sortir d'uo compartiment d'un des Waggons; il courut aussitôt de ce côté et vit un homme couché sur la banquette et inondé, par le sang qui s'échappait d'une large blessure aù cou. Voici ce qui s'était passé;, mais pour bien comprendre toutes les péripéties de Ge tragique événement, il est bon de remonter un pen plus battra? 'V-0 -sT'iàlî*5 Lf: 'i>r; H y a quelques jours, une jeune fille d'une grande beauté, Margaritha Job, âgée de dix-huit ans, demeurant b Sornoix, canton des Grisons (Suisse),, quittait son pays pouf aller New-York rejoindre son fiancé. Ses parents, en proie b uoe légitime inquiétude et ne voulant pas qu'elle entreprit son protecteur un aussi grand voyage, s'adressèrent b une agence d'émigrés. Là, on leur apprit qu'un nommé Tanner, exerçant New York la profession de maître d'école, marié et père de quatre eufants, âge de quarante-sept ans, était depuis quelque temps en Suisse, où il était venu pour recueillir une succession; qu'il retournait en Amérique et qu'il remplirait parfaitement la mis sion qu'on voulait lui confier. Les parents de Margaritha la lui confièrent en effet. a Tanner et la jeune fille partirent donc; mais arrivés Berne, ils eurent poar compagnon de route un jeune homme oommé Tobler, commis de commerce dans une maison de Saint-Gall. Celui-ci ne tarda pas s'assurer les sympathies de la jeune voyageuse. Plusieurs fois Tanner les surprit causant b voix basse; il crut même entendre uoe fois Tobler poser cette question b Margaritha u Comment a-t-on pu vous confier b uu homme comme celui- Ib? Néanmoins, ils cobtiuuèrent de voyager ensemble. Arrivés b Paris, ils prirent leur repas en commua. Ils prirent ensemble le chemio de fer de Paris au Havre. J^ais, dans leur compartiment, monta uu autre jeune homme nommé Lecourt, âgé de vingt ans et employé dans une maison de commerce de la rue Quincampoix, b Paris. L'intimité ne tarda point s'établir entre les trois jeunes gens. Tobler raconta au nouveau venu comment il avait fait connaissance de ses compa gnons de voyage et le mit au fait des événements qu'on vient de lire. Lecourt blâma les parents de Margaritha, disant que ce n'était pas b un pareil homme qu'on eût dû la confier. Sur ces entrefaites, Tanner s'agitait sur sa banquette et était en proie une vive excitation. Vainemeol, il tenta dedesceudreet d'entraîner avec lui Margaritha dans un autre compartiment; il en fut empêché par les jeunes gens. Eofia, il paraissait plus calme, quand Lecourt eut la fatale pensée de tirer de sa poche un petit couteau, avec lequel il se nettoya les ongles et qu'il plaça a côté de lui, sans avoir pris la précaution de le fermer. A la vue de cette arme, Tanner, s'exaltant, saisit lui-même dans sa poche un couteau - poignard et, se préci pitant sur Lecourt, lui fit une profonde blessure au cou. La victime tenta de se défendre et porta (es mains en avant; mais Tanner, saisissant une de ces mains avec les dents, la mordit avec une telle rage, qu'un des doigts fut entièrement séparé de la main. C'est alors que le conducteur arriva; Tanner, désarmé, se laissa conduire, dans un autre waggon, où, surveillé de près, il fut amené Rouen et remis immédiatement entre les roaius de la justice. Mariage. Vandecasteele, François, cocher, et Philips, Clémence, dentellière. Décès 4. Ghysels, Pierre-Jean, 60 ans, journalier, veuf de Justine Lambrecht, rue de Menin. Dubois, Amélie, 64 ans, dentellière, épouse d& Simon Billiet, rue de Menin.Lema- hien, Charlotte, 76 ans, sans profession, veuve d'Henri NieaiseGrand'Place. Wemaere Liévin, 36 ans, tisserand, célibataire, (domicilié b Draooutre), rue de Meoin. Enfanïs' au-dessous de 7 ans 3. - Sexe mas. 1, sexe fém. 2. DEUX BONNE^ LE LONG DE LA CHAUSSÉE D'YPRES A COMPOSÉE DE

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Le Propagateur (1818-1871) | 1862 | | pagina 3