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HENRI VAN LERBERGHE,
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Le Mardi 17 Juin 1862,
TERRES LABOURABLES,
AMÉRIQUE.
Heeft de eer het Publiek kenbaer te
maken dat men hem aile dagen kan raed-
plegen ter zyner wooning, Statie Plaets,
N* 3, te Kortryk.
De armeu worden gratis gemeesterd.
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A 2 HEURES,
Le Notaire LAMBIN, résidant
Ypres, procédera au cabarêt tenu par le
S' Leroy, en la commune d'Oostvleteren,
hameau d'Elsendamme, la MISE A
d'une très-belle et bonne
PATURAGES ET
contenant d'après la matrice
cadastrale 22 hectares, 34 ares,
80 centiares, peu près d'un
•seul tenant, située LOO,
un demi kilomètre de la ville,
le long du chemin conduisant Reninghe,
tenue en bail jusqu'au 1' Octobre 1870
par le S' Henri Glieeraert an fermage an
nuel de 2,200 francs, en sus des impôts et
de la prime de l'assurance contre l'in
cendie.
La situation déjà si avantageuse de cette
belle propriété s'améliorera encore par la
construction très prochaine du chemin
pavé qui va relier la commune de Loo
celles de Reninghe et Noordschote et qui
longera la ferme.
Voir le détail aux affiches.
Les dernières nouvelles d'Amérique nous ont
appris que l'occupation militaire de la Nonvelle-
Orléans a été précédée d'une lutte sérieose qui n'a
pas duré moins de six jouis, sur le Mississipi, a la
hauteur des forts Jackson et Saint-PLilippe, entre
les confédérés et la flotte du Nord. Le New-York-
Daily-Times en donne le récit suivant
Dès le matin du 18 avril, la flottille aux mortiers
do commodore Porter a commencé le bombarde
ment des forts Jackson et Saint-Philippe. Ceux-ci
ont répondu avec vigueur, mais avec peu de succès.
Leurs boulets n'arrivaient presque jamais jusqu'aux
scbooners fédéraux. La portée énorme des mortiers
de Porter avait permis, en effet, h cet officier de
placer ses bâtiments k une grande distance des
forts, sans que son tir en fût dérangé. Il faisait
pleuvoir une grêle de fer sur les ouvrages des
confédérés, qui ripostaient vainement avec leurs
plos gros canons.
Pendant six jours et six nnits, le feu continua
de part et d'autre avec une grande violence, et
rien n'indiquait que les forts fussent sérieusement
endommagés. Les hommes de Porter tombaient
de fatigue. Ils s'endormaient k côté de ces pièces
monstrueuses dont le fracas, répercuté par les bois
d'aieotour, allait réveiller, k une distance de plus
de trente milles, les échocs du Mississipi. Il fallait
'en finir. C'est alors que le commodore Farragut,
qui se trouvait, avec son escadre, derrière la flot
tille aux mortiers, résolut de forcer le passage
devant les forts. On était au 24 avril. A trois
heures do matin, il donna l'ordre de lever l'ancre,
etune heure et demie aprèsil passait sous les
batteries ennemiessuivi de cinq corvettes de
guerre et de ueuf chaloupes canonnières.
Les confédérés venaient de cribler de boulets et
de mitraille les navires fédérauxmais aocnn
n'était coulé, et les forts pouvaient s'attendre dès
lors k être pris eotre deux feux.
Cependant ce n'était pas tout pour Farragut
d'avoir pu passer devant les forts; il allait se trou
ver anx prises avec la flotte confédérée et avec ce
fameux Manassas dont l'armure de fer et l'éperon
d'acier inspiraient aux Louisianais une confiance
plus grande que la carapace de fer et les plus gros
canons du Merrimac.
La lutte ne pouvait manquer d'être vive. Elle le
fut en effet. Une demi-heure ne s'était pas passée
qu'un combat général s'engagea entre les navires
fédéraux et l'escadre confédérée. Pendant deux
heures, les forces ennemies disparurent dans on
nuage de fumée, tandis que l'artillerie tonnait sur
tous les points d'une manière formidable, et que
les flammes des brûlots et des navires qui sautaient,
projetaient au loin leur lueur sinistre.
Et puis le bruit cessa. Le vent chassa la fumée
qui couvrait toute la largeur du fleuve-roi, et l'on
put constater que la flotte des confédérés avait
disparu.
Treize de leurs canonnières avaient été coulées
ou brûlées, et le Manassasqui s'était trouvé en
face de la frégate Mississipi commandée par le
commodore Farragut, n'avait pas été plus heureux.
Criblé par les boulets cylindro-coriqties delà fré
gate, il avait sombré sans opposer pins de résistance
qu'un simple bateau de bois, et son capitaine de
meurait prisonnier k bord du Mississipi.
Les fédéraux n'avaient pas acheté sans pertes
une pareille victoire. Tous les vaisseaux avaient
souffert, et plusieurs avaient couru des dangers
sérieux ayant été incendiés par les brûlots des
séparatistes. La canonnière Varuna enfin avait été
coulée après avoir soutenu un combat acharné
contre quatre bâtiments ennemis, et une autre
chaloupe canonnière avait été mise entièrement
ht rs de servioe.
D'après les rapports officiels, la perte des fédé
raux dans cette journée mémorable ne s'élève qu'k
j56 tués et 200 blessés. Celle des confédérés est
beaucoup plus considérable, un grand nombre
d'entre eux ayant péri avec leurs vaisseaux qui
coulaient on sautaient.
Le 25 la flotte fédérale s'approchait de la
Nouvelle-Orléans, faisait taire deux batteries con
struites auprès de la ville, et, k une heure de
l'èprès-midi, jetait l'ancre en face de la capitale de
la Louisiane.
Le 26, deux fortes batteries situées k neuf
milles au-dessus de la ville tombaient au poovoir
des fédéraux. Le lendemain, le général Butler dé
barquait ses troupes au-dessus du fort Philippe, et
le 28 tous les forts faisaient leur soumission et
arboraient la bannière étoilée.
Un correspondant et Amérique donne
quelques renseignements curieux sur le système
des canons de bois employés Yorktown par les
confédérés. Lorsque le général Mac - Clellan
arriva devant les lignes ennemies, il trouva une
suite et ouvrages en terre garnis d'une formi
dable artillerie de position. Ce fut un étonne-
ment général dans l'armée des États-Unis.
Par quels moyens, en aussi peu de temps, les
confédérés ont-ils pu amener un parc aussi
considérable de pièces de gros calibre et les
établir en batterie? Malgré ïétrangetè du fait,
il était impossible de le nier, puisqu'il était en
quelque sorte palpable. Les canons tournaient
leurs bouches formidables vers Cennemi, et de-
temps en temps d'énormes boulets partaient des
lignes et venaient comme provoquer les assail
lants. Mais ceux-ci en présence de lignes si
terriblement armées, ne crurent pas pouvoir
tenter F assaut. Ils voulurent d'abord se mettre
en mesure de contre battre une aussi puissante
artillerie. Le général rallia ses forces, demanda
des renforts IVashington, et ne crut pas que
des pièces de campagne pussent tenir en ligne
contre des canons de rempart.
Un mois s'écoula dans ces préparatifs, puis,
quand enfin les fédéraux se trouvèrent en me
sure d'attaquer, F ennemi s'évanouit encore une
fois, et. pénétrant dans les lignes, on découvrit
le secret bien gardé de cet incroyable armement.
Une soixantaine de canons de bronze et de fer
et seulement mêlés un grand nombre de canons
de bois,avaient tenu en respect F armée fédérale.
Les canons en bromehabilement mêlés aux
autres, servaient tirer et simuler des batte
ries réelles.
Telle est F anecdote que racontent les gens du
Sud, et que nous ne pouvons reproduire, du
reste, que sous toutes réserves, et comme un
produit, peut être, de la riche imagination des
écrivains d'outre mer.
Cette combinaison nouvelle, basée sur
des principes nou connus des mé
decins anciens, remplit avec un bon
heur remarquable toutes les conditions
du problème de la médication purga
tive. A l'opposé des autres purgatifs,
I celui-ci n'opère bien que lorsqu'il est
rpris avec de très bons aliments et des
•ASltilÎM' boissons fortifiantes. Il ne manque pas
son effet, comme cela arrive souvent
l'eau de Sedlilz et d'autres purga
tifs. La dose est facile régler selon l'âge ou la force des in
dividus. Les enfants, les vieillards et les malades les plus dé
bilités le supportent sans difficulté. Chacun choisit, pour so
purger, l'heure et le repas qui lui conviennent le mieux, selon
ses occupations habituelles. La fatigue de la purgalion étant
complètement annulée par l'effet de la bonne alimenlion pres
crite, on se décide facilement recommencer aussi souvent que
cela est nécessaire. Les médecins qui emploient ce moyen,
ne rencontrent plus de malades hésitaDt se purger, sous pré
texte de mauvais goût, ou par la crainte de s'affaiblir. La lon
gueur du traitement n'est plus un obstacle, et lorsque le mal
exige, par exemple, qu'on se purge vingt fois de suite, on
n'est plus retenu par la crainte d'être obligé de renoncer avant
|a fin. Ces avantages deviennent bien plus précieux, quand
il s'agit de maladies sérieuses, telles que tumeurs,engorgement s,
affections cutanées, catarrhes et bien d'autres maux réputés in
curables, mais qui cèdent une purgalion régulière et long
temps réitérée. Voir le Manuel de la médication purgative du
docteur Vehaut, volume de 264 pages, donné gratuitement.
Parts, pharmacie du D' Debaut, et dans toutes les bonnes
pharmacies de l'Europe. 5 fr. et 2 fr. 50 cent.
Déposé la Pharmacie de FR YSOLT - VANOUTKIYE
rut de Dixuiude, 35, Yprcs.
Gcdekoreerd door Z. M. de Koaleg
der Belgen,
HEEL-EN OOGMEESTER DER BCRGERLYKE GODSHUIZBN
DER STAD KORTRYK,
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PRIX, AVEC BÉNÉFICE D'UNE PRIME DE i/2 P. û/O,
COMPOSÉE DE
L.lUBIii-LlllIllII, éditeur.