Od a présenté lundi matin b la Halle au PRUSSE. ITALIE. ALLEMAGNE. AUTRICHE. RUSSIE. sauf au gouvernement français a appuyer auprès gouvernement belge celles de ces réclamations qoi seraient justifiées. Ou attend, pour on jour très-prochain, des nouvelles directes de Vera Crnz. Des lettres particulières apportent la nouvelle d'uu engagement très vif, qui a eu lieu en avant de cette ville, entre les troupes du général Douay et un corps de soldais mexicains. Ceux-ci ont été culbutés, el le général Douay, après avoir pris possession d'un poste ou il a fait reposer ses trou pes, se disposait b faire sa jonction avec le général Lorencex. (Temps.) blé!) Paris, un échantillon de farioe de la nouvelle récolte de 1S62, envoyé par un propriétaire des Bouches-do-Rhône. On ne saurait prendre trop de précautions vis-i-vis des cheaaux vicieux. En voici eneoré un triste exemple que nous trouvons consigné dans une feuille de Lyoo Uu de ces animaux, qui avait déjà donné des preuves de son naturel mé chant, a été cooduit, lundi, b la gare de Vaise, afin d'être emmené b Châloo-sur-Saône et vendu b la foire de cette ville. Jusque Ib il avait paru assez paisible et n'avait manifesté aucune velléité de résistance; mais au moment où le domestique qui le conduisait sans défiance était descendu et le tirait par sa longe, le cheval s'est dressé sur ses pieds de derrière, comme pour sauter sur le dos de l'homme doot le pied s'est trouvé piis sous le sabot. La douleor l'ayant fait tomber b la renverse, le cheval a profilé de ce moment pour saisir ce mal heureux et le rnoidre avec fureur b la cuisse. L'en levant de terre, il l'a secooé plusieurs fois; puis, l'ayant rejeté b terre, il s'est mis b piélioer sur son éorps sans lâcher prise. Pour arracher le palefrenier b cette terrible étreinte, il a fallu qu'un sergent de ville tiiât son épée et en portât plusieurs coups dans la cuisse du cheval. On a eu toutes les peines du monde b maîtriser ensuite l'animal, devenu de plus en plus furieux, et qui se défendait par des ruades et menaçait de mordre tout ce qui l'approchait. Quoique étroite ment garrotté et muselé, l'on des pieds de devant lié et tenu en l'air par une corde passée autour du corps, il se cabrait encore, et ce u'est pas sans péril qu'il a été conduit jusqu'à l'École vétérinaire, où il a été mis dans une cellule jusqu'b ce qu'il soit abat tu, conformément aux ordres de son propriétaire. Quant au malheureux domestique, la gravité de ses blessures est telle qu'il a dû être transporté b l'Hôtel- Dieu et que l'amputation de la cuisse a été jugée nécessaire. Un horrible accident, écrit-on de Saint- Etienne aa Salut publicde Lyon, est arrivé dimanche dans cette ville Plusieurs de nos artistes chorégraphiques, mettant b profit des loisirs que leur fait la fermeture du Giand Théâtre, don naient sur le théâtre de Saint Etienne une repré sentation. Parmi ces artistes se trouvaient MM. Laurençon, Devine, Mm" Pilleri, Laureuçon, etc. On jouait le ballet intitulé Sir Job, dans lequel M. Laurençon, notre danseur comique, remplit le rôle du principal personnage. On sait que dans ce ballet, sir Job tente de se suicider avec une énorme caoardière, dont le cariori passe par dessus son épaule; c'est un effei comique qui ne manque jamais de produire l'hilarité des spectateurs. Mal- heureuseineut il ne devait pas en être ainsi diman che; le caaon, trop chargé sans doute, éclata tout b coup, et un éclat ayant atteint le poignet gauche de M. Laurençon, le détacha presque entièrement du bras. Nous renonçons b peindre l'émotion qoe pro duisit sur le public l'honible spectacle qu'il avait sons les yeux au milien d'un flot de sang, la main pendait retenue b peine par quelques lambeaux de cbair.Ce fut dans toute la salle uo long cri «l'effroi; plusieurs fermes se trouvèrent mal, la tnile te baissa, et des médecins s'empressèrent de dornoer an pauvre blessé tous les soios que réclamait soa ëtat. L'amputation fut opérée sur-le-champ. Voici l'explication dé cet affreux accideot que donne nn journal de la localité, le Mémorial de la Loire Le garçon d'accessoires c'est ainsi que l'on nomme au théâtre l'employé chargé de se procurer les armes el autres objets doot les artistes peuvent avoir besoin se trouvait malade; il avait confié b sa femme ainsi qu'b son fils, le jeune garçon d'une quinzaine d'années, le fusil et la boite b poudre qui devait servir eu chargement; ceux ci ne sachant pas charger une arme, s'étaient xetpis de ce soio b un pompier, nommé Blanchard, qui, par nne imprudence inouïe, avait vidé toute la boite daos uo seul canon; or, cette boite était, dit-oo, intacte et contenait 100 grammes de poudre, ,c'esl-b-dire vingt-cinq charges au moins? La police parisienne vient de faire une capture très importante u point de vâe non seulement du commerce françaismais encore du commerce étranger. Depuis quelque temps s'était ouverte avec grand fracas une maison de commission qui, d'après ses annonces, ses réclames et ses pros- pectus étendait ses opérations dans toute CEu ropeen Egypte et jusqu'en Australie. Elle disposait, disait elle, de fonds considérables qui lui étaient envoyés pour achats de mar chandises, notamment de C article de Paris. Tout dans rétablissement paraissait monté sur un grand pied. On parlait là toutes les langues. Les voilures, lescamionsencombraient la chaussée. C'était une procession de gens entrant et sortant avec des saccoches pleines d'argent. Du matin au soir, on entendait le tintement des pièces cTor et des ècus qui s'empilaient la caisse. La mise en scène était admirablement disposée comme pour une grande maison com merciale. Trois associés un Françaisun Anglais et un Hollandais, étaient la tête de l'affaire. L'entreprise paraissait si bien nouée el si solidement assise que, dans un moment où la guerre d'Amérique produit dans les transac tions un si funeste ralentissement, beaucoup de commerçants virent dans l'ouverture de ce débouché une compensation providentielle, et comme la maison n'opérait que sur de fortes quantités, ils se hâtèrent de dégarnir pour elle leurs magasins regorgeant de marchandises invendues. Le payement se Jaisait en billets courte échéance payables au siège de la société. L'échéance était la même.pour tous les billets. Les marchandises, dont on pressoitla livraison, étaient immédiatement expédiées Londres. Au jourfixé, tous les fournisseurs arrivèrent avec leurs billets, mais ils ne trouvèrent là que des commis nouvellement admis et ne sachant ce qu'on voulait leur dire. Les maîtres avaient disparu. Reconnaissant alors qu'ils avaient été victimes d'escroqueries, les négociants s'em pressèrent de porter plainte. Par suite de recherches très actives, les trois associés ont été arrêtés la gare du chemin de fer au moment où ils allaient partir pour Londres, et conduits devant le commissaire du quartier. Après les avoir interrogés, ce magis trat les a envoyés la Préfecture. La suite de l'enquête a fait connaître que ces individus faisaient partie d'une association parfaitement organisée, C exploitant la fois l'Espagne, le Portugal, l'Angleterre, la Bel gique et la Hollande. On a découvert, b Berlin, une nouvelle manière d'imprimer la musique, au moyen de caractères et) relief, formant pour chaque page un type indivisi ble. Le tirage en est illimité, ce qoi amènera poiuf les œuvres d'un grand débit une importante réduc tion de prix. Déjb l'on s'occupe de l'impression des partitions de Don Juan, Fidélio, d'une sympho nie de Beethoven, b des prix inconnus jusqu'ici. Une lettre adressée de Naples,le ig,b une feuille parisienne, contient la relation curieuse que l'on «a lire: Les théâtres ouverts peodsot l'été sont pleins de monde; il m'a été impossible, dimanche dernier, de iruutee un billet pour la représentation que les fous de l'hospice d'Aveoa donnaient an Fondo. Je l'ai vivement regretté, car le spectacle était rare. Figurez-vous on bymoe ebaolé en cbœnr et tonte une tragédie (le Bruto primo d'Alfieri) récitée par nne troupe de malheureux qoi ont perdu la raison. On attendait le lever du rideau avec uue sorte d'angoisse. Qn se préparait b des émotions étranges et péoibles, et l'on n'a éprouvé qu'une vive admiralioa. Sauf quelques gestes égarés, quelques regards un peu trop fixes, la tragédie a marché sans encombre; l'aliéné chargé du premier rôle a fait fureur; et ce spectacle, blâmé d'avance par plusieurs, comme une croelle exhibilioo, a produit, au contraire, une impression coDsolaote, et une belle recette pour l'hospice. On attend fFiesbaden la visite et un haut personnage, qu'on n'a jamais vu en Allemagne, une nièce du sultan actuel, la femme du muchir Mehemed Mouri, fille aînée du défunt sultan Abd-ul Medjid, la princesse Falime, qui, quoique âgée seulement de vingt-deux ans, est atteinte de paralysie. Onze cents Hongrois environ sont arrivés b Triesle le 21 juin au soir. La moitié de la popula tion de la ville s'était rendue b la station b pied et en voiture, pour y attendre leur arrivée et leur souhaiter la bienvenue. La plupart des arrivants portaient le costume national hongrois. Envirou quatre-cents d'entre eux sont logés dans des mai sons particulières, et les autres dans des hôtels. (Ostdeulsche Post.) On mande de Saint-Péleasbourg, le ig juin, b PAgence Bullier S'il faut en croire VAbeille du Nord, on serait sur la trace des coupables auteurs des ioceodies qui ont jetél'épouvante au sein de notre population. Ce journal publie en effet ce matio un article d'où j'extrais les lignes suivantes Les instituteurs des deux écoles do dimanche appelés Sain psonievvskuë et Wedenskoë cherchaient b détruire chez leurs élèves les sentiments religieux et b répandre les doctrines socialistes sur la pro priété. Ils ont excité leurs élèves b la révolte coDtre le gouvernement. Deux ouvriers élevés dans ces écoles se sont permis de tenir dans les ateliers des propos subversifs tendant b révolutionner la classe ouvrière. Ils ont parlé des révolutions politiques et de l'utilité des incendies pour provoquer ces ré volutions, et de la nécessité de brûler Saiut-Péters- bourg toutenlier. Par ordre dn gouverneur général, ces ouvriers ont été arrêtés, les écoles du dimanche fermées,et une enquête rigoureuse a été ordonnée.» Je ne sais si Abeille du Nord est bien ou mal informée, et je fais mes réserves sur l'exactitude de son récit. Quels qoe soient d'ailleurs les coupables,

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Le Propagateur (1818-1871) | 1862 | | pagina 3