FONDS DE MARBRIER. ÉTAT-CIVIL D'YPRES, ANGLETERRE* FRANCE. 2 POUR CAUSE DE CESSATION DE COMMERCE. EN LA FILLE D'YPRES, Le LUNDI 28 JUILLET 1862 et jours suivants, 10 heures du matin et 2 heures de relevée, le Notaire LAMBIN procédera devant la maison située Ypres. rue de la Bouche, n* 9 la Vente publique et en détail des MARCHANDISES faisant partie du Fonds de Commerce de M*"* ANGÉLIQUE MENU, Marchande patentée en ladite ville, lesquelles consis tent principalement en 33 BELLES CHEMINÉES EN MARBRE, grandes et petites Consoles; 7 MONU MENTS FUNERAIRES, COLONNES Cannelures; BLOCS de Marbre et d'Êcaus- sines; PIERRES pour Balcons avec Mou lures; TABLETTES de Tables et BÉNI TIERS en Granit; TABLETTES d'appui de Fenêtres; SEUILS de Portes; DALLES et CARREAUX en Marbre blanc, Ecaussi- nés et Basècles; EVIEKS; COUVER CLES de Puisards; AUGES en Pierre de Tournai et des Écaussines BORNES et PIÈCES pour Bordure, etc. La Vente se fera au comptant. prussien une demande formelle de participation l'Union douanière allemande, du moins pour ce qui concerne la partie de l'empire qui appartient la Confédération. Celle démarche est interprété dans le sens d'un moyen destiné empêcher la reconnaissance de l'Italie par la Prusse. Cracovib, 9 juillet. Jaroszinski, auteur de l'aMeutal contre le grand-duc Constantin, Var sovie, après avoir avoué soo crime, s'est renfermé daos le silence le plos absolu. Il en «eut ceux qui l'ont sauvé par force de son empoisonnement. Aucun complice n'a été découvert jusqu'ë ce jour. Le graud-duc Constantin reçoit des manifesta tions touchantes de sympathie de toutes les classes de la population. Pbtersbourg, 8 juillet. L'empereur a été profondément affecté de l'attentat contre son ftère a Vaisovie. Le désordre causé par les réceots incendies a été réparé partout. Des secours aboudauts ont été dis tribués aux victimes. L'enquête établie sur les événements du mois dernier n'a donné lien aucune découverte de complot contre la sûreté de l'Etat. Une bonne partie des personnes arrêtées ont été relâchées. On écrit de Loudres Plusieurs vols avaient été commis dans la section autrichienne de l'Exposi tion, sans qu'on ait pu en découvrir les auteors. Pour les surprendre, on agent de la police secrète imagioa, il y a quelques jours, de se poster daos la section autrichienne et d'y prendre la place d'un maunequiu, qu'un des exposants avait recouvert d'étoffes bariolées. Le voleur ne se fit pas longtemps atteudre. Il s'approche furtivemeut, jette un rapide coup d'œil aotoor de lui et emporte une paire de bottes magnifiques. Mais quelle ne fut pas sa stupé faction, lotsqti'il sentit ooe maiu l'élreiudre au passage; c'était celle du préteodu manoequin. Le larron tomba comme foudtoyé, et l'agent le crut inort de frayeur. Cependant, peu peu le voleur reprit ses seos, et on put le mener eu prison. Dans sa dernière traversée d'Ajaccio'a Marseille, dit le Courrier du Havre, le paquebot Insulaire comptait parmi ses passagers dix malfaiteurs de la pire espèce, que le pénitencier agricole de Chiavari évacuait sur Cayenne. Au moment où le capitaine du vapeur se dispo sait les mettre aux fers afin d'alléger la surveil lance de trois gendarmes qui les gardaieut et que le mal dé mer o'avait point épargnés, le plus éloqueot de Ih bande s'approcha d'un inspecteur général des prisons qui revenait d'une mission en Corse et lui peignit en termes si pathétiques |es souffrances que l'on endure fond de cale, que le haut adminis trateur, touché de leor repentir et de leurs belles promesses, obtint qu'on les laisserait en liberté sur l'avant du navire. Vers minuit, ils se glissent dans la cale où sont déposés les effets des passagers. Des malles sont brisées, et, par ooe snbite métamorphose, ils remplacent la veste grise des colonies pénitentiaires par du linge fin et de somptueux habits, sans oublier l'argent des voyageurs et d'excellents cigAres de contrebande. Personne ne les avait aperçus; les matelots de quart les prirent pour d'innéenls passagers qui voulaient jouir de la fraîcheur d'une belle nuit d'été au milieu des vagues murmures de la Médi terranée. Mais un costume de fetume manquait sans doute leur collection ils voulurent s'emparer do mince paquet qui servait une cantinière du 36' de ligce. Elle se réveille, et ses cris accourent matelots, gendarmes et soldats permissionnaires. Les forçats disparaissent dans le cale,se dépouil lent en nu clin d'œil de leur toilette d'emprunt, lancent la mer habits noirs, uuiformes brodés et jusqu'aux armes d'uu officier qu'ils avaient dévalisé, et ils remontent sur le pont dans un uégligé qui n'avait rien de galant et demandent d'uu air élouué la cause de ce tumulte. La caotinière reconnaît ses ravisseurs, et pendant que les marins les amarraient solidement aux bastingages du navire, on finit pat savoi" de l'un d'eux qu'ils avaient l'intention de s'emparer d'une embarcation, d'égorger ceux qui s'opposeraient leur dessein, et de gagner ainsi le premier navire qui ferait roule vers l'Ouest. lisse seraieut annoucés comme seuls survivauls au uaufrage qui avait englouti leur paquebot pendant sa traversée de Marseille en Amérique, et ils comptaient bien, une fois bord, forcer le capitaine, si son itinéraire ne ne leur convenait point, de les conduire en lieu de sûreté. A la vue de ses effets disparus, l'inspecteur des prisous jura, mais un peu tard, qu'on De l'y reprendrait plus, et il est probable que le comman dant qui transportera ces honnêtes forçais Cayenne ne se laissera point atteudrir par leurs plaintes sur la trop grande chaleur de la cale, et ri'oublieta ni les chalues de sûreté ni la barre de justice. LE RECEVEUR DE CHEMIN DE FER. On lit dans le Figaro, de Paris Vous allez prendre votre billet, et vous vous étonnez du lou bref avec lequel ou vous en dit le prix, et de la façon leste avec laquelle on vous donue parfois un renseigne ment que vous demandez bien mal propos. Il faut faite la part de la besogDe de cet employé, de l'attention qn'il est obligé d'apporter dans ses calculs et songer qu'il doit avoir présents la mémoire Les prix des trois classes de 4 ou 5oo statioos; L'heure des départs pour chacune d'elles; La place qu'occupe' chaque billet dans son immense casier. Il ne peut prendre un crayon pour faire votre compte, attendu que tous les geos qui sout derrière vous pousseraient des cris déchirants, se figurant qu'ils ne partiront jamais. Et cependant il y en a qui calculeut de tête avec une rapidité extraor dinaire. Nous avons été témoins dn fait suivant Nous nous rendions Baie. Devaot nous, au guichet, était le duc M..., qui allait Plombières avec sa maison, mais laissait Troyes sa belle-mère avec la sienne. a II demanda la receveuse deux premières et quatre troisièmes pour Troyes, et qoatre premières et cinq troisièmes pour Plombières. Oo riposta immédiatement 5y5 fr. 4o. Il me fit part de soo étounement; eu route nous vérifiâmes le compte ensemble: il était scrupuleusement exact. Le receveur doit répoudre tout; être tou jours poli et ue jamais se tromper; car si c'est son avantage, le public réclame toujours, si c'est sou détriment, personne ne rapporte; on se figure que c'est l'admiuistraiion qui perd, et l'on pratique volontiers celte maxime de morale que voler un riche n'est pas voler. Il est continuellement obligé d'essoyer des histoires de ce genre C'est le train d'Orléans, n'est-ce pas? Oui,madame; dépêchez-vous. Quelleclasse? Une seconde. io fr. 65 c. Comment, io fr. 651 mais c'est un vol! Madame, regardez le tarif. Je n'ai pas besoin de votre tarif; je vais assez souveot Choisy-le-Roi pour savoir le prix. Comment, c'est pour Cboisy? Il fallait le dire tout de suite. Ce n'est pas maintenait!, c'est daus une heure. a Monsieur, vous êtes nn malhonnête, et je me plaindrai qui de droit. Plaignez-vous, madame, mais passez, je tous prie. Ei vous, militaire? Bourges en Berry. Quelleclasse? Classe de 185A! AMÉRIQUE. Les habitants de la Nouvelle-Orléans, occupée par les unionistes, prennent de singuliers moyeos pour cacher leur argent. Dernièrement, des foné- railles avaient eu lieu dans celte ville, quand les autorités, soupçoDoaot le cercueil de renfermer autre chose que des dépouilles mortelles, firent procéder l'exhumation et trouvèrent, au lien d'un défunt, une somme considérable en monnaie d'or. Cette somme a été immédiatement confisquée au profit du gouvernement du Nord. DP 5 JUILLET AP II INCLUS. Naissances io. Sexe masc. 4, idem fém. 6. Décès 6. Geldhof, Ignace, 67 ans, journa lier époux de Rosalie Dinan, rue de Menin. Degryse, Barbe, 71 ans, journalière, épouse de Pierre Lamoterue des Boudeurs. Petyt, Alexandiine, 79 aos, journalière, veuve de Léon, Boury, tue de Meuin. Derock, Joséphine, 74 ans, sans profession, epouse de Philippe Borry, rue du vieux Marché au Bois. Domiceut, julien, 10 ans, Marché aux vieux habits.Dt-grou, Pierre, 61 j urnalier, époux de Jeanne Fyuaut, rue de Meuin. Enfants au-dbssous de 7 ans i. - Sexe mas. sexe fém. 1. VENTE PUBLIQUE, D'UN

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Le Propagateur (1818-1871) | 1862 | | pagina 2