D'YPRES.
AVJS.
45me Année.
No 4,676.
Y PRES.
REVUE POLITIQUE*
La commission chargée de l'organisa
tion des Fêles qui auront lieu lors de la
visite officielle de Mousieur ALPHONSE
VANDENPEEREBOOM, Ministre de l'In
térieur, Gxéeau Dimanche 10 Août prochain,
a l'honneur d'informer le Public, qu'à cette
occasion un Banquet sera offert ce haut
fonctionnaire, par les habitants de la ville
d'Ypres.
Ce Banquet aura lieu le Dimanche 10
Août prochain, 4 heures de relevée.
Les personnes de la ville qui désirent
prendre part cette manifestation, sont
priées de signer la liste de souscriptiou
qui sera déposée au Secrétariat de la
commune, depuis le Lundi 28 jusqu'au
Jeudi 31 Juillet inclusivement.
Passé cette dernière date, aucune sous
cription ne sera plus reçue; comme aussi
la liste sera close, dès que le nombre des
souscripteurs aura atteint le chiffre de 125.
GRÈVE DANS LE BORIHAGE.
LE PROPAGATEUR
Dans sa réponse aux interpellations de M. de
Reichensperger, sur la reconnaissance de l'Ila-
lie, M. de Bernstorff s'est défendu, devant la
Chambre des députés de Berlin, d'avoir reconnu
le principe des nationalités, qui pourtant il
trouve du bon et dont il entend tenir compte
jusqu'à un certain point. Il y a dans la ré -
ponse de M. de Bernstorff autre chose encore
ceci, par exemple Le royaume d'Italie n'est
reconnu que dans son existence actuellenous
ne reconnaissons pas des conséquences possibles
qu'on pourrait y rattacher. Nous avons au
contraire fait cet égard des réserves exprès
ses. Cest donc le Jait accompli que le gou
vernement de Berlin salue rien de plus. Le
ministre du roi Guillaume s'est vanté d'avoir
des promesses du gouvernement piémontais
u Les prétentions du royaume d'Italie sur Home
et sur Venise peuvent exister en théorie, a dit
Corgane du cabinet de Berlin; mais par les
déclarations qu'il a faites, le gouvernement de
Turin a promis expressément qu'il ne cher
cherait les réaliser que par voie pacifique et
par des moyens pacifiques. Promis t-xpressé-
ineni! Ce sont les propres expressions de M. de
Bernstorff. Malheureusement, elles n'ont pas
empêché tes défenseurs du piémonlisme de
protester que l'État italien n'a rien promis,
qu'il ne s'est engagé rien.
On lit dans la note diplomatique oie sont
exposés les motifs qui ont engagé la Prusse
reconnaître l'Italie, que le gouvernement du
roi Victor Emmanuel a plusieurs fois signalé
au cabinet de Berlin l'intérêt que la Prusse
aurait fortifier et a consolider te pouvoir
monarchique dans la Péninsule contre les ten
dances anarchiques et républicaines. Assu
rément, il y avait, dans ce langage et sous ce
langage, des promesses. Est ce qu'on ne s an
nonçait pas comme destiné et disposé Jaire
prévaloir les grands principes d'ordre moral et
social, les principes d'ordre et de stabilité si
profondément ébranlés par la Révolution? r> Ce
qu'on offrait la Prusse, il faut bien le dire,
c'était un effort Commun de réaction contre la
propagande dont on s'était si bien servi en
Toscane, Parme, Modène et dans le royau
me de Naples. On comptait évidemment sur la
naïveté des hommes d'État de Berlin, et Ton ne
se trompait pas. M. de Bernstorff a ajouté ces
engagements préliminaires des réserves un peu
vagues; après quoi, le gouvernement prussien
s'est déclaré satisfait! Maintenant, il reste
savoir ce que valent en réalité ces manèges et
ces formules diplomatiques.
Les correspondances les mieux informées de
Rome nient absolument qu'aucune manifesta
tion ait eu lieu dans la cité pontificale. Quel
ques jeunes drôles de Bengale ont parfois
allumé des feux en un endroit écarté les ila/ia-
nissimes se sont frotté les mains, mais il n'y a
rien eu de plusrien qui vaille la peine qu'on
en fasse mention La reconnaissance du royau
me d'Italie par la Russie a, au premier moment,
produit une certaine agitation dans le petit mon
de piémontistepuis cela est tombé sans laisser
la moindre trace. La Ville - Eternelle jouit de
la tranquillité la plus profonde. Les provinces,
comme Rome, sont parfaitement calmesl'esr
prit y est excellent. Le seul mouvement qui y ait
clé remarqué depuis bien des jours est celui
des populations allant au-devant de leurs évé-
ques ,et s'associant ainsi par des acclamations,
par des Jêles aux grandes solennités du 8 juin d'.
La correspondance de Londres du Moniteur
universel annonce que la reine Victoria doit se
rendre dans quelques semaines en Allemagne,
et qu elle sera accompagnée dans ce Voyage par
lord J. Russetl. La présence du ministre des
affaires étrangères près de la reine indique
assez que cette excursion royale sur le conti
nent n'aura pas un caractère entièrement privé,
et que la politique y aura sa part. Il y a quel
ques mois, il avait été question d'un projet
d'entrevue entre la reine d'Angleterre et l'em
pereur d'Autriche. Nous ne serions nullement
surpris de voir dans les citconstances actuelles,
un pareil projet aboutir.
Une lettre de New- York nous apprend que le
projet de traité fait entre le représentant des
États Unis et le président Juarez a été soumis
l'examen du Sénat et a donné lieu h une dis
cussion très animée dans le sein du comité des
affaires étrangères. Un membre a proposé
l'ajournementet celte proposition a été rejetée
après quatre jours de discussion. Ce résultat a
produit ffashington on le comprend une
très vive impression. L'opinion générale est
que le traité ne sera pas approuvé, mais qu'il
eut été plus sagepour éviter des discussions
irritantes d'adopter l'ajournement proposé.
gi 61 txti-s'-t—
LaChambie a continué la discussion de la péti-
tiou du bureau des marguilliers d'Uccle relative a
l'inhumation du colonel De Moor. Elle a entendu
MM. De liaerue, de Theux et Nothoinb, qui ont
appuyé la pétition, et MM. le ministre de l'iuiéueur
et Cartier, qui l'ont combattue.
Après avoir entendu MM. Nothomb, Pirmez,
Dechamps, Ch. Lebeau et A. Vaudenpeerebooru,
la Chambre a adopté le renvoi de la péiiiiou
du bureau des tuarguillers d'Uccle b M. le ministre
de l'intérieur et a M. le ministre de la Justice avec
demande d'explications.
On lit dans la Gazette de Mons du 24
Une sinistre uouvelleseiépand en ce ruomeut en
ville. Des tioubles viennent encore d'éclater au
Borinage, des détachements de gendarmerie ont été
envoyés aujourd'hui malin sur les lieux. On parle
d'ouvriers bouilleurs qui auraient voulu couper
les traits dans des charbonnages de nos environs.
Serions-nous appelés b voir se renouveler les
tristes scènes de l'an dernier
On nous écrit de Mons, le 21 joillet
Les inspections générales de la garde civique se
poursuivent avec une graode régularité et partout
elles constatent des progrès marqués. A Mons, où
M. le colonel-inspecteur a été accueilli le 20
joillet avec tonte la sympathie doe b son dévoue
ment constant et aux services qo'il ne cesse dé
rendre a l'institution dont il dirige l'administration
centrale avec une sagesse et une bienveillante
équité de tous les instaots, les quatre corps d'infan
terie, de cbasseors-éclairenrs, d'artillerie et de
cavalerie ont fait preuve, sous sesyeox, b lé pfaioe
de Niœy, d'une instruction militaire très-sérieuse
et très développée. Lesdeox bataillons de la légion
commaodés par M. le lieutenant-colonel Duvivier,
chef de la garde, ont exécuté toutes les progressions
du programme avec une précision des plus remar
quables. Les manoeuvres par le second rang ont été
surtout fort admirées et il en a été de même des
évolutions correctes et rapides des chasseors-éclai-
reurs et de la cavalerie, nouvellement réorganisée.
L'artillerie, qui manœuvrait quatre pièces de six,
de campagne, de la batterie moulée en garnison b
Mons, a parcouru, avec tant d'habileté, tontes les
leçons de l'école jusqu'au remplacement des hommes
mis hors de combat, que les feux des pièces, réduites
b trois servants, n'étaient point ralentis d'une
seconde, i.e temps a manqué pour ôter, remeMie,
changer nue roue et relever uue pièce versée en
cage, manœuvres de force dans lesquelles l'artillerie
mnntoise excelle depuis longtemps.
Les manœuvres ont duré b peu près trois heures.
Elles ont été suivies J'un défilé irréprochable, aux
cris de vive le Roi, sur la Grand'Place.
Les gardes, en rompant leurs rangs, ont répété
encore, b cent reptises, le cri de vive le Roi! La
coïncidence de la date et les heureuses nouvelles
sur la santé de Sa Majesté, apportées b Mons par M.
le colonel de Sorlos, ont fait, de ce dernier incident
de la revue, nue manifestation patriotique qui
prouve, une fuis de plus, l'excellent esprit qui anime
la belle garde civique de la capitale du Hainaut.
FETE DE LA TUYNDAG, 1862*
samedi, 2 aout.
A 6 h. de l'après-midi, le carillon annoncera
la Fête.
A 7 h., la musique du Corps de Sapenrs-Pom
piers se fera entendre au Parc.
dimanche,5 aout.
Concours de chant pour les Pinsons b la Plaine
d'Amour, b 6 heures du matin.
Un concert sera donné au Parc, de midi b une
heure, par la musique du 11* de ligue.
Tir b la perche organisé par la Société de Saint-
Sébastien.
Concours du Jeu de Boules organisé par la
Société l'Union.
Grand coucert vocal et instrumental, donné par
M. Dewulfd'Ypres, b la Salle de Spectacle, b
6 x|2 h.
lundi4 aout.
A midi, la musique du Corps de Sapeurs Pom
piers se fera entendre au Parc.