ANGLETERRE.
FRANCE.
ITALIE.
DANEMARK.
njuuiiious, se sout repliés sur la ligne de Sagaratz.
Les pertes sont grandes des deux côtés, mais
l'arautage est resté aux Turcs.
Breslau, 22 juillet. On apprend de source
authentique que le gouvernement de Pologne est
sur les traces d'une conspiration ayant des ramifi
cations très étendues.
Par suite de cette découverte, de nombreuses
arrestations ont eu lieu cette nuit; quelques élèves
de l'école préparatoire se trouvent parmi les per
sonnes arrêtées.
Une grande réunion des principaux propriétaires
et manufacturiers do Lancasbire, du Cheshire, de
Yorksbire, etc., etc., a eu lieu ditnauche dernier h
Bridgewater - House sous la présidence de lord
Derby, afin d'aviser aux moyens de provoquer une
souscription générale parmi les riches propriétaires
et manufacturiers eu faveur des victimes de la crise
actuelle.
Cette souscription a été accueillie avec une
grande faveur, et la première liste a produit plus
de io,ooo I. st. (25o,ooo fr.)
Lord Derby, le comte d'Ellesmere, lord Egerton
de Latore, le marquis de Westminster, ont souscrit
chacun pour i,ooo livres (25,ooo fr.). M. T.
Bazley, M. W. Thornbill, le marquis de Hartiug-
ton, le comte de Crawford, membres du Parlement,
et sir R. Gérard, ont souscrit chacun pour 5oo I. st.
(■2,5oo fr.). D'autres souscriptions variant de
3oo a 5o livres (7,5oo b i,2âo fr.), ont été éga
lement reçues et ne tarderont pas h arriver h un
chiffre considérable.
Depuis longtemps la Société pour le percement
d'oo canal h travers l'isthme de Panama n'avait pas
fait parler d'elle. L'on signale aujourd'hui l'arrivée
h Paris de M. Belly, le promoteur de l'entreprise,
venu en France pour demander au gouvernement
impérial que le canal qui doit traverser le Nicaragua
soit placé sous le protectorat du gouvernement
impérial.
A propos de caoal, le bruit coort, h la Compag
nie de l'isthme de Suez, que la France et la Russie
se proposeraient de faire céder par le sultan le
gouveruement de l'Arabie au vice-roi d'Egypte.
Le mariage de M. Louis Veuillot avec Mm"
veuve de Champagoé se confirme. La future a 43
ans, M. Louis Veuillot en aâ2. Mra° de Cbampagné,
qui possède un château eu Bretagne, aurait une
fortune évaluée h 5o,ooo fr. de rente.
Mardi, h onze heures du matin, les restes
mortels de S. A. I. Mgr. le prince Jérôme, qui
avaient été déposés provisoirement dans un caveau
de l'hôtel des Invalides, ont été placés dans le
mausolée que le prince Napoléon a fait élever h la
mémoire de son père dans la chapelle Saint-Jérôme,
auprès du tombeau de l'empereur Napoléoa I".
L'absoute a été donnée par M- l'abbé Cambier,
curé des Invalides.
Cette cérémonie, qui avait nn caractère tout
privé, a eu lieu en préseuce de S. A. I. Mgr. le
prince Napoléon, accompagné des officiers de sa
maison. L'état-major de l'hôtel des Invalides as
sistait h la cérémonie. [Moniteur.)
On lit dans l'Écho du Nord, de Lille Un
enfant de 5 b 6 ans, le plus jeune d'nne nombreuse
famille d'ouvriers habitant une des communes des
environs de Douai, est veuu au monde avec une
singulière maladie qui s'est constamment dévelop
pée et qoi a pris b l'heure qu'il est nn étrange
caractère. Cet enfant, fort chélif et d'one apparence
d'extrême faiblesse a contracté par suite d'une
affection nerveuse qu'il apportait en naissant, ce
tic qu'ont les moutons et les chèvres de donner des
coups de tête. Cette maladie fait qu'il est le plus
souvent isolé, car ses petits camarades le craignent
et le fuient, plus d'un ayant reçu de ses Coups; on
comprend aussi que cette pauvre créature touche
de bien près b l'idiotisme.
Cet enfant, et cela arrive soovent, était le pré
féré de son père, c'était son enfant gâté. Ce père,
nn homme bâti en hercule et d'une force prover
biale dans le pays, prenait toujours sur lui son pau-
»re idiot, il le comblait de caresses, le quittait le
moins possible; il l'emmenait même, le dimanche,
au cabaret, se plaisait b le voir entre ses jambes,
pendant qu'il faisait sa partie de caries. Quant aux
coups de l'enfant, le père y était insensible il les
recevait comme une réponse b ses caresses. Il souriait.
Or, il y a deux jours, le père prenait son repas.
Il avait sur ses genoux son enfaul. Celui-ci devient
tout b coup en proie b son tic habituel il lance un
coup de tête si violent b son pèreque celui-ci
tombe et expire au bout de quelques instants.
Oo écrit de Chaussy (France) Le 22, la
population de notre ville se pressait derrière le
cercueil d'une femme qu'on enterrait avec les hon
neurs militaires. Quatre femmes âgées portaient les
coins du drap; deux tambours battaient la marche
funèbre et précédaient uoe compagnie de la garde
nationale
Durant sa longue existence, cette femme,
Charlotte Daubenton, née Duchesne, avait arraché
vingt-quatre personnes b une mort certaine. Après
nne action plus éclatante que les autres, on jour
qu'un pont s'était rompo, et qu'elle s'était trois fois
jetée courageusement b la nage pour sauver quel
ques personnes, elle avait reçu la médaille de
sauvetage avec un diplôme qui l'autorisait b
porter la médaille b sa boutonnière, a
Uoe jeune dame d'une beauté extraordinaire,
appartenant b l'une des premières familles de
Hongrie, passait mercredi rue Montmartre, b Paris.
Elle marchait b côté de son mari sans loi donner le
bras, et le mari lui-même attirait tous les regards
par l'élégante vigueur de ses formes, par un exté
rieur respirant toot b la fois la force et la noblesse.
Quoique très-riche, la toilette de la jeune dame
avait quelque chose d'excentrique et de théâtral.
Ce fut sans doote celte apparence qui abusa le sieur
W..., un gandin b outraoce du boulevard des
Capucines. Allumé par un copieux déjeùoer, le
cerveau plein de visions anacréontiques, il s'appro
cha de la dame, qu'il prit probablement pour une
de ces personnes qui gagnent b être connues.
Sans s'inquiéter de son cavalier, dont il ignorait
la qualité, il loi adressa des paroles et se livra envers
elle b des démonstrations aussi significatives qu'in-
con venantes.
La réponse ne se fit pas attendre. Ce fut le mari
qui l'envoya sous la forme d'oo coup de poing b la
Rodolphe des Mystères de Paris. Le gandin alla
rouler b vingt pas, la mâchoire b demi brisée et
reodant le saog par la bouche et par les narines
Un graod rassemblement se forma et des sergents
de ville qui survinrent iuvilèrent le magnat hon
grois et son épouse b se reodre au commissariat du
quartier du Mail. De nombreux témoins ayant
déclaré que la dame avait été gravement insultée
et que l'indignation du mari, de quelqoe façon
qu'elle se fût traduite, avait un motif légitime, le
noble couple a été laissé libre de se retirer et
le commissaire de police a adressé procès-verbal.
Oo lit daos VEcho du Pacifique Oo
vient de trouver près de Grass Valley les vestiges
d'un animal monstrueux et inconou. Quelques
parties étaient assez bien conservées. Le froot très -
développé mesurait 23 pouces eotre les deux yeux.
Une dent double en liés-bon état avait une
longueur de 7 pouces et demi de long sur 3 et demi
de large. Uoe de ses cornes mesure 5 pieds g
pouces et présente un diamètre de g pouces b l'en
droit où elle s'ajuste b la tête. Ces cornes ont la
forme de celles do bœuf. - Cette découverte a
été faite b une profondeur de 20 pieds au-dessous
de la surface du sol, sur un lit de granit.
Un singulier et bien déplorable événement
est arrivé, le 17 courant, dans la commune de
Longueil-Annel.
Mercredi dernier, le sienr Charles Ancel, culti
vateur b Longueil, avait marié sa fille avec un
marinier nommé Baugio; le soir, la jeuoe femme
refusa de suivre son mari dans la chambre nuptiale.
Celui-ci n'insistajpas pour faire prévaloir ses droits,
espérant que les choses se passeraient autrement le
lendemain, mais ses prévisions b cet égard furent
complètement déçues; ses protestations les plus
pressantes et les plus tendres ne purent vaincre h
cet égard l'inflexible résistance de la nouvelle
épousée.
Le sieur Ancel, croyant être plus heureux que
son gendre, alla trouver sa fille et tenta de vaincre
son obstination en loi démontrant le ridicule de sa
conduite. La jeune femme répondit qu'elle avait
obéi en épousaot contre son gré un homme qu'elle
n'aimait pas, alors surtout qu'elle désirait un autre
mariage; mais que, malgré toot son respect pour
l'autorité paternelle, elle ne consentirait jamais h
partager le lit de l'époux qu'on lui avait imposé.
Devant celte résolution si nettement exprimée,
le sienr Ancel se retira, et, désolé, ne sachant que
faire dans une situation pareille, il alla se pendre
dans une grange située en face de la maison où
avait eu lieu la noce. Ce ne fut que vers trois heures
do matin qu'on s'aperçut de ce suicide; le sieur
Ancel avait cessé de vivre.
Le i4 a été érigée b Gêoes la statue de
Christophe-Colomb, sur la place d'Agoaverde.
Les figuresallégoriqoesqui doivent l'entourer seront
placées plos tard, et l'inauguration do monument
aora lieu le 12 octobre, jour où le grand navigateur
est rentré dans on port espagnol au retour de son
premier voyage de découverte. L'inauguration se
fera en présence du roi, et probablement aussi du
nouveau couple royal de Portugal.
Copenhague, 18 juillet.
S. M. le roi de Suède a débarqué hier, b cinq
heures du soir, dans le port d'Elseneur; un yacht
royal avait été le prendre b Helsingborg. La foule
immense, qui s'était portée de Copenhague Else-
neur, a salué S. M. suédoise des plus enthousiastes
acclamations.
Charles XV a été reçu, b son débarquement, par
le prince héréditaire Ferdinand et par tous les
fonctionnaires civils et militaires du port. Les deux
souverains se sont rencontrés b mi-chemin de
Frcderisborg b Elseneur; arrivés au perron du
châteao, ils ont mis pied b terre et se sont cordia
lement embrassés; les princes Chrétien et Frédéric^
de Danemaik, ainsi que le prince de Glocksbourg,
faisaient partie du royal cortège.
Un grand dîner a eu lieu ensuite; tous les
ministres, la légation suédoise, tons les membres du
corps diplomatique ainsi que tous les hauts fonc
tionnaires et diguitaires de l'État y avaient été
invités.
C'est demain ig que le conseil municipal et les
représentants de la bourgeoisie de la capitale offri
ront au roi de Suède leur banquet solennel. Charles
XV compte partir le lendemain pour la Norwège;
il résidera jusqu'à la mi- septembre b Christiania.
La Gazette de Berlin est pleine de détails
sur les fêles en l'honneur de notre roi et du roi de
Suède. Au banquet offert aux deux souverains par
la ville de Copenhague, et auquel 24o personnes
ont pris part, S. M. suédoise, répondant b un toast
qui loi était porté, s'est exprimé b peu près en ces
termes Messieurs, je voos remercie de toot cœur
de la fête b laquelle j'ai la joie d'assister dans la
vieille capitale du Danemark et aux côtés de son
roi. Je ne l'oublierai jamais. Permettez-moi en
même temps de vous reudre grâce au nom de la
jeunesse de Suède et de Norwége, qui a reçu ici
dernièrement ua accueil si hospitalier. Soyez con
vaincu que le souvenir en est ineffaçableraent gravé
daos le cœur de chacun de ces jeunes geris.
Le roi de Danemark a porté ensuite un toast b la
commune de Copenhague.
Le roi de Suède est reparti dimanche matin pour
ses États.