Mma Brûlez poussa des cris déchiraots qui furent entendus par des personnes qui se rendaient la station du chemin de fer. Croyant qu'une incendie s'était déclaré dans l'intérieur de la maison, le garde-champêtre Vandenbroucke et le sieur Antoine Debrie pénétrèrent dans la cave d'où ils avaient aperçu les flammes, mais un horrible spectacle se présentait h leurs yeux. Les habille ments que portait t\lma Brûlez étaient un brasier de feu et son corps était pour dire carbonisé en plusieurs endroits. On s'empressa d'éteindre les flammes et de lui porter secours. DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES. Londres, 26 septembre. VAgence Reuter a reçu de Rome les nouvelles que voici, en date du 24 Londres, 27 septembre. Le rapport du docteur Patridge au comité garibaldien, sur la santé du prisonnier de Varignano, dit que l'in flammation et les dooleurs ont cessé, et que dans quelques mois Garibaldi aura recouvré l'usage du pied, bien que celui-ci doive conserver une cer taine raideur. Londres, 29 septembre. L'Office Reuters reçu des nouvelles de New-York, en date du 18. Londres, 3o septembre. L'Office Reuter donne des nouvelles de New-York du uoseptembre Paris, 29 septembre, au soir. Le Consti. tutionnel publie un article se terminant ainsi Les efforts de la France ont été impoissants k opérer la réconciliation qui serait la gloire de l'Italie et de la Papauté. Quelle sera la conséquence inévitable d'une telle situation? Si, jusqu'ici, la générosité seule de la France a été en jeo, sa dignité ne finira- t—elle pas par être comprise? L'abstention ne sera- t-elle pas bientôt on devoir? Turin, 27 septembre. Le mariage de la princesse Pie a été célébré aujourd'hui dans la chapelle royale. Rome, 28 septembre. M. le marquis La Valette est parti aujourd'hui pour Paris. Athènes, 23 septembre. Les Chambres ont été closes, après avoir voté la loi de la garde nationale. ANGLETERRE. FRANCE. h coup, s'élant approchée trop près do poêle, la robe légère qu'elle portait prit feu. En un clin— d'oeil elle était tout en flammes. Un médecin fut appelé immédiatement et loi administra les soius les plus empressés que récla mait son état, mais tout a été inutile Mma Brolez est décédée après quelques heures d'horribles souffrances. La nouvelle de ce malheur a produit une douloureuse impression dans toute la ville. Deux compatriotes, connus par leur dévoue ment au Saint-Siège, viennent de recevoir de Sa Sainteté Pie IX une distinction bien précieuse. La croix de commandeur de l'Ordre de Saint-Grégoire- le-Grand, a été envoyée par le Saint-Père h M. Joseph de Hemptione, vice-président de l'Œu vre du Denier de S'-Pierre h Gand, et la croix de chevalier du même Ordre k M. Charles Malingié, membre du comité-directeur de la même institution. Le Cercle commercial et industriel de Gand est sur le point de voir ses ressources épuisées: nous k l'entrée de l'hiver, et le Cercle ne possède plus qu'un encaisse d'environ treize mille francs pour venir au secours de près de qoatre mille familles sans ouvrage. Le gouvernement et l'autorité communale ne peuvent larder plus longtemps h intervenir effica cement dans la crise par i'orgaoisation d'un système de secours. En thèse géoérale, nous ne sommes guère partisans de l'intervention officielle daus les relations industrielles ou commerciales] mais, en présence des circonstances si extraordinaires et si douloureuses h la fois, que traverse notre popula tion ouvrière, c'est h des moyens extraordinaires aussi que le pouvoir doit recourir pour soulager la détresse publique. Pien public.) S. A. R. le comte de Flandre est parti avant- hier matin poorse rendre aux environs de Trieste, au château qu'a fait construire l'archiduc Maximi- lien d'Autriche. On annonce qu'un grand nombre de grâces et commutations de peines civiles et militaires vont être accordées k l'occasion du XXXll' anniversaire de l'indépendance, du rétablissement du Roi et de la rentrée mémorable de S. M. a Bruxelles. Les condamnations capitales prononcées dernièrement seraient, dit-on, comprises dans les commutations de peines. On lit dans une feuille de Cbarleroy On se rappelle l'émotion qui se produisit dans le public lorsque, peu de jours après la condamnation des accusés de la bande noire, la nouvelle se répandit que les deux marchands de graisse sigualés comme ayant participé au crime de Couillet, venaient d'être arrêtés. Il résulte de la longoe et laborieuse instruction laquelle la justice s'est livrée, que les individus arrêtés avaieut été déooncés, mais, chose consolante, il a été heureusement démontré que l'accusation qui pesait sur eox était fausse et qu'ils n'ont pris aucune part au crime dont Mma Dubois a été victime. Dans une des audiences de la cour d'assises de Mons, jugeant les accusés de la bande noire, M. le procureur-général de Bavay, ou s'en souvient, avait déclaré qu'avant nn an, on connaîtrait la vérité sur l'affaire de Couillet, au point de ne plus pouvoir émettre le moindre doute sur la culpabilité des condamnés Couke et Goethals. D'après ce qu'on affirme, M. le procureur- général est eD mesure de tenir sa promesse et l'instruction sera, dit-on, livrée sous peu k la publicité. On lit dans VAmi de l'Ordre, au sujet de l'incendie du théâtre de Namur Tous les ren seignements qui nous parviennent sur les circon stances de l'incendie qui a dévoré la nouvelle salle de spectacle, nous confirment dans l'opinion, qu'une bonne organisation des secours, fonction nant dans le premier moment, aurait téduit le dé sastre k de faibles proportions. C'est un nouvel et ruineux avertissement. Un projet d'organisation d'une compagnie de sapeurs-pompiers est en ce moment k l'étude au conseil communal. Ce qui étonne, c'est que pareille institution soit encore k créer. Mais puisqoe cette déplorable et fatale lacune existe, il laut au moins la combler sans retard. Repréhensible en thèse générale pour la né gligence qu'elle a apportée k organiser d'une manière efficace les secours contre l'incendie, l'ad ministration communale encourra encore de justes reproches pour sou défaut de précaution dans la circonstance actuelle. Les travaux de la salle de spectacle étaient k peu près terminés. Ils compre naient les boiseries, la machinerie, les décors le placement du gaz était commeocé. Des travaux de nuit s'y exécutaient au milieu de toutes ces matières inflammables. Dans cet état de choses, et quand tous les jours arrivaient les objets précieux desti nés k la décoration, nous aurions compris que les précautions y fussent organisées absolument comme si la salle eut été en activité pompes en perma nence, réservoir, veilleors, etc. En présence de la nature de l'accident, cause d'un si grave dommage pour la commune, nous croyons n'être que l'écho du sentiment public, en nous demandant comment il se fait que la pose du paratonnerre n'ait pas coïncidé avec l'achèvement de la toiture. Le conseil comrautfal de Liège est en pleine dissolution. Voici ce qu'écrit, en effet, le Journal de Liège La crise communale est entrée dans une nouvelle phase; les démissions arrivent k l'Hôtel-de-Ville; déjk l'on y a reçu celles de MM. Lonhienne, Vanderstraeten, Mottard, Modave, Braconier, Sampermans, d'Audrimont, Bourdon, Vau Hoorick. Avec celle de M. Neuville, cela fait dix. D'autres démissions sont encore attendues; le bruit court même qoe M. Brixhe donnera la sienne lorsqu'il aura été déchargé par le gouvernement des fonctions d'échevin. M. de Lavalette partira la semaine prochaine pour Biarritz, d'où il se rendra ensuite en Espagne. Ayant inutilement épuisé toutes les ressources diplomatiques pour amener le gouvernement pon tifical k se rallier aux vues de l'Empereur, il ne retournera plus k Rome comme ambassadeur près le Saint-Siège. On assure que Charleston est investie par des canonnières fédérales. Le fort Sunler a été bombardé et sérieusement endommagé. Le Coogrès confédéré a approuvé l'invasion dn Marylaud et des autres États du Nord par 56 voix contre i3. D'après ces nouvelles, le résultat de la bataille du 17 serait indécis. Les pertes des fédéraux seraient de six k dix mille hommes et ils auraient eu un général tué et treize généraux blessés. L'ar mée entière des confédérés a repassé le Potomac; la garnison fédérale de Munsfordsville, forte de 4,5oo hommes, s'est rendue le 17. Les confédérés se sont dirigés vers Winchester; les canonnières des fédéraux ont détruit Preutice sur le Mississipi. Les confédérés se sont concentrés k Goldsborough, dans l'intention d'attaquer Newburn, dans la Caroline du Nord. Le roi de Portogal était représenté par le prince de Carignan. L'archevêque de Gênes, les évêqoes de Pioerolo, de Biella, de Crémone et d'Alife ont présidé k la cérémonie. Le roi, la famille royale, le prince Napoléon et les princesses Clotilde et Mathilde y assistaient. Le mariage de la princesse Annonciade, avec l'archiduc Charles d'Autriche, aura lieu par pro curation, le 15 octobre prochain. Les soldats compromis dans l'insurrection de Nauplie qui sont réfogiés k l'étranger, viennent d'être l'objet d'une amnistie. C'est l'archevêque d'York, docteur Liogley, qui a été promu au siège vacant de Cantorbéry. On lit dans la Patrie Le voyage de la reine d'Angleterre en Alle magne a été l'occasion de la réunion d'un conseil de famille, qui parait devoir aboutir k un résultat important. Nous croyons savoir que, dans ce con seil, l'abdication de la reine d'Augleterre en faveur du prince de Galles a été arrêtée. Mais cette réso lution n'aura sans doute son effet qu'après le mariage du prince de Galles. Les époux F...,rentiers k Voyennes (Somme), en partageant leurs biens entre leurs enfants, se sont réservé dans le jardin de l'on d'eux, F... E., cultivateur, âgé de 33 ans, un petit coin de terre. Depuis ce partage, pour de minimes questions d'intérêt, les parents et le fils ne vivaient plos eu bonne relation, et celui-ci voulut même leur inter dire l'entrée de son jardin. Le i5 du courant, vers neuf heures du matin, F... E. se reudait k la forge; en passant près de la haie du jardin, il y vit son père et sa mère. Aussitôt il les injuria et, tout eD se tenant de l'autre côté de

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Le Propagateur (1818-1871) | 1862 | | pagina 2