)a baie, il lança uu coup de fouet b F...; celui-ci le para avec un loucbet qu'il tenait b la main. Le gis alors saisit cette arme improvisée, et attirant son pèreb lui, le roula par terre en lui portant, paraît-il, force coups de genou dans la poitrine. Tout b coup le malheureux père pousse un cri déchirant et appelle sa femme b son secours son fils venait de loi couper entièrement avec les dents la moitié environ de la première phalange de l'index de la main gauche La femme F... arrive au secours de son mari, mais un coup de loocbet sur la tête la terrasse. Attiré par les cris, on voisin accourt, délivre les deux victimes et fait des reproches b cefils dénaturé qui lui répond aussitôt Taisez-vous, ou je vous en ferai autant je vous repasserai aussi. Ou présume que dans sa fureur F... E... a avalé le bout du doigt de son père qu'il avait coupé. Mm° la marquise de X..., dont la générosité est proverbiale daos le canton de V..., a, dit le Moniteur de la Cote-d'Or, des originalités de caractère les plus amusantes du monde. Elle a, depuis quelques mois, un intendant auquel elle donne 1,200 fr. d'appointements. Celui ci repré senta ces jours derniers b la noble dame que ce chiffre n'était pas suffisant par la cherté qui court. Comment donc faisait votre prédécesseur? lui demanda la marquise. Il n'est resté que dix ans b mon service et il s'est retiré avec 10,000 fr. de rente. Madame, il vous volait répondit l'inten dant. Eh bien! monsieur, répliqua la marquise, volez-moi, et laissez-moi tranquille. Voici une histoire qui court le monde du bric-b-brac. Nous la donnoos comme on la ra conte, sans en garantir l'authenticité En Bretagne, vivait dans une retraite absolue un vieux seigneur avec son intendant, presque aussi vienx que son maître, mort au mois de juin dernier, était un archéologue émerite et de très-vielle date qui avait, dans le plus grand secret, rempli son château de tous les trésors artistiques do bon vieux temps, si bien que les héritiers qui ne croyaient trouver que ses quatre murs avec pas mal de chouettes et de hiboux ont trouvé on musée des plus splendides qu'il y ait en Europe daos le vieux château. Ce fait en donnera nne idée on a trouvé 7,000 tableaux portant les noms des plus grands maîtres de toutes les écoles et de tous les temps; une col lection d'armes et d'armoresde panoplies et d'eogins de guerre qui n'a pas sa pareille en Eu rope une horloge, chef-d'œuvre de l'époque de Louis XIII, d'où, b minuit, par un mécanisme incroyable, on voit sortir la mort qui s'en va faire un tour dans la chambre avaut de rentrer dans sa case. Mais tout cela n'est rien on a trouvé 3o des plus grandes pièces de ce fameux service de faïence de Henri IIdont les quelques échantillons plus ou moins entiers qui sont au Louvre, b Cluny, an Musée Sauvageoten Angleterre et chez M. de Rothschild ont été payés au poids des billets de banque. 3o pièces grandes et intactes!!! On sait que ces pièces de faïence dites du service de Henri II, sont aujourd'hui le nec plus ultrci pour les opulents amateurs de céramique. Aussi MM. Rothschild, duc Hamilton, marquis d'Hertford, la bande anglaise, qui ont eu vent de la découverte, se mettent-ils déjb en mesure pour se disputer cette collection inappréciable. Un affreux accident, qoi a occasionné la mort d'un homme, est arrivé vendredi, dit le Mémorial Amiens, dans l'asile de Saint-Yon, b Rouen. Un aide de coisine ayant glissé sur le haut d'un escabeau où il était monté pour retirer do feu une énorme marmite remplie de bouillon gras en ébul- lition est tombé dans ce liquide. Quand on a retiré ce malheureux, il était horriblement brûlé depuis les cuisses jusqo'b l'estomac, bien qu'il n'eût séjourné que pendant quelques secondes dans le liquide bouillant. Cet infortuné, a succombé b ses brûlures pendant la nuit de dimanche b lundi. Nous lisoos dans le Phare de la Loire A l'exemple des botanistes, qoi ont construit une horloge de Flore, un chasseur naturaliste a dressé une horloge ornithologique en notant les heures de réveil et léchant de certains oiseaux. a Après le rossignol, qui chante presque toute la noit, c'est le pinson, le plus matioal des oiseaux, qui donne le signal. Son chant, devançant l'aurore, se fait entendre de une heure et demie b deux heures du malin. Après lui, de deux heures en deux heures et demie, la fauvette b tête noire s'éveille et fait en tendre son chant, qui rivaliserait avec celui du rossignol, s'il n'était pas si court. De deux heores et demie b trois heures, la caille, amie des débiteurs malheureux, semble par son cri Paie les dettes paie tes dettes! les avertir de ne pas se laisser prendre par le lever du soleil. De trois heures b trois heures et demie, la fauvette b ventre rooge fait eolendre ses trilles mélodieux. De trois heures et demie b quatre heores, le merle noir, le moqueur de nos contrées, qui ap prend si bien tous les airs, que M. Dureau de la Malle avait fait chanter la Marseillaise b tous les merles d'un canton en donnant la volée b on merle b qui il l'avait serinée et qui l'apprit aux autres. De quatre heures et demie b cinq heures, la mésange b tête noire fait grincer son chant agaçant. De cinq b cinq heures et demie s'éveille et se met b pépier le moineao franc, ce gamin de Paris ailé, gourmand, paresseox, tapageur, mais hardi, spirituel et amusant daos son effronterie. N'est-il pas charmant d'avoir une horloge qui chante les heores au chasseur matinal? On lit dans le Pays Notre escadre de Chine vient de recevoir l'ordre de se rendre au Japon, où les chefs des légations européennes ont eu b subir, comme on sait, des avanies qui les ont forcés b se retirer sous la protec tion des navires en rade. ITALIE. On écrit de Naples, 20 septembre, b VUnion Les conséquences de îa défaite de Garibaldi b Aspromoute seront terribles pour le Piémont. Cet homme a éveillé par sa mésaventore les sympathies du peuple, qui accusent ouvertement le gouverne ment du Roi galanluomo et menace de renouveler la sanglante tragédie des Vêpres. Les honnêtes gens qui attendaient les légions garibaldieones sous les murs de Rome, s'indignent d'avoir été trahis par ce même Piémont qui doit tout au courage et aux merveilleux succès de Garibaldi. Ils ne peuvent s'accoutumer b l'idée de le savoir abattu par les armes sardes et prisonnier d'un gouvernement b qui il a donné, il y a moins de deox ans, le beau royaume des Deux-Siciles. Le gouvernement pouvait empêcher Garibaldi d'aller en Sicile; plus tard il pouvait s'opposer aux enrôlements qui se faisaient b la face du soleil; plus tard encore il pouvait prévenir l'entrée des volon taires b Catane. Il n'en a rien fait. Il a fermé les yeux sur l'expédition de Reggio. Pourquoi? Parce que Garibaldi jouit en Sicile d'un infernal prestige. Pour éviter le scandale et les périls d'une lutte dans l'île, le Piémont a jugé plus prudent de l'attaquer sur le continent, où son nom est moins populaire, où ses volontaires ont moins de crédit. Lb, en effet, a éclaté la guerre et le héros de Caprera, affaibli par de longues marches b travers des chemins difficiles et ioconnus, manquant de vivres, inférieur en nombre b ses adversaires, a été battu, et une partie des siens a été impitoyablement fusillée sur place. Quel avantage le Piémont retire-»-il de cette victoire? Aucun. Voyez déjb dans quel embarras il se trouve. Il ne sait quel parti prendre. Le peuple ne veut pas d'un procès, et croyez que le gouver nement ne s'en soucie pas non plus. Garibaldi sera donc amnistié? Mais alors il sera plus puissant que jamais. D'un autre côté, l'état de l'Italie, et prin cipalement de la Sicile, sera pour le Piémont une nouvelle cause de faiblesse. A Palerme, les démonstrations ont commencé dès qu'on a eu connaissance des événements d'As- promonte. Les bustes de Victor-Emmanuel ont été jetés par les fenêtres; la croix de Savoie a été abattue et souillée. Ces soldats se sont rués sur le peuple, qui a cédé b la force, mais en se promettant bien de prendre sa revanche en temps opportun. Depuis lors, malgré l'état de siège, tous les joors on voit sur les murs des proclamations et des protes tations qui vouent b l'exécration le gouvernement de Turin et demandent le retour de l'ancienne dynastie. Des affiches de toutes sortes résument en deux mots le programme du peuple Rome ou François II! On ne peut pas mieux exprimer l'idée de la nation qoi réclame l'accomplissement des promesses piémontaises, ou le rétablissement de son autonomie. Le ministre de l'intérieur b Turin, en vertu de l'art. 1" de la nouvelle loi, vient de convertir le couvent des Augustins de Trapani en une caserne de carabiniers. Armonia Par ordre du ministère, le curé de Santa- Auoa-di-Palazzo, le prieur des Dominicains et le P. Borghi, qui furent les plus acharnés b deman der b Mgr Caputo une rétractation, ont été arrêtés la noit et soumis b un procès. (Corriere mercantile.) Le 4 septembre, l'autorité de Fano a fait fermer, sans qu'on puisse en deviner le motif, l'église de la Très-Sainte-Vierge-du-Repos, dite vulgairement des Piattelletli. Cette église, était célèbre par une image miraculeuse. Eco di Bologna.) Le Saint-Père, fidèle b cet esprit de man suétude qui le distingue, De s'est pas souveuu, on le sait, b l'occasion du mariage de la princesse Pie, des différends qui existent entre la cour de Rome et celle de Turin. Sensible au bon souvenir de sa filleule, qui lui annonçait son mariage avec le roi de Portugal, car, dans cette maison de Savoie les sentiments des femmes ne sont pas heureusement les mêmes que ceux des hommes, le Saint-Père a répondu par l'envoi d'un précieux cadeau, con sistant, dit le Monde, daos une double feuille d'or massif, s'ouvraol en forme d'album, qui contient enchâssées dans la partie intérieure deux reliques d'un prix inestimable un morceau du voile de la très sainte Vierge et uoe épine de la couronoe de Jésus. Ces deux reliques et les authentiques sont enchâssés dans les feuilles d or, d'une épaisseur considérable, par un contour de pierres précieuses, et les feuilles elles-mêmes sont travaillées avec cette grâce exquise et cette perfection particulière a l'orfèvrerie sacrée qui sort des mains des artistes romains. Les deux faces extérieures sont ornées de deux miniatures exquises, correspondant b la place où sont enchâssées b l'intérieur les reliques. La miniature qui correspond b la relique du voile re présente une Addolorata, l'autre un Ecce Homo. Sans parler du prix inestimable des reliques, l'œu vre est si admirable, qu'elle est considérée par les connaisseurs comme le joyau principal de la cor beille de mariage.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1862 | | pagina 3