taires que ces appareils militaires devaient inspirer. Elles protestent toutes qu'il s'est pas le moins du monde question de coup d'Etat; mais elles ne s'accordent pas aussi bien sur les explications qu'elles hasardent, non sans quelque embarras. Les unes as* snrent que le Roi a simplement voulu voir de ses yeux son armée dont il s'était tenu éloigné trop longtemps c'est le plus grand nombre. Les autres disent avec mystère que les revues ont un but beaucoup plus extérieur; ce qui signifie apparemment que le Piémont se prépare entrer en guerre. Elles se sont, sans doute, inspirées de cette anecdote d'un journal de Turin qui raconte qu'en voyant défiler les troupes devant Victor-Emmanuel, de belliqueux italianissimes se sont écriés dans un élan d'enthousiasme Voilà Rome!voilà Venise! Rome est gardée par des soldats français, et Venise est derrière le quadrilatère. Le service des trains sur les chemins de fer de la Flandre-occidentale subira des modifications dater du 1" novembre. Voir la 4"" page. La cour d'appel de Bruxelles a confirmé un jugement du tribunal de Mons condam nant mille francs d'amende, du chef de transport illégal de poudre tirer, le sieur Jacques Landwehr, marchand de poudre Eecloo. Une dépêche apprend la mort de la comtesse André Zatnoyski. Elle était gra vement malade, lors du départ de son mari pour Saint-Pétersbourg. Le chagrin d'une séparation si pénible a pu abréger sa vie. Le comte et son fils, actuellement Londres, doivent sentir plus vivement encore la douleur de cette perte, que l'exil leur rend plus amer. ACTES OFFICIELS. Un arrêté royal du 28 septembre accorde des subsides pour construction, réparation, etc., des églises et presbytères ci après-désigués Aux conseils de fabrique des églises de Beveren, fr. i,5oo; de Zillebeke, 780; de Voormezeele, 568;au couseil communal d'OosivIeteren, 6g6-43. Un arrêté royal du 28 octobre porte qu'il sera pourvu d'office la construction d'un bâtiment d'école b Hollebeke. CHRONIQUE JUDICIAIRE. NÉCROLOGIE. ce petit pays une forie indemnité. L'intervention française amena la levée du blocus. Eo 1854lors de la guerre de Crimée, alti tude douteuse du gouvernement grec b l'égard des puissances alliées, qui durent faire occuper le Pirée et qui uiaiutiiireut cette occupation pendant deux ans. Le gouvernement n'était pas le seul coupa ble dans cette affaire. Les complications de la question d'Orient avaient suiexcité le sentiment national, qui rêvait une reconstitution de l'empire byzantin au profit de la Grèce, et, d'autre part, la Russie, pour provoquer une diversion dans sa lutte avec la Porte, favorisait seciètement ces ambi tieuses tendances. A l'intérieur, le gouvernement grec s'est trouvé en face d'une violente opposition constitutionnelle, qu'une question religieuse est encore venue ag graver. Le protocole de Londres de i852 appelait au ttôue de la Grèce, b défaut d'enfant du roi Othort, le prince Lnitpold, son dernier frère. Le prince Luilpold s'étaut refusé b toute abjuration, et ayant élevé ses enfants dans la religion catholique, l'opposition s'est fait de ce refus ou grief contre le roi Olhon, qui désirait naturellement transmet tre sa couronne sa famille. NOUVELLES DIVERSES. Les solennités religieuses du lendemain de la Toussaint, 2 novembre, en ceromémoratiou des trépassés, ne pourront avoir lien celte année que le loodi 3 uovetnbve, jour de la S'-Hubert, le 2 tombant un dimanche. Pendant le séjour prolongé que fit la reine d'Angleterre an château de Laekef», S. M. britan nique fil une coarte excursion b Jette-S'- Pierre, et y honora de sa royale visite le pensionnat des Dames du Sacré-Coeur, que la reine visita en dé tail avec un vif intérêt. C'était le mercredi 22, de la semaine dernière. Afin de perpétuer le souvenir de celte auguste visite, il est question de placer b Jette, une pierre portant one inscription relatant cette visite et sa date. Une pétitioo vient d'être adressée a la Cham bre des Représentants pour demander qu'on inter dise aux épiciers la vente des petits verres sur le comptoir. Les pétitionnaires pensent que les lieux de débit de genièvre et d'eau de-vie doivent être limités et réglementés. On lit dans une feuille de la capitale a Une nouvelle liste d'officiers mis la retraite, accompa gnée de promotions dans l'armée est annoncée pour le mois de décembre prochaiu. Ou nous conduira bientôt le chiffre sans cesse grossissant des pensionnaires de l'armée? Voilb ce quesout en droit de se demaoder ceux qui penseut un peu l'intérêt des contribuables. D'après un avis inséré la partie officielle du Moniteur, les correspondances de Belgique b des tination des Etats-Unis d'Amérique, de la Cali fornie et de l'Orégon seront expédiées d'Ostende, en dépêches closes, les 1, 3, 6, 8, 12, i3, 15, 19, 20, 22, 26, 27 et 29 novembre prochain, vers 9 heures du matio et les 4, 371112, i4, 18, 19, 2i, 2 5, 26 et 28 du même mois, vers 7 heures du soir. On lit dans la Gazette de Mons Que ne finira-t-ou point par trouver dans la houille? On a vu qu'elle procure maintenant une couleur ronge remplaçant avec avaotage la raciue de garance, et que, de plus, un chimiste est parvenu b en extraire de l'alcool. Or, voici qu'un savant médecin, le docteur Demarquette, vient de découvrir dans cette mère de l'industrie, comme l'appelait M. Jobard, uo remède efficace contre les blessures et surtout contre la phtbisie pulmonaire. C'est en remarquant la rareté de la phtbisie pulmonaire chez les mineurs, ainsi que la vigueur des chevaux qui ont passé plusieurs mois dans les travaux souterrains, que M. Demarquette a réfléchi b l'influence de la houille sur l'économie animale et a été amené b la découverte que nous signalons. Nous laissons aux membres de la Faculté le soin de l'approuver on de le réfuter. Constatons seulement que son Travail est des plus intéressants. Mais ce n'était lb qu'un des points du débat. L'opposition reprochait au roi de viser au pouvoir absolu, et d'entraver autaut que possible le déve loppement des libertés publiques. Les années 1860 et 1861 ont été remplies tout entières par ce conflit. C'était lb le fond de ces démonstrations incessantes dont la ville d'Athènes a été le théâtre. Le programme du parti libéral était tout un programme de gouvernement, dont la conclusion sous entendue était la déchéance du roi Olbon. Ce programme demandait i" Une application plus sincère du régime re présentatif 2* La formation et l'organisation de la garde riatiouale, conformément b la constitution 3" La désignation d'un successeur au trône de Grèce, professant le culte grec, ainsi que l'exige l'art. 4o de la constitution; 4° La liberté municipale; 5* La réforme des finances et la répression du gaspillage du trésor public; 6* Une politique extérieure tendant b favoriser l'affranchissement des provinces grecques, placées sous la domination turque; 70 La répartition des terres nationales en friche entre tous les citoyens, l'une des promesses de la constitution L'histoire, suivante ressemble b une page de roman; cependant, dit une feuille de Charleroi rien n'est plus vrai, témoins les noms propre* et ia proximité des lieux Uoe chaumière de la Nou velle-Amérique cette intéressante colonie fon dée depuis quatre ou cinq aas aux portes de notre ▼rite, sur le territoire de CooiHet vient de se changer en or, comme celle de Philémon et de Bancis. Le vieux couple qui l'habitait, cultivant graod'peine un fort petit coin d'une terre iograte et vivaul b la façon des anciens mortels, a reçu dernièrement la visite, uon pas de Jupiter, puisqu'il n'est plus guère question de lui, mais de la déesse la plus adorée de nos jours, de la Fortune en personne, qui s'est présentée sous les traits d'an facteur rural des postes. Voici comment. Mais il nous faut remonter b quelques années. Hyacinthe Basio était jadis une des plus séduisantes jeunes filles de Jamieux. Elle épousa, il y a trente-trois ans, un jeune homme d'une com mune voisine. J.-B. Cordouan. Mais au lieu d'un véritable époux, Hyacinthe ne trouva dans cet homme qu'un amant volage qui, au bout de la première lune, partit pour ne plus revenir. D'abord inconsolable, elle serait bien restée comme l'amante d'Ulysse, si elle n'avait eu antre chose b faire, sans cesse tournée vers le côté où le fugitif avait disparu b ses yeux mais le temps et le travail allégèrent bientôt son tourment. Quelques années après, on journalier, Antrioe Jaucot; d'Harmignies, s'offrait b la belle délaissée en qualité de consolateur et de soutieo. Hyacinthe accepta, et ces nouveaux noeuds, quoique moins sacrés que les premiers, furent infiniment plus durables; ils sont même sur le point, au moment où nous écrivons, de devenir légitimes. L'épouse Cordouan, maintenant connue sous le uora de femme Jaucot, après avoir longtemps habité Mont-sur-Marchienne, où elle désespérait de voir la fortune loi sourire, transporta ses pénates au milieu de la tribu flamande de la Nouvelle- Amérique, sur les bords du charmant petit ruisseau que beaucoup de nos lecteurs connaissent. Un jour qu'assise sur un tronc d'arbre qui ser vait de banc au coin de son agreste demeure, elle préparait tranquillement le dîner de son fidèle compagnon, le facteur des postes lui remit uoe lettre. Cette lettre venait de Paris, et était signée! notaire Tonard. Le notaire l'informait du dérès d'un sieur J.-B. Cordouan dont il était dépositaire des dernières volontés. Il invitait ensuite l'épousa 8* La construction d'une marine de guerre et d'arsenaux; 9* Une plus grande impulsion dounée sus travaux publics; 10* L'inamovibilité de la magistrature et du professorat. Parmi les noms qui se sont produits au milieu du mouvement insurrectionnel de ces derniers jours, plusieurs ont déjà figuré soit dans les minis tères précédents, soit dans l'opposition. De ce nombre sont MM. Zaïmis, Comondouros, Kalifro- nas et Canaris. A s'en teoir ces premières indications, la ré volution actuelle de Grèce aurait beaucoup d'ana logie avec la révolution de t83o. Elle s'accomplit au nom de la constitution par des hommes qoi poursuivent une révolution libérale,si tant est que derrière ce mouvement libéral en apparence il ne se cache ancuoe combinaison étrangère. Le roi Olhon n'était pas un despote bien re doutable. En plusieurs circonstances, il s'était acquis one popularité légitime, et la Grèce, mise prématurément peut-être eu possession du régime constitutionnel, avait vu, pendant ce règne de 5o ans, son indépendance se consolider, et sa prospé rité prendre un incontestable eccroissement.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1862 | | pagina 2