ÉTAT-CIVIL D'YPRES, Od lit dans la Semaine universelle Dans un corieox volume intitulé Recherches archéo logiques Eleusis, l'auteur nous apprend que les armes et même les projectiles des anciens portaient des inscriptions. Sur une olive de plomb destinée b être lancée par la fronde, on avait écrit Du sang! sur nne antre: C'est un bonbon! sur une troisième Quelle qu'en soit la fortune, au hasard! sur d'autres Frappe l'ennemi; fais bien ton trou! Oa y rencontre aussi des noms généraux, dé villes, des marques de légions, des invocations aux dieux prolecteurs, des exclamations de victoire, des insultes grossières b l'ennemi ou de mauvaises plai santeries; on voit encore que les projectiles étaient fondus dans des moules officiels et réglementaires. DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES. ANGLETERRE. FRANCE. ESPAGNE. ITALIE. GRÈCE. légitime dudii Cordouan b faire toucher dans ses bureaux, en bonnes espèces sonnantes, nne somme de cent cinquante mille francs, lui léguée par testament en dûe forme. Comme on le pense bieo, après s'être assurée qu'elle u'était pas le jouet d'un mystificateur, Hyacinthe ne se fit pas avertir deux fois. Elle est maintenant en possession de son sac d'or, première nouvelle de son mari depuis trente-trois ans! Fortune! voilà bien un de tes coups; mais ponrquoi n'en fais -10 pas plus souvent de sembla bles? Nous ne connaissons rien de positif sur la vie de Cordooan pendant sa longue absence, ni sur la manière dont il a acquis ses grandes richesses. Ce qu'on nous en dit ressemble un conte des Fées. Uue disposition de son testament et les embarras du Dotaire pour se procurer l'adresse de l'Américaine, font voir seulement que son époux ne s'était jamais informé d'elle et qu'il n'y a pensé qu'à son heure dernière. Les combattants de i83o habitant Anvers sont allés dimanche matin, tambour en tête et drapeau déployé, la station du chemin de fer de l'Etat, pour y recévoir leurs frères d'armes dé Bruxelles, auxquels s'était jointe une dépntaftioo des assimilés de la Croix de Fer. Toits se sont eusuite rendus Bercbém pour y rendre léut tribut annuel de respectueux hommage la mé moire de M. le comte Frédéric de Mérode, mort pour l'indépendance de la Belgique. Le cortège funèbre a été reçu l'église par le clergé de Berchem; des prières oot été dites et des couron nes d'immortelles déposées sur la tombe de Ce grand citoyen. Plusieurs discours ont été prononcés sur la tombe de M. de Mérode. Aujourd'hui, nous avons également nos mou les; mais nos balles ne sont pas des balles littéraires, lettrées glandulœ missiles litteratœ); elles ne parlent point, mais elles frappent plus juste et sans insulter, o Londres, 29 octobre. Le Times dit que l'Angleterre ne désire pas l'élection du prince Alfred comme roi de la Grèce, mais qu'elle ne protesterait pas contre le cboix du,duc de Leuch- tenbergdu comte de Flandre on dn prince Ypsilaoli. Paris, 28 octobre. Le journal la France annonce qu'une division oavale turque a reçu i'ordre d'aller prendre position dans le golfe d'Arta afin de surveiller les mouvements des nsnrgés grecs de Vonitza. Spezzia, 28 octobre. Le docteur Nélaton a approuvé le traitement soivi pour la blessure de Garibaldi. Il juge que l'amputation est inotile et répond de la guérison. Demain il y aura une consultation générale. Le Times en annonçant b ses lecteurs que le roi Othon, aptès un règne de trente sds, vient d'abdiquer le trône de la Grèce en présence d'une iusurreciion générale du peuple, ne se dissimule pas que cet événeraeut peut exercer une extrême influence sur ies affaires d'Orient. En même temps, il D'à pas un mot de regret pour le prince qui vient d'ajouter son nom b la loDgue liste des souverains déchus de l'époque, et il pense même que le cabinet le plus rétrograde de l'Europe ne fera pas un effort an faveur d'une restauration de la dynastie bava- 3 roise sur le trône de la Grèce. Si jamais» dit il, il y eut un prince incapable de gouverner, c'est fcîéd le roi Othon, car on ne le vit jamais rien faire de bien. Son peuple n'a jamais connu ses bienfaits, et si les trois puissances qui l'ont élevé au pouvoir s'étaient proposé la ruine de la Grèce, elles n'au raient pu mieux choisir que ce prince débile, b qui cependant il aurait été si facile de rester sur son trône, car il n'eut eu pour cela qu'b faire la paix avec son peuple après la révolte de la garnison de Nauplie. Or, le Times fait remarquer que jamais Othon ne s'est montré plus faible et plus obstiné que dads ces derniers temps. Le journal de la Cité dit que c'est b la Grèce maintenant b choisir son propre gouvernement, et il exprime la conviction que la politique de non- intervention suivie pour les affaires de l'Italie, sera aussi la iègle de conduite dés grandes puissances b l'égard de ce petit pays. On dit, écrit encore le Timeè, qu'il est pro bable que les Grecs choisissent on autre roi et qu'aucune teotalive ne sera faite pour essayer des institutions républicaines ou pour retourner au genre de gouvernement qui a soivi la gnerre de la libération. Toot Ce qué bous pouvons faire, c'est de souhaiter aux Grecs Un souverain prudent et réfléchi, tel que l'aurait été Léopold de Goboûrg, s'ils avaient pu l'avoir il y a 5o ans. Il n'est pas probable qu'ils veuillent encore d'un prince d'une royauté catholique et il n'est pas davantage pro bable qu'ils demandent aux puissances prôtectrices qu'elles se chargent de leur trouver un nouveau souverain. Nous avons aussi la confiance que leur choix, qu'il tombe sur un membre d'une maison régnante d'Europe ou sur un homme de leur propre race, sera ratifié sans hésitation par l'Europe. Toot ce que dous pouvons désirer, c'est qu'ils gardent la paix sur leurs frontières et qu'ils oe s'aliènent pas l'Europe en marquant d'une infraction des traités publics leur triomphe sur ud mauvais gouverne ment. Leur espoir en on accroissement de territoire dépend de lenr bonne condnite, car aussi long temps que la Grèce sera turboleute et inquiète, aussi longtemps la réprobation de l'Europe la maintiendra dans les limites qui lui ont été pri mitivement assignées. M. le maréchal Canrobert a fait avant hier son entrée b Lyon, siège de son commandement. Nousavons raconté le fait d'un jeune homme qui, dans l'espoir de préserver de la rage une personne qui venait d'être mordue par un chieD, s'était dévoué b sucer la blessure, et nous disions en ter minant qu'on ignorait quelles seraient les suites de cet acte de dévouement. Uue personne de Saint- Sébastien, écrit pour donner les renseignements qui suivent et qui sont de nature b nous rassurer au moins sur le compte du médecin. Le 17 octobre, nous dit-elle, un chien atteint de rage, après avoir mordu son maître et le fils de celui-ci, quitta S'-Sébastieo vers 6 beuresdu malin, et, dans sa course furieuse, il mordit encore trois autres personnes aux barrières San-Martin. Or, il existe au village d'Alvito, b cinq ou six kilomètres de Tolosa, on jeune homme qui, dans tout le pays basque, b la répotation de posséder une recette infaillible contre les cas d'hydrophobieplusieurs des personnes mordues s'empressèrent d'aller le trouver. J'avais bien entendu parler de lui, ajoute le correspondant, mais croyant qu'il n'opérait que par des moyens surnaturels, car le bruit court qu'il doit sa puissance curative b cette circonstance qu'il est né un vendredi saint, et qu'en venant au monde, il avait nne croix sur la langue, je n'avais aucune confiance dans l'efficacité de ses recettes; néanmoins, comme b proposée l'événement il n'était question que de lui dans notre ville, je voolus savoir b quoi m'en tenir; j'assistai b une de ses opérations, et j'en suis revenu avec nne très-grande foi dans son remède. Voici comment il procède. Au moyen d'un rasoir, le seul instrument de chirurgie qu'il possède, il fait une incision b l'en droit de la morsure, puis, afin d'étancher le saDg vicié, il èucé la plaie jusqu'à ce què la chair soit devenue tonte blanche. Alors, il prend dans la bottebe de l'hiiile très-chaude qu'il introduit dans la blessure en sodffiant avec force. Ceci fait, il ôrdonne des tisanes; seulement comme il serait trop naturel de terminer aussi sim- pleméut, notre bommë emploie en composant cëi infusions certaines formules mystérieuses pour les besoins de la mise eû Scène. Quoi qu'il en soit, et sans tné préoccuper de cette partie de l'opération, jé conclus de ce que j'ai pu voir, que la succion d'une morsure de chièà hydrophobe peut se faire sans danger pour l'opérateur. Quaot au reste, c'est b la science b étudier si l'opération que je vieDS de décrire ne serait pas préférable b toutes celles qui ont été temées jusqu'b ce jour, ce que je sois très- disposé b croire. On vient de découvrir Rome ude monnaie d'or de l'époque de Géron, roi de Sicile. La face porte une tête de Proserpioe, couronnée de feuil lage,^ et le revers, un faisceau de foudres resserré au milieu dans on petit globe. Au-dessus 00 lit l'inscription suivante en caractères grecs: asilr. e., et an dessoos ieronim. u. L'antiquité de cette monnaie, frappée quatre cent soixante-treize ans avant la naissance de Jésus-Christ, son parfait état de conservation, la nature et le bel éclat du métal, tout concourt b ce que celte' découverte fasse sen sation dans le monde archéologique. On lit dans la France a Le roi et la reine de Grèce n'ayant pas trouvé un point d'appui suffisant pour espérer rentrer dans leur capitale, se sont décidés b quitter le pays. Ils sont partis de Salamine sur la corvette b vapeur VAmélie, qu'accompagnait un autre bâti ment, le Scylla. Près de Corfoo, l'Amélie ayant éprouvé, dit-00une avarie grave, ils se sont em barqués sur le Scylla. qui a fait route pour Triesft. Le roi n'a pas abdiqué. Il a déclaré que la violence dont il était victime n'était motivée sur ancun acte inconstitutionnel de sa part, qu'il maintenait ses droits, que la question grecque était une question européenne et que c'était b l'Europe b aviser. Les organisateurs du mouvement appartien nent aux diverses opinions, mais ils sont tous, sans exceptionsfavorables b l'agrndissement de la Grèce; néanmoins, l'idée monarchique domine parmi eux. Aux dernières dates, les noms de trois candi dats étaient prononcés dans les groupes populaire;. Le premier est celui do duc de Leuchtemberg, représentant de l'influence russe. Le second est celui du prince Alfred d'An gleterre. Le troisième est celui du duc de Montferrat, troisième fils du roi Victor-Emmanuel. Le prince de Leuchtemberg paraissait réunir le plus de suffrages. On lit daDS la Patrie Quelques journaux ont avancé b tort que le roi Otbon et la reine Amélie avaient embrassé la religion orthodoxe. LL. MM. avaient dans leur palais d'Athènes, leur chapelle particulière. Aux termes de la Constitution, le successeur du roi devait seul appartenir b la religion grecque.» DU 2AU 30 OCTOBRE INCLUS. Naissances 7. Sexe masc. 4, idem fém. 3. Un mort-né du sexe féminiD. Mariages 3. Lebrun, Martin, vitrier, et VanalsteiD, Virginie, dentellière. Vantornme, André, journalier, et Deconinck, Marie, journa-

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1862 | | pagina 3