ANGLETERRE. FRANCE. ALLEMAGNE. PRUSSE. AUTRICHE. RUSSIE. PRINCIPAUTÉS DANUBIENNES. AFRIQUE. de Bruxelles, le ruariage ci»iî de M. Félix Vanden- peerebnom, d'Ypres. agent de la Banque Nationale, fils de VI. J.-B. Vandmpeerebcioiti, propriétaire, a ec M11' Cécile Lerocq, sans profession, Bmxel les, fille majeure de M. Cb. l.ecocq, général-major, commandant de la province du Brabant et la place de Bruxelles. L'institution Rachez, qui a eu le premier rang, l'an dernier, an concours de l'école militaire, armes spéciales, vient d'obtenir le merne succès. Un élève du même établissement a été égale ment i", il y a deux mois, anx examens de l'école des arts et manufactures de Gand. Le Saint-Père a envoyé ses félicitations ao Roi des Belges, au sujet de son heureux rétablis sement, en lui faisant part des prières qu il avait adressées au Ciel pour la guétison de S. M. M. William J.-J. Drury, qui a été pendant de nombreuses années pasteur de l'eglise anglicane b Bruxelles, vient d'être nommé chapelain du roi I.éopold. La navigation sur l'Ourthe est interrompue par les glaces. On se rappelle que la femme Parade, d'An vers, a été condamnée, il y a quelque temps, par la cour d'assises de ladite ville, b la peine de mort et l'exposition publique pour séquestration et mauvais traitements exercés sur sa fille légitime. Le Roi vient de commuer sa peine en 20 années de travaux forcés, sans exposition. Mardi matin, un accident effroyable est arrivé dans l'usine b cuire et broyer les os, de Forer street, Lambeth, Londres, b uue jeuue femme nommée Elisabeth Clarke. En traversant un plan cher mobile, la malheureuse a glissé; elle est tombée daus uue cuve de vitriol qui était restée découverte; elle a été plongée jusqu'à la ceinture daus le liquide corrosif. Ses cris déchirants ont attiré des ouvriers, qui se sont btû'é les bras et les mains pour la retirer de la cuve. Elle a été transportée dans un étal affVenx b l'hôpital de Westminster; ses vêtements étaient brûlés et une partie de la peau et des lambeaux de chair venaient avec eux quand on a voulu les lui retirer. Cette malheureuse n'a survécu que peu d'heures b cet accideut. Le mariage du prince de Galles paraît être fixé au mois d'avril et sera célébré b la chapelle de Saiut-George, au château de Wiudsor, et non, suivant l'usage, b la chapelle royale de Saint James, où a été célébré le mariage de la priocesse de Ptusse. Ou nous écrit de Castres que les débats relatifs b la succession du P. Lacordaire doivent s'ouvrir devant le tribunal de 1" instance de cette ville le lundi i" décembre. La demande en nullité du testameul, qui insti tue le P. Mourey légataire universel formée par M. Lacordaire, frère de l'illustre Dominicain, doit être soutenue par M. A. Fourtanier, avocat du barreau de Toulouse. (Gazelle de France.) Voici quelle a été par jour, la moyeone du tirage des principaux journaux de Paris, pendant le mois d'octobre dernier. Le Siècle 58,ooo, la Patrie 25,ooo, Constitutionnel so.ooo, Opinion nationale 19 ooo.Presse 18,000, Débats 16,000, la France 10,000, VUnion 8,5qo, le Temps 6,000, la Gazelie de France 5,800, les Villes et campagnes 4,609, le Pays 4,100. Les demandes simultanées des deux grandes puissances allemandes auprès de la cour de Hesse trouvent que la situation nouvelle ctéée par l'obstination du souverain a été jogée par elles assez grave pour motiver une intervention immé diate entre l'Électeur et son peuple. Il est cependaut assez curjeux de voir la Prusse, dont le gouverne ment est entré b pleines voiles dans les voies de la réaction, s'immiscer pour rétablir b Cassel le droit constitutionnel qu'elle trouve convenable de fouler aux pieds chez elle. Il paraît d'ailleurs très-difficile de trouver un mioistère b Cassei, et la plupart des aucieus affidés du pouvoir se récusent et ne veulent en aucune façon assumer la responsabilité d'une politique dont les derniers actes du gouvernement ne seraient que le prodrome. (Journal de Francjorl.) Ou lit dans la Gazette de l'Étoile Il y a quelques années, il arriva b un diplomate, an moment de son rappel de Berlio, de vendre, avec sou bureau, des papieis oubliés dans un tiroir secret, papiers d'où il ressortait que cet euvoyé avait déployé dans la presse uue grande activité contre la cour près laquelle il avaii éié accrédité. Ou y trouva des brouillons d'articles dont on avait recherché les auteurs dans de tout autres camps, puis la preuve de relations bien orgauisées b l'aide desquelles ce représentant d'une puissance amie avait considérablement favorisé l'opposition de la presse contre le gouvernement. Tous ces matériaux fureut remis eoire les mains de ce dernier. Il préféra ne pas eu faire usage contre le diplomate que les circonstances appelaient d'ailleurs b d'aunes foucrious. Mais nous ue doutons poiui que le ministeie d'alois, comme tout gouvernement ayant quelque diguité, n'eût exigé le rappel de l'envoyé s'il avait eu, avaul la fiu de sa mtsstou, la coutic- tion qu'il exploitaii, direcieuieut ou par intermé diaires, ses relations officielles pour souleuir la presse hostile au gouvernement. Nous sommes d'avis qu'alors comme aujourd'hui toutes les auto rités compétentes élaieut d'accord sur ce priucipe que la position d'uu euvoyé est incompatible avec la pat licipaiiou b l'opposition conire le gouverne ment aupiès duquel il est accrédité. La Gazette des Tribunauxde Berlio, donue b ses lecteurs les détails soi*unis pour servir de supplément b l'histoire des Adresses dites de loyauté Le propriétaire du bien de Grosswaldau, dans la Neuuiaik,avait aussi, lui,composé une des fameuses Adresses, mais ue pouvait, dans sou village, com posé de libéraux, ramasser aucune siguarure. Le voilà qui niaude le cabaretier du lieu, b la fois le plus libéral et le plus intelligent de ses paysans, et lui représente que son devoir est, non-seulement de signer l'Adresse, mais de la faire siguer par les autres habitauts, obéissant d'ordinaire a soo in fluence. Lecabareiier se refusa d'abord b reconnaître qu'il lût obligé b donner sa signature, mais finit par déclarer qu'il était piêi 3 répondre aux vœux de sou ruaîiie, si ce dernier lui accordait par écrit l'auloi isatiou de faire de la musique au cabaret tous les dimanches. Quelques minutes après, la permis sion demandée était signée; et le cabaielier, après uu délai de quelques jours, remettait b son seigneur l'Adresse signée par les habitants. Ainsi s'était conclue l'affaire b la satisfaction des deux parties. Le village de Stelfs, dans le Tyrol, a été détruit par un incendie. 120 familles sont sans abri. Les perles dépassent 100,000 florins (25o,ooo fr.) Uue dépuiaiion d'une centaine de Hongrois des pins notables va venir b Vienne remercier l'empereur au sujet de l'amnistie. Le silence opiniâ tre que notre presse, tant officieuse qu'officielle, garde sur cet acte de clémence impériale, donne lieu b beaucoup d'observations et semble prouver éloquemment que l'Autriche navigue tout a fait dans les eaux magyares. On écrit des frontières de Pologne, le 21, b la Gazette d'Augsbuurg Il règne actuellement dans le royaume un terro risme qui dépasse toute idée et auquel on ne voit pas jusqu'ici comment il pourra être mis fin. Ou sait déjà que le comité révoluliounaire secret a imposé uue contribution générale de 5 p. c. sur le revenu des propriétés. On ne regardait d'abord la chose que comme une menace pour extorquer de l'argeul b des gens craintifs; mais c'était beaucoup plus sérieux. Pas de jour qu'il n'éclate des incendies, et chaque fois on appreud que le propriétaire du bien inceudié avait refusé l'impôt. C'est aiusi qu'à Cztustoi bau ou a mis le feu en même temps chez cinq propriétaires qui n'avaient pas payé les som mes exigées d'eux. Chez un négociant juif se préseule uo inconnu, qui se dit représentant du comité tévoiuiiouDaire et demande 60 roubles montant des 5 p. c. du revenu de l'israélile, évalué b 1,200 roubles. El si je ue paie pas, qu'arrivera- t-il, dit le négociant. Vous le saurez demain. Il attendit, et le lendemain uu incendie éclata chez lui. Un noble de Lentschyz fut pour la même cause, assailli sur uue route, maltraité et mutilé. Tout tremble; ceux qui paient redoutent le gouverne ment; ceux qrti ne paient pas, le comité révolution naire. Les feuilles clandestines poussent l'audace jusqu'à publier le procès et la condatnnalioD de l'agent de police mis b mort par ordre du tribunal révolutionnaire secret. Toutes les recher ches de la police sont restées vaines, bien que l'ou annonce le prochain jugement public de Irente artisans arrêtés. Le tribunal de Bucharest a jugé, le i3, un procès contre le journal le Romancel, pour apolo gie de la révolution. Le passage incriminé portail, b propos des événements de Grèce Toute nation a le droit de chasser son souverain sans que les puissances étrangères aient b s'en mêler. M. Aricescu, rédacteur, a été condamné b 5 mois de prisoo et 5oo piastres d'amende; M. Albesco 3 mois et 800 piastres. (Gaz. d'Augsbourg.) Tandis que d'iutiépides explorateurs remontent le Nil dans le but d'arriver aux sources mystérieu ses de ce fleuve, d'autres voyageurs, non moius dévoués, ont eutrepris de résoudre ce même pro blème eu se dirigeant veis le centre de l'Afrique orientale, où existent des iacs d'une grande éten due, et d'où l'ou suppose que le Nil doit sortir. De toutes les expéditions otganisées en ce sens de puis plusieurs auuées, celle du capitaine Speke a excité un intéiêi tout particulier en Angleterre et dans le monde savant. Ce voyageur, connu par des explorations Irès-remaïquabtes dans ces régions, s'est mis b la tête d'une expédition tésolue b vérifier si réellement ces grands lacs africains communi quent avec le Nil. Une lettre du voyageur, b la date du 1 4 décem bre 1860, avait été reçue le 5 septembre 1861 par le consul anglais b Vanzibar. Elle avait mis par conséquent près de neuf mois b parvenir b sa des tination. Elle était écrite des frontières occidentales du pays des Unyamoésis, où l'expédition attendait l'arrivée d'une nouvelle troupe de porteurs, pour remplacer ceux qui avaient déserté par suite d'une famine sévissant dans une portiou de l'Afrique orientale, s'é'.eudaut b 4oo milles des côtes dans l'intérieur.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1862 | | pagina 2