TAILLIEHOUT
V ENDITIE
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OP PASSCH END AELE,
Op Vrydag 26° December 1862, zynde
den 2" Kersdag, te beginnen ten 1 ure
namiddag zal den Nolaris CHRISTIAEIS,
by openbare Venditie verkoopen op Pas-
scbendaele, in de bosscben van Polegbetns-
goed en in de geene daerby van Mevrouw
de Baronnes Vanders(icbele-de Maubus,
alsook in het bosch de Klytbunt
Omirent 10 hectaren zwaer Tailliehout,
op stam,verdeeld in koopen, t'elks gerieve.
De vergadering aen het buis van den
boschwachter S' Pieler Cruyt, by Pote-
ghemsgoed.
Op gewoone konditien en tyd van beta-
ling mils goede borg siellende.
N. B. By den zelven Cruyt Eiken
Plantboomen en Larixen te bekomen aen
gemaligen prys.
plupart. La corvette k vapeur le Chaptal s'est
relevée après la tempête.
Un correspondant de la France centrale
annonce ce journal que les héritiers collatéraux
du marquis de Villette, aujourd'hui en possession
de son immense fortune, viennent de faire remettre
i M' Léon Duval, leur avocat, une somme de
5o,ooo francs, et ils lui ont envoyé en même
temps le cœur de Voltaire que possédait M. de
Villette.
M* Léon Duval, ne sachant que faire de ce pré
sent, l'a offert son tour k l'Académie française,
laquelle a chargé MM. Emile Augier et Prosper
Mérimée de lui faire un rapport sur ce sujet.
Enfio, les héritiers ont également remis M.
Léon Duval une malle énorme toute remplie de
papiers inédits de Voltaire qui, d'après les pres
criptions testamentaires de l'auteur, ne doivent
être publiés que cent ans après sa mort. Or, Vol»
taire élaot décédé en 1778, c'est dans seize ans
qne les papiers en question pourront être mis au
joar.
Le jour même où la cour d'assises de la
Somme a prononcé l'acquittement de la femme
Gardin, le ministre de l'intérieur a, par ordre de
l'Empereur, prescrit une enquête sur les faits qui
s'étaient passés dans la prison d'Hazebrouck et que
les débats judiciaires avaient révélés. M. Léon
Vidalinspecteur général des prisoos, fol eovoyé
h Hazebrouck. A la suite de l'enquête, le gardien-
chef de la prison et la surveillante du quartier des
femmes ont été révoqués.
On lit dans la France
Nous annoncions hier que des pourparlers
étaient engagés entre Paris, Pétersbourg et Lon
dres pour amener l'entente des trois puissances
sur le terrain des garanties stipulées par le proto
cole du 3 février i83o.
Ainsi, comme oous l'avons dit, ces traités,
anéantis en fait dans la stipulation qui se rattachait
k l'établissement en Grèce d'une dynastie issue de
la famille royale de Bavière, subsisteraient en ce
qui concerne l'intérêt commun des trois puissan
ces protectrices, c'est -k-dire l'exclusion des prin
ces appartenant aux familles régnantes de France,
de Russie et d'Angleterre.
Si noas sommes bien informés, les deux cours
de Pétersbourg et de Paris seraient eo voie de se
mettre d'accord pour faire prévaloir cette sage
politique, et n'hésiteraient pas k renoncer k toute
prétention particulière.
Il y a lieu d'espérer que l'Angleterre, qui
parait avoir mis en avant la candidature du prince
Alfred surtout pour éviter celle du doc de Leoch-
tenberg, sera amenée k adhérer elle-même anx
principes qui peuvent seuls assurer l'entente des
grandes puissances. »J
On lit dans le Propagateur de Lille
Toutes les constructions du petit séminaire
d'Arras détruites par le feu venaient d'être entiè
rement payées, il y a quatre mois k peine, et les
travaux d'ornement de l'intérieur de la chapelle,
dont on a sauvé les vases sacrés et les ornements,
étaient terminés depuis huit jours. Il y a assurance
pour les bâtiments seulement, et la perte, il ne faut
pas se le dissimuler, sera loin d'être compensée.
Impossible de l'apprécier maintenant.
Les élèves, que les professeors avaient pris la
précaution, pour ne pas les effrayer, d'éveiller au
cri ordinaire de Benedicamua Domino, ne se sont
pas ressenti de la commotion, résultat ordinaire
des cris effrayants Au feu au feu et se sont levés
croyant descendre k l'étude. Ce n'est qn'k la lueur
de l'incendie qu'ils se sont aperçus que l'éveil
donné avait un tout autre motif. Presque tous sont
partis pour se rendre près de leurs parents, et le
petit nombre de ceux qui restent sont logés dans
la succursale du petit séminaire.
En l'absence du supérieur, M. Mariodirec
teur, a eovoyé dans ta nuit du 26, une circulaire
aux parents pour leur annrncer que, dans la cruelle
épreuve qui avait affligé les maîtres, Dieu leur avait
ménagé la consolation de n'avoir k déplorer aucun
accident parmi leurs chers élèves, et qu'il leur
ferait counalire incessament les mesures qui vont
être prises pour la réouverture des cours.
La cause de l'iocendie est purement acciden
telle. C'est un feu de cheminée qu'on ne pouvait
raisonnablement prévoir, car outre que les bâti
ments sont neuf, et qu'on faisait rarement du feu
daos la chambre des étrangers où il s'est manifesté
le soir même du sinistre, le foyer, allumé k cinq
heures, avait été visité a quatre reprises différentes,
eo attendant que l'hôte k qui cette chambre était
destinée vînt l'occuper, et toujours le feu avait
été trouvé modérée t sous le gril. Celte précaution
toujours prise dans la maison et que prescrit la
prudence, ôtedonc toute possibilité k la snpposition
d'un charboo incandescent tombant sur le parquet
et y communiquant la flamme.
Ceci posé, il est évident que le sinistre ne
peut attribué qu'k un feu de cheminée.
Trois repris de justice appartenant k la
catégorie des dragueurs de la haute, c'esi-k-dire
des escrocs en habit noir, s'étaient réunis k Paris k
leur sortie de prisoo, afin d'aviser aux moyens de
faire de nouvelles dupes. Après avoir passé en
revue les différents procédés de vol, ils les trou
vèrent trop osés trop percés k jour, et doonant trop
de prise k l'action de la police. Diverses combinai
sons furent mises sur le lapis et discutées; enfin, ils
arrêtèrent une petite comédie dont ils dressèreut
le scénario, et qu'ils jouèrent de la manière sui
vante
Le nommé S..., le beau parleur de l'association,
avait pris le rôle de courtier en marchandises. Il se
rendait chez les petits commerçants, paraissait
s'intéresser k eux, gagnait leur confiance, et les
engageait k étendre le cercle de leurs affaires.
Le marchand objectait ordinairement que pour
cela il lui faudrait un grand crédit, et qu'il n'était
pas dans le moment en état de se le procurer. Eh
bien, disait le courtier, il est possible que je vous
trouve du crédit. J'ai beaucoup de relations. Il est
pénible de songer qu'un honnête homme comme
vous végète, tandis que tant de fripons s'enri
chissent. Dans quelques jours, vous entendrez
parler de moi.
Le commerçant le remerciait, mais sans ajouter
grande foi k ces paroles, qu'il considérait comme de
banales offres de service. Cependant il ne tardait
pas k apprendre que des renseignements avaieni été
demandés dans le quartier sur son compte, et cela
lui faisait croire que l'affaire pouvait être plus
sérieuse qu'il ne se l'imaginait.
En effet, au bout de plusieurs jours, le courtier,
reparaissait avec un visage radieux. Je suis
sûr, disait-il, que vous pensiez que je vous avais
oublié. Cependant, je travaillais pour vous; mais je
voulais vous apporter autre chose que des pro
messes. Au café voisin prennent, eo ce moment,
leur demi tasse deux gros négociants de Marseille
(ou toute autre ville, selon la spécialité du com
merce), je vais vous mettre en rapport avec eux.
Déjk je les ai tâtés, et ils sont bien disposés pour
vous.
Après s'être confondu en remercîments, le mar
chand suivait le courtier an café, où l'atteudaient
les deux complices de celui-ci, les nommés O... et
D... Les prétendus négociants ne faisaient pas
d'abord attention aux arrivants, tant ils étaient
animés k une discussion commerciale, laquelle
apprenait au public que c'étaient des gaillards
brassant des millions.
Enfin, ils daignaient s'apercevoir de la présence
du courtier et du commerçant, et se montraient fort
gracieux envers ce dernier, regardant, du reste,
comme une bagatelle uo crédit de quelques mille
francs.
Voici, disait l'on d'eox, comment nous pou
vons vous être utile. Nous repartons lautôt pour
Marseille; aussitôt notre arrivée, nous vous expé
dions vos marchandises. Vous allez, pour notre
garantie, nous signer des billets mais, par 00 écrit
que nous vous laisserons, oous nous engageons k De
pas les mettre en circulation, et k vous accorder, k
l'époque du remboursement, un renouvellement
partiel ou total.
Le courtier ayant, par hasard, sur lui le papier
timbré nécessaire, l'affaire était réglée immédiate
ment, et, avec force politesses, ou se séparait.
Cependant, le commerçant attendait vaioement ses
marchandises. A force de prendre des renseigne
ments, il parveuait k savoir que les prétendus
négociants étaient des chevaliers d'industrie, que
ses billets avaient été lancés sur place, et qu'on s'en
était servi pour acheter en provioce des marchan
dises revendues k vil prix b Paris.
Par suite des plaiotes nombreuses portées con
tre les trois faiseurs, la police s'était mise k leur
recherche. On finit par découvrir S..., et une
souricière établie k sa demeure a amené l'arresta
tion de ses deux acolytes. Après constatations, ce
trio de filous a été mis k la disposition de la justice.
VAN SCHOON
OP STAM,
BY POTEGHEMSGOED.
Cette combinaison nouvelle, basée sur
des principes non connus des mé
decins anciens, remplit avec nn bon
heur remarquable toutes les conditions
du problème de la médication purga-
tive. A l'opposé des autres purgatifs,
celui-ci n'opère bien que lorsqu'il est
pris avec de très bons aliments et des
boissons fortifiantes. Il ne manque pas
son effet, comme cela arrive souvent
A l'eau de Sedlitz et d'autres purga
tifs. La dose est facile A régler selon l'âge ou la force des in
dividus. Les enfants, les vieillards et les malades les pins dé
bilités le supportent sans difficulté. Chacun choisit, pour se
purger, l'heure et le repas qui lui conviennent le mieux, selon
ses occupations habituelles. La fatigue de la purgation étant
complètement annulée par l'effet de la bonne alimenlion pres
crite, on se décide facilement recommencer aussi souvent que
cela est nécessaire. Les médecins qui emploient ce moyen,
ne rencontrent plus de malades hésitant se purger, sous "pré
texte de mauvais goât, ou par la crainte de s'affaiblir. La lon
gueur du traitement n'est plus un obstacle, et lorsque le mal
exige, par exemple, qu'on se purge vingt fois de suite, en
n'est plus retenu par la crainte d'être obligé de renoncer avant
la fin. Ces avantages deviennent bien plus précieux, quand
il s'agit de maladies sérieuses, telles que tumeurs, engorgements,
a/fections cutanées, catarrhes et bien d'autres maux réputés in
curables, mais qui cèdent A une purgation régulière et long
temps réitérée. Voir le Manuel de la médication purgative du
docteur lAehaut, volume de 264 pages, donné gratuitement.
Paris, pharmacie du D' Debaut, et dans toutes les bonnes
pharmacies de l'Europe. 5 fr. et 2 fr. 50 cent.
Déposé la Pharmacie de FRYSOD-VANOLTltlVI'i,
rut du Dixuiude, 35, Yprès.