ANTI RHUMATISMALE ANNONCES. ÉTAT-CIVIL D'YPRES, OOGZIEKTEN. COMMERCE. VÉRITABLE OUATE EN VENTE HENRI VAN LERBERGHE, MARCHÉ D'YPRES. s I -s fr. 1-50 le paquet, 80 ces le demi-paquet. CHEZ M. BSSTJWS, PHARMACIEN, il Celle Ouate est un remède sûr et prompt contre les douleurs Rhumatismales de toute espèce, qu'elles aient leur siège dans les jambes, les bras, le dos, les mains ou dans le cou. Heeft de eer bel Publiek kenbaer te maken dal men hem aile dagen kan raed- plegen ter zyner wooning, Slatie Plaets, N° 3, te Kortryk. De armen worden gratis gemeeslerd. l'établissement tout entier était transformé en une sorte de volcan, lançant dans toutes tes directions des projectiles qui tenaient b distance la fouie ac- couroe pour assister b cet épouvantable spectacle. En un instant l'iocendie avait acquis une telle intensité que personne n'est sorti de ce brasier infernal. Tout ce qu'il contenait a péri. Plus de quarante jeunes filles ont été eosevelies sous les ruines sans compter les ouvriers et les employés, dont aucun n'a reparu. On mande de New-York, le 22 novembre, b la Gaiette des Tribunaux Le navire Robert- L.- Lane, parti de Liverpool, qui vient d'airiver devant notre port, a été pendant son voyage le théâtre d'une horrible tragédie. A peine était-il b une faible distauce des côtes de l'Angleterre que déjb se manifestèrent parmi les hommes de l'équi page d'inquiétants symptômes. Ils n'obéissaient b leurs chefs qu'avec hésitation, et souvent eu exé cutant les ordres que ceux-ci leur donnaient,ils faisaient entendre des murmures et des menaces. Le capitaine Bryer, par son énergie, réussit cepen dant b maintenir ses matelots dans le devoir. Il fut obligé, pour réprimer la révolte qui fermentait b son bord, de châtier d'une façon sévère les plus récalcitrants. La tranquillité sembla définitivement rétablie sur le Robert- L.-Lane. Les inquiétudes des pre miers jours avaieot complètement disparu. Hélas! le calme qui régnait b bord de ce bâtiment u'était que le caloie qui précède la tempête. Un des mate lots les plus mal disposés, le nommé Patsey, homme intelligent et énergique, qui avait conquis une grande influence sur ses compagnons, continuait b souffler daos l'ombre l'esprit de veogeance et d'io- discipline. Il excitait sans cesse l'équipage b la ré volte, et ses paroles étaient accueillies de plus eu plus avec faveur. Il avait voué une baine violente an capitaine; cette haine était partagée par son camarade et son ami Moore. Le capitaine Bryer, qui se méfiait de ces hom mes, les surveillait de la manière la plus active. La moindre faute contre la discipline était immédia tement punie. Il croyait pouvoir, par sa sévérité, empêcher l'esprit de mutinerie de se traduire en révolte ouverte. Le 1" de ce mois, au moment où le navire avait b lutter contre un dangereux ouragan, les matelots Moore et Patsey, trouvant l'occasion fa vorable, donnèrent le signal de la révolte. Tous les hommes de l'équipage répondent aussitôt b leur appel. Les nombreux passagers (de pauvres étni- grants irlandais) que transportait aux États Unis le Robert-L.-Lane, poussent des cris d'effroi; ils sont épouvantés des menaces de mort qu'ils enten dent et des dangers auxquels est exposé le oavire. La tempête semble b chaque iustaut devenir de plus eo plus violente. Le capitaine Bryer comprend que tout est perdu s'il n'attaque immédiatement les mutins. L'audace et l'énergie des officiels peuvent seules sauver le Robert- L.-Lane. A la tête de ceux-ci, il va droit b ses hommes, et les somme de repren dre sans retard leur service. Des menaces et des sifflets accueillent ses paroles. Irrité de ue pas être obéi, il s'élance sur Moore pour l'arrêter. Patsey armé d'un coutelas, se précipite au secours de son compagnon il frappe le malheureux capiiaioe b cinq reprises différentes. Celui ci tombe baigné dans son sang. Mais b peine Patsey avait-il donné son dernier coup, qu'il reçoit sur la tète un violent coup de barre de fer que lui assène le second du navire. Il avait le crâne fracassé. Moore, après une vigoureuse résistance, est fait prisonnier. Les passagers reprenant courage b la vue de l'attitude pleine de bravoure et de résolotion des officiers, leur prêtent main-forte pour réduire les révoltés. On s'empare bientôt des plus récalcitrants; on les met immédiatement aux fers. Les matelots n ayant plus leurs chefs pour les exciter, ne tardent pas b faire leur soumission. Ils exécutent aussitôt les manœuvres qu'exigeait la situation du navire. Le capitaine Bryer, après une douloureuse agonie de trente-six heures, a succombé b ses blessures. La mort de Patsey a précédé celle de sa victime. Il a expiré six heures après la fiu de la révolte. Mais depuis l'instant où il avait été frappé b la tête de la barre de fer, il avait perdo complè tement connaissance. Moore et dix antres matelots avaient été blessés assez grièvement. Le reste du voyage s'est opéré dans le meil leur ordre. Les officiers, par leur courage et leur énergie, avaient conquis la soumission la pins absolue parmi leurs subordonnés. A son arrivée b New York, le second du Robert-L.-Lane s'est empressé de remettre les principaux coupables fa l'autorité judiciaire. Elle va instruire leur procès, Un fait très-intéressant montre qu'il n'y a, pour ainsi dire, pas de limite b la puissance de l'électricité. Une dépêche télégraphique a été expédiée, tout récemment de New-York b San- Francisco, entre quatre et cinq heures de l'après- midi, et la réponse b cette dépêche a été reçue entre six et sept heures dans la soirée. Si l'on considère qu'il y a une différence de trois heures et quart de temps eutre les villes de New-York et de San-Francisco, l'espace est vaineu par le télé graphe. La distance est d'environ 3,5oo milles; c'est la plus grande qui ait encore été exploitée dans l'histoire du télégraphe. Oo pense que l'on pour rait joindre les lignes du Cap-Race et de Terre- Neuve aux ligoes du Pacifique, et obtenir ainsi une étendue non interrompue de 5,000 milles, qui mettrait les habitants de San-Francisco b même de recevoir des nouvelles d'Europe en six jours. (Morning-Post.) Le plus gros diamant de l'Amérique se montre eo ce moment b Boston. On l'a trouvé il y a environ un an dans la partie septentrionale de la Caroline du Nord, sur la frootière virginienne, près des montagnes Bleues. Son poids brut est de près de carats, et taillé,il eo pèse encore près de 13. On l'estime de 10,000 b 12,000 liv. st. DU 6 DÉCEMBRE AU 12 INCLUS. Naissances 10. Sexe tnasc. 4, idem fétn. 6. DÉCÈS 3. Vercamer, Pierre, 77 ans, jour nalier, époux d'Anne Laleeuw, rue de Meoin. Taffin, Benoît, 67 ans, charpentier, veuf de Marie Questroi, rue de Thoorout. Enfants au-dessous db 7 ans 2, - Sexe mas. 3, sexe fém. COURTRA1, 8 DÉCEMBRE. Froment, prix moyen par liect. fr. Froment touge. Seigle. Fèves. Avoiue. Pommes de terre par (joo kilo.) Heurte par i |2 kilogra. Huile de colza, par io3 kilo. fl. Huile de lin. ROULERS, 9 DÉCEMBRE. Froment (1862), prix moyen par i 112 hect, fr. Froment rouge. Seigle. Avoine. Huile de colza, par io3 kilo. fl. Huile de liu. FURNES, 10 DÉCEMBRE. Froment, par sac de i45 litres, fr. Seigle. Escourgeon (1862). Avoine. Fèves. POPERINGHE, 12 DÉCEMBRE. v2-l6. 22-32. 13-j1 j8-6(5. 7-37. 4-<5 1-21. S y •Ci). 5;-;> 5. 33-00. 3 -00. 21-00. 14~oo. 67-00. 58 00. 28-5o. 2i-5o. 16-25. 12-25. 23-25. ÉTAT Indiquant les quantité» et le prix moyen de» Grain», Fourrage» et antre» produit» agri cole», vendus le II décembre 1M1, au marché de cette ville i Froment, prix moyen par hectolitre Seigle id. id. Avoine id. id. Fèves id. id. Pois id. id. Pommes de terre par loo kiiogr. Beurre par kiiogr Ilouliiou U» 5o kilogrammes fr. >9-94- i3-'J5. 7-25. i8-5o. 18-25. 5-oo. 2-20. 112 115. NATURE DES Grains et Benrécs. QUANTITÉS TENDUES. Kilogrammes. PRIX HtVES par 100 kilogrammes. te (4 l -- m Froment 59,4oo 27-25 77 60 Seigle 9,800 19-62 73 60 Avoine 900 18-25 46 Pois 600 23-5O 80 i Féveroles. 3,200 33-25 80 Pommes de terre. 1,000 5-oo Beurre 355-00 Pain de farine de froment brute 34 cs le kilo. Idem pour les Fondations de 3o c', i,24o grammes. DU DR. PATTISON Gcdekorcerd door Z. .11. de Konlug der Itelgen DEEL- EN OOGMEESTER DER BURGERLYKE GODSIIUIZEN DER STAD KORTRYK, Cette combinaison nonvetle, basée sur des principes non connus des mé decins anciens, remplit avec on hon- benr remarquable toutes les conditions i du problème de la médication purga- 1 tive. A l'opposé des antres purgatifs, celui-ci n'opère bien que lorsqu'il est r, j pris avec de très bons aliments et des k Ér boissons fortifiantes. Il ne manque pas son effet, comme cela arrive souvent l'eau de Sedlitz et d'autres purga tifs. La dose est facile régler selon l'âge on la force des in dividus. Les enfants, les vieillards et les malades les plus dé bilités le supportent sans difficulté. Chacun choisit, pour se purger, l'heure et le repas qui lui conviennent le mieux, selon ses occupations habituelles. La fatigue de la purgation étant complètement annulée par l'effet de la bonne alimention pres crite, on se décide facilement recommencer aussi souvent qne cela est nécessaire. Les médecins qui emploient ce moven, ne rencontrent pins de malades hésitant se purger, sous "pré texte de mauvais goût, ou par la crainte de s'affaiblir. La lon gueur dn traitement n'est plus un obstacle, et lorsque le mal exige, par exemple, qn'on se purge vingt fois de suite, en n'est pins retenu par ta crainte d'être obligé de renoncer avant la fin. Ces avantages deviennent bien plus précieux, quand il s'agit de maladies sérieuses; telles que tumeurs, engorgements, affections cutanées, catarrhes et bien d'autres maux réputés in curables, mais qui cèdent une purgation régulière et long temps réitérée. Voir le Manuel de la médication purgative du docteur Debaot, volume de 264 pages, donné gratuitement. Paris, pharmacie dn D' Ibehaut, et dans toutes les bonnes pharmacies de l'Europe. 5 fr. et 2 fr. 50 cent. Déposé la Pharmacie de FRYSOl' - VANOUTtilVE rue de Dixmude, 35, Ypres.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1862 | | pagina 3