Nous avons encore omis de dire que 11. le vicomte de i'aliu était président du Conseil de fabrique et membre du Conseil communal de Laiighetnarck. Son affabilité naturelle et Sou petit mol toujours gai, spirituel et louchant lui attiraient le coeur de toutes les classes. {Communiqué.) Par arrêté royal du 28 octobre, il est accordé M. L.-J. Meynne, ex-sous direc teur du service de sauvetage Nieuport, une pension de 175 fr. dater du 1" octo bre 18G2. Un journal anglais qui s'occupe spé cialement d'architecture, de travaux pu blics et de tout ce qui concerne le génie civil, le iiuiklcr, publiait ce qui suit dans son numéro du 15 décembre dernier Le moyen de voter dont Cnir. M. Oe G roof, de Bruges, affirme qu'après onze années d'études, il a trouvé le moyen de voler dans l'air dans une diceclion quelconque, et qu'il n'a besoin que d'argent pour le dé montrer sans réplique. L'appareil est petit, dit il, et permet tra l'homme de se mouvoir dans l'air a avec la légèreté de l'hirondelle et la vigueur de l'aigle. Il demande l'appui de l'Angleterre. On écrit de Bailleul Y Echo du Nord Ce qui peut donner une idée du nombre des curieux accourus Bailleul pour as sister au triste spectacle de l'exécution de Vanhalwyn, c'est le fait suivant dont on nous a garanti l'exactitude Il paraît que le jour où l'on a connu dans cette ville le moment exact du fatale supplice, il a été vendu douzeeentstimbres-poste. Par suite, il est présumer que douze cents invitations. ont été lancées et qu'en admettant, ce qui est vraisemblable,queplusieurs personnes aient répondu chacune d'elles, on peut aisément se rendre compte du nombre des étrangers qui, d'après un calcul approxi matif, a du reste atteint le chiffre de dix mille. ah rit toi e. La représentation comique et dramatique, don née au local de la Société de Kunst La ons Fermaeka été bouorée d'un public nombreux. Les acteurs se soul moutrés dignes des chaleureux applaudissements, qui leur ont été prodigués. Bref, ils ont justifié les premières palmes obteuues dans les principales «illes flamandes du pays, et nous leur en souhaitons des nouvelles pour l'année i863, qu'ils ont si brillamment inaugurée. Communiqué.) ACTES OFFICIELS. Par arrêté toyal du i" janvier t863, sont nommés chevaliers de l'Oidre de Léopold le vétérinaire de première classe, (j.-F.-F.) du 4' régiment d'artillerie, professeur a l'école d'équi- talioo. Le tambour-major Tasseo, F., du t i* régiment de ligue. Le capitaine-commandant De Branwere, du 3' lanciers. Par arièté du 5i décembre 1863,est nommé; Lieuteuaut généial la sectiou d'activité, le géuéral-major Vau Casteel, comiuaudaul tem porairement la 4* division d'infanieiie. Colouel Le lieutenant-colonel Missotteu, com mandant provisoiieinent le 3* régiment de chasseurs pied. Capitaine de 3e classe, Rousseter du j 1* de ligne. Lieutenant; Le sous-lieutenant Tack, du u* de ligne. Sous-lieutenant l'adjudant soos-oflicier L'hoëst du iie de ligue. nécrologie. Un de nos bous écrivains, M. Moke, vient de mourir Gand. Il a jusqu'aux derniers jours con servé la lucidité de son intelligence. Le jour même de sa mort, on faisait en son nom le dépôt d'un ouvrage de lui Thusvelda vu les Germains au temps d'Auguste. M. Moke a leudu le dernier soupir lundi, 3 heures. Né au Havre, eu i8o3, de pareots belges, il était membre de l'Académie depuis t84o et chevalier de l'ordie de Léopuîd. nouvf.llf.s diverses. Avant hier, b l'occasion dn premier jour de l'an, il y a eu une brillante réceptioo cbez M. le séna teur baron Mazeman de Coothove. On assure que l'archiduc Ferdinand Maxi- milien et l'archiduchesse Charlotte se rendront Londres au mois de mars, pour assister au mariage do prince de Galles avec la princesse Alexandre de Danemark. Nous apprenons de Rome que Sa Sainteté Pie IX, voulant reconnaître les émineuts services rendus l'Église et au Saint- Siège par M. le baron de Gerlacbe, premier président de la cour de cas sation vient de l'honorer de la Croix de com mandeur de l'ordre de Pie. Ou lit dans une feuille de Vienne; Une chasse avait été organisée dernièrement a Buchberg, piès de Vienne. Pour amuser un de ses hôtes, un chasseur, qui avait prison lièvre en vie, revêtit l'animal d'un frac et d'uD pantalon faits b sa taille O et le lâcha dans la chasse en cet équipage. Le chasseur aperçut le liè-re, mais fut pris d un tel rire qu'il manqua sta «nup personne ne put at teindre le lièvre habille qui parvint b regagner le finis où il effraie tons «es nama-ades. DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES. Londres, 31 décembre. L'jdgence Reuter a des nouvelles de New-York du 30. Une attaque des fédéraux contre Kingston dans la Caroline du Nord a été repoussée. Les confédérés ont attaqué Plymouth et chassé les fédéraux de la ville. Une tentative des confédétés sur Harper's Ferry a été repoussée. Le bruit de la démission de M. Seward a couru. Le général Burnside a offeit sa démission, mais elle n'a pas été acceptée. Paris, 51 décembre. Dans son audience d'aujourd'hui, le tribunal de Castrer a annulé le testament du R. P. Lacordaitc pour legs au confesseur fait pendaot la maladie du testateur. Turin, 3 janvier. La Stampa assure que M. Perruzzi organisera 330 bataillons de garde nationale, conformément au vote qui a été éinis par la Chambre, en 1860, sur la proposition de Gari- baldi. Madrid, 3t décembre, au soir. On assure que les députés commenceront seu'emeut le y janvier la discussioo de l'Adresse. A cause de dissentiments avec le cabinet sur la question du Mexique, trois des rédacleuts de la Epoca, fonctionnaires de l'État, oui donné leur démission, qui a été acceptée; il eu est de même de la démi9siou de M. Mayaus, conseiller d'État. Le O'Douuell est décidé accepter foutes les démis sions qui seront présentées pour le même sujet. Le maréchal approuve les actes du général Piim au Mexique, mais il n'approuve pas son langage envers la France, ni les idées qu'il a émises sur Juarez, ni son opinion sur l'union libérale. Il est inexact que le général Prim et M. Calde- ron Collantes aient donné leur démission. Berlin, 1" janvier, au soir. Les députés de la capitale ont présenté one Adresse au Roi dans laquelle ils expriment l'espoir que S. M., entrant dans les voies de la conciliation, fera disparaître les inquiétudes graves qu'a fait naître le conflit déplorable qui met en question les bases de la Constitution. Hambourg, 3o décembre. La Chambre norwégienne a rejeté, par 5g voix contre 48, la proposition royale tendante b instituer comme vice-roi l'héritier présomptif du trône suédois. Athènes, 3o décembre. Uoe grande ma nifestation a eu lieu ici par la population en acclamant le priuce Alfied comme roi des Hellènes. M. Elliot a renouvelé le refus de l'Angleterre, eo promettant aux Grecs la sympathie; et la bienveillance de son pays. FRAftCE. On Ut dans la France On assure que les obsèques de Mgr. le cardi nal archevêque de Paris auront lieu lundi prochain. a Les cardinaux ont droit aux mêmes honneurs civils et tu dit ati es que les maréchaux de hrance. Les troupes foret la baie; des dépotations des grands corps de l'État assistent la cérémonie; l'Empereur et les princes de la famille impériale s'y font re présenter. Torts les cardinaux français viendront, dit on, b Paris, pour rendre les derniers devons hur vénérable collègue. Après la cérémonie le cercueil sera déposé dans le caveau nouvellement construit par les ordres de Mgr. Morlol, pour recevoir les dépouilles mortelles des archevêques de Paris. a Uu journal fait, a cette occasion, un triste et douloureux rapprochement, c'est que Mgr. Morlot précède dans ce caveau les restes de ses prédéces seurs qu'il devait, sous peu de jours, y transporter lai-même. C'est par erreur que l'on a annoncé que Mgr. Morlol était comtnaiidenr de la Légion d'honneur; le cardinal archevêque de Paris avait le grade de grand officier. Oo lit dans le Messager Jranco américain La lutte b Fredericksburg a été terrible pen- dmii la journée de samedi, et les confédérés ont défendu le terrain pied h pied. C'est le corps du géuéral unioniste Reynolds qui le premier a engagé l'action. Dès le point du jour, du reste, quelques coops de fusil furent échangés aux avant-postes. Bientôt après une batterie rebelle ouvrit le feu, et le 9* régiment deNew-Yotk, envoyé pour s'en emparer, après une brillante charge b la baïonnette tut obligé de battre en retraite. La brigade du généial lyler reçut alors l'ordre d'attaquer cette batterie, et l'eogagemeot devient géuéral b l'extrême gau che; en même temps les divisions des géuéraux unionistes Mead et Gibbon eu venaient aux mains avec l'aile droite du corps d'aruiée rebelle com mandé par A.- P. Hill. La canonnade était teriible, cependant les fédéraux, dit-on, ont peu souffert du feu de l'ennemi. Graduellement, le combat s'est étendu jusque sur la droite des deux armées, et, du côté des unionistes, les divisions des géoéraux Howeet Brooks se sont trouvées engagées. Vers dix heures euvitou, le corps d'armée du général Sumoer attaqua l'ennemi eo arrière de !a ville, et l'engage ment devint alors géuétal sur toute la ligne. Les rebelles, protégés par les bois et occupant les hauteurs, avaient évidemment l'avantage de la position; maigre cela, ils ont été repoussés et forcés de reculer au moins d'un mille et demi. La bataille a continué jusqu'à la nuit, et b onze heures, dans la nnit de duuaoche, on entendait encore le bruit de la raonsquelerie, et les confédérés bombardaient Fredericksburg.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1863 | | pagina 2