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d'écriture sainte l'Université catholique, ensuite
curé d'Ondeghern, où il mourut le 9 décembre.
A Liège, M. Ciaes, ancien curé-doyen de Herck;
M. Nigant, ancien curé d'Amay doyen de Coul-
buio, chanoine honoraire de la cathédrale, mort
sobnemeut Liège, ie 28 juin; M. Laurs, ci-devant
professeur de philosophie Sainl Trood, en dernier
lien professeur de religioo l'école normale de
Liège.
A Ni mur, M. Backlio, ancien doyen de Bertrix,
mort subitement a Saint-Hubert, dans sa 80' année;
M. Deltaux, vicaire de Saint-Nicolas, Nimur,
directeur du séminaire, curé de Jebonville.
A Tournay, M. Hosselaër, curé-doyen d'Elle-
zelles et chanoine honoraire de la cathédrale,
décédé le juin; M. Plamoot, curé doyen de
Pâturages, aussi cbauoiue honoraire; M. Mangin,
professeur de philosophie au séminaire de Bonne-
Espérance, mort 37 ans; M. Huoincq, ancien
priucipal du collège de Liessiesmissionnaire
apostolique en Floride, décédé dans l'île de Key-
Wesi, le 26 août 1862.
NOUVELLES DIVERSES.
Dans notre dernier 11*, nous a«oos dit qu'un
individu avait été attaqué sur la toute d'Ypres
Messines, a l'endroit dit Diependael. On dit
maintenant qu'il n'en est rien et que c'est cet
individu lui-même qui a voulu jouer un mauvais
tour eu racontant qu'il avait été volé eu cbeiniu.
Cet homme sjoute-oo, aurait lui même dépensé
l'argeut qu'il disait lai avoir été eolevé. Il aurait
donc été cause que trois personnes ont été con
duites en prison, d'où elles ont été bieotôt relâ
chées, leur innocence ayant été recooDue. L'indi
vidu eu question aurait eu hâte de passer la
frontière.
Une commissiou, composée d'ingénieurs*
s'occupe activemeut de l'exameD de l'emplacement
définitif de la station du cbemiu de fer de Bruges.
Faut-il agraudir la siatioo actuelle? Ou bien,
faut-il établir deux stations, l'une pour les voya
geurs, l'autre pour les marchandises? telles sont les
questions examiner.
Samedi, il a été procédé, dans la cour de
l'Hôtel-de— Ville de Liège, des expériences len-
daut a établir le rapport entre le pouvoir éclairant
de l'huile de pétrole et de l'huile de colza. Deux
lampes, l'une alimentée par l'huile de pétrole,
l'autre par l'huile de colza, ont été placées daus la
cour de l'Hôtel-de- Ville et allumées 6 heures do
soir. La même quantité d'huile a été versée dans
l'un et l'autre réservoirs (5o centilitres). A 5 112
heures du matin, la lampe alimentée par l'huile de
s'éteignait faute d'huile; 10 heures du matin, la
lampe l'huile de pétrole brûlait toujours. Sou
pouvoir éclairant n'a nullement diminué.
On lit dans une feuille anversoise Plu
sieurs industriels belges qui oot été portés sur la
liste des récompenses décernées la suite de
l'expositiou internationale, ont reçu dernièrement
de Londres des lettres adressées au nom d'une
Société commémoralive des expositions natio
nales et universelles. Ces lettres font savoir nos
concitoyens que la société a compris au nombre de
ceux a qui elle doit décerner soit la grande prize
médaille, soit in médaille de 1", de 2' 00 de 3*
classe, récompenses des services qu'ils ont reodos
au progrès des arts industriels; mais pour
êire candidat une médaille, il faut acquitter une
cotisation oniqne de 125 fr.
r> Nous espérons que le boD sens de nos indus
triels ne se laissera pas prendre au piège grossier
qu'ou leur leod et qui n'aura pour but que
d'exploiter leor crédulité.
ANGLETERRE.
Oo s'occupe Londres d'un vaste projet des
tiné produire une vive sensation dans les prin
cipaux centres commerciaux de l'Europe. Il
s'agirait de prolonger le chemin de fer de la Thess
jusqu'en Valacbie et Constanlinople, et d'établir
de cette manière la grande voie de communication
entre l'Occidem et l'Orient. L'Angleterre établi
rait un service de grands bateaux vapeur entre
Douvres et Ostende, d'où les marchandises seraient
transportées directement Vieoue et Constan
linople.
Trois membres du Parlement, MM. Roebuck,
Lever et Gower, qu'on croit intéressés dans cette
entreprise, sont déjë arrivés Vienne.
Oo sait que le théâtre royal de Westminster
a remplacé dernièrement la cirque d Astley
Londres. A celte occasion, le journal Once a Week
dis Une notice sur Astley serait iucoruplète, si elle
ne parlait pas du fameux cheval blanc qui lui fut
donué par le général Elliot. La vie de ce cheval a
excédé de beaucoup la limite d'âge ordinaire
assignée sa race. Il fut peodant quarante-deux
au cirque d'Astley, et, pendant plus de trente ans,
il contribua l'amusement des spectateurs.
Quaud la vieilles se l'eut rendu incapable de
commuer ses exercices, ou le garda toujours comme
un honorable pensionnaire de l'établissement. Il
fut envoyé pendaut un certain temps au vert sur
les terres d'un domaine appartenant Astley, daus
le comté de Surrey; mais le vieil acteur, même au
milieu des plus riches pâturages, soupirait après la
musique, le bruit et les acclauiatious de l'amphi
théâtre. Aussi dut on le ramener son écurie
du Cirque. Comme il n'avait plus de dents, qu'il ne
pouvait broyer l'avoine, et qu'on n'avait pas encore
iDveulé les broyeurs d'avofcue, l'administration lui
accoida deux pains de deux livres par jour, taudis
que hommes, femmes et eufauts daus le Cirque
prenaient plaisir lui douuer des gâteaux, des
carottes, des pommes et autres friandises aimées
des chevaux. Lors du premier incendie, qui eut
lieu en 179**, il fut un des chevaux qui furent sau
vés, et au second incendie, il sortit aussi paisible
ment de l'écurie que s'il eut exécuté une scène
qu'il eût déjë répétée. En le voyant montrer
le chemin avec tant de calme, tous les antres
chevaux, malgré le feu, le tumulte et la confusion,
le suivireul sans la moindre crainte, et furent ainsi
tous sauvés. Enfin il mourut, et M. Davis, direc
teur d'alors, fil faire de sa peau un tambour pour
l'usage de l'établissement.
On annonce d'Arcbangel l'arrivée du capi
taine Kiiisenstern, qu'on présumait avoir péri dans
l'expédition entreprise dans la mer Glaciale pour
l'exploration de la route vers l'embouchure du
Iéoisséi. Le Davire Jermark demeura pris au
milieu des glaces; Krùseustero dut, quelques
milles de l'embouchure du Iéoisséi, en sautant de
glaçon en glaçon et luttant avec tout ce que
la nature, daos ces latitudes, offre d'afreux, cher
cher atteindre la terre.
Après des peines iofîaies et demi mort d'épui
sement, il arriva avec ses compagnons au rivage.
La il reocontra une troupe de Samoyèdes qui
d'abord, la vue des étrangers, s'eufuireul épou
vantés; mais bieotôt, informés par l'interprète de
leur triste situation, les accueillirent avec hospita
lité et leur fournirent les moyens de continuer leur
route. C'est aiosi que tous, eu par lie pied, eu
partif avec des chiens, des reones et des chevanx,
sont arrivés sains et saufs Arcbangel.
FRANCE.
A propos des échanges de politesse dont le
nouvel an est l'occasionnous lisons daos le
Courrier du Havre, du 9 a La carte de visite
règoe et gouverne encore. Mais, grâce la poste,
la course est supprimée. C'est un grand progrès.
Les facteurs se chargent de vos politesses. Eu
Angleterre, certaiues gens ont encoie plus sim
plifié les visites du jour de l'ao. Uu personnage
original a fait imprimer dans le Times ses souhaits
de bonne année. On lit dans ce journal M.
Richard Svard souhaiter une bonne année toutes
les personues auxquelles il a eu l'habitude, jus
qu'ici, d'écrire ou de faire des visites l'occasion
du 1" janvier.
On sait que M. le vicomte Dumon, écnyer du roi
Louis XVIII, fit insérer ses souhaits de nouvel an
dans les journaux de Paris, en priant tons ses amis
de boire sa santé, tel jour leur dîner, leur
promettant de leur porter a sou tour et en même
temps un toast collectif. Ce fut fait.
L'année dernière, un habitant de Metz a fait
adresser au son du tambour, dans les rues, ses
compliments de janvier ses amis.
Il y a une autre manière plus simple pour
remplir les formalités du jour de l'an, nous la
recommandons nos lecteurs. L'idée appartient a
uu conseiller du Parlement dans le siècle passé. Il
avait fait placer devam sa porte d'eDirée deux
boites.
Sur l'une était écrit Mettez
Sur l'autre on lisait Prenez.
C'est aiosi qu'il reçut les lettres de ses amis et
qu'il leur distribua les siennes.
On annonce le prochain mariage de lady
Sophie Wellesley Cowley, fille de l'ambassadeur de
la Grande-Bretagne Paris, avec M. le vicomte
Royston, fils aîné de lord Hardwicke.
La santé du maréchal comte d'Oroaoo,
gouverneur des Invalides, qui avait donné quelques
inquiétudes, s'améliore de jour en jour.
On sait que des pièces de canon avaient été
disposées sur le quai de la Tournelle, afin de faire
une salve de douze coups lors de l'entrée du corps
de l'archevêque dans l'église Notre-Dame, et une
autre salve de douze coups ia fin de la cérémonie
funèbre.
La commotion produite par le caDon a été telle
que les vitres de presque toutes les fenêtres du quai
ont été brisées. Celles de l'établissement du sieur
Veillon, limonadier, et dn magasin de nouveautés
des Tours Notre-Dame, qui occupe une surface
d'une grandeétendue, ont été réduites enmorceaux.
(Gaz. des Trib.)
On lit dans YEcho du Loir Une céré
monie unique peut-être dans les anuales fléchoises
a eu lieu la semaiue dernière daus l'église Saint-
Thomas. Uu père y demandait le baptême pour six
enfants, qui avaient pour parrains et pour mar
raines six autres enfants, leurs frères ou sœurs.
Le Rhône a considérablement grossi du côté
de Moutélimar. Ou craint des inondations daus le
Midi. La neige est tombée en abondance l'Ardèche,
le Dauphiné et le Comtat-VeDaissio.
ITALIE.
On écrit de Naples, le 5 janvier l'Union
Nous sommes plus que jamais la merci des
oppresseurs. Vous savez comme on a traité les
journaux conservateurs. Ce n'est pas le juge adver
saire qui a procédé la saisie, ce sont des agents de
police piéinonlais. Les actes de violence de ces
agents ne sont que trop notoires; les feuilles pié-
montaises les ont constatées et louées sans pudeur.
Ce n'est pas seulement sur les journaux qu'on
a fait maio basse, mais sur les maisons les plus
respectables et sur les personnes les plus sacrées.
L'autre nuit, on a envahi la demeure solitaire de
Mgr Carbooelli, oncle de notre illustre et excellent
compatriote le barou Salvatore CaiboDelli, qui
partage Rome le douloureux exil de notre roi.
On espérait trouver quelque chose qui pût colorer
l'odieux de l'arrestation de ce véuérable prélat ou
u'a rien découvert.
Ces indignités et ces rigueurs, loin d'abattre,
les légitimistes qui forment les neuf dixièmes de la
population, entretieuneut leor courage et leur
énergie.