D'YPR m S 46nle Année. i\° 4,729. 1 PRES. f0i catholique. -- constitution belge. Le Sénat français a reçu commu nication lundi, en séance publique, du projet d'Adresse en réponse au discours du Trône. Ce projet répond au discours de l'Empereur sur la po litique intérieure; il applaudit aux tendances amicales de sa politique extérieure, qui dans ses rapports avec les cabinets, ne sépare pas du droit des traités les aspirations légi times des peuples. En ce qui concerne le Mexique, le projet s'exprime ainsi: Il ne nous reste plus qu'à aller en avant, nous confiant en notre hé roïque armée L'Adresse dit, propos de l'Italie, que l'ère des conflits s'éloigne et que celle des transactions semble appro cher. A Turin, on ne parle plus de Rdme; Rome, on s'occupe de ré formes. On sait que l'indépendance italienne n'est pas un pacte de la France avec la révolution, et que l'on peut compter sur V. M alors que l'honneur et les engagements passés ont fait entendre leur voix. L'Adresse regrette que la proposi tion d'une médiation en Amérique ait paru prématurée aux autres puis sances. La discussion de cet important objet a été fixée jeudi. Un journal ministériel piérnontais, la Gazetta di Torino, dit que sur 2,000 conscrits demandés la ville de Naples, il ne s'en était présenté au 12 janvier que 60. Avec de pareils faits, on conçoit que les unitaristes crient aux quatre vents. La levée dans les provinces méridionales réus sit admirablement. Admirablement, en effet, mais pour qui? Pour les brigands. Les nouvelles de Pologne sont con tradictoires. Des dépèches prétendent que le mouvement est apaisé; d'au tres soutiennent le contraire. Les nouveaux événements dont ce noble et valeureux pays vient d'être le théâ tre, ne sont que trop justifiés par les légitimes réclamations des Polonais. Ces événements commandent plus impérieusement que jamais une grande décision de la part du gouver nement russe, dont la politique inté rieure en Pologne contraste tant avec les tendances de sa politique exté rieure. Il n'y a plus qu'une voix au jourd'hui en Europe pour conseiller au gouvernement de S'-Pétersbourg l'adoption de mesures radicales qui, en rendant au royaume de Pologne les franchises auxquelles il a droit, seraient un acheminement la re constitution ^politique d'un peuple héros. La discussion de l'Adresse progres siste ajcommencé hier la Chambre des députés de Prusse. Une lettre de Berlin pense que le gouvernement n'aura pour lui que dix voix féodales, les vingt membres de la fraction de Vincke et une partie des catholiques. Du reste, beaucoup]de bruits cou rent ce sujet. Le Mornirtg Post annonce du'une manière positive que les négociations engagées avec le duc Ernest de Saxe- Cobourg sont rompues ce prince n'est plus candidat la couronne de Grèce. On assure que le prince Nicolas de Nassau est candidat au trône de Grèce et que c'est là le prince protestant de haute lignée dont parle le MoriiingtPost. La France dit que la Turquie con centre des forces sur les frontières de la Bosnie et de l'Herzégovine. On as sure, dit le même journal, qu'elle ne tardera pas concentrer aussi des troupes sur les frontières de Servie. On écrit d'Athènes que M. Elliot parait disposé ajourner son voyage aux iles Ioniennes, et qu'il explore en ce moment les provinces de la Grèce, afin de se rendre compte par lui même delà situation du pays. LE PROPAGATEUR REVUE POLITIQUE. Oq écrit de Berne qne le conseil national a ratifié le traité de commerce avec la Belgique par 56 voix contre i4. L'Associatiou dite libérale d'Anvers, s'est réunie le 22 au soir en assemblée générale. L'objet prin cipal fa l'ord'e dn jour portait sur les élections communales fixées fa la semaine prochaine. L'as semblée était assez nombreuse. Comme pour l'élection an Sénat, dn i3 de ce mois, l'Association a décidé qu'elle s'abstiendrait de présenter one liste de candidats, laissant fa ses membres la faculté de voter pour les personnes qui leur sembleront dignes de leur confiance. La commission des servitudes militaires a con voqué la population fa un meeting qui a eu lien samedi d'. Les objets suivants étaient fa l'ordre du jour 1* Rapport sur la sitoation actuelle; 2* élections communales. Nous avous ouï dire qoe M. Tb. Lanssens, ancien professeur au Collège Communal d'Ypres, actuellement professeur au Collège Communal d'Aerscliotvenait de recevoir de S. M. le Roi des Pays-Bas la Croix de Chevalier de l'ordre de la Couronne de Chêne. Cette distinction si flatteose pour M. Lanssens, lui aurait été décernée pour ses ouvrages flamands. Dimanche d' fa midi, a eu lien aux Halles, la distribution des récompenses aux élèves do Collège Communal de cette ville qui avaient pris part au concours général entre les divers collèges commu naux du pays. Le collège d'Ypres, a remporté sept prix. La Société Royale de Saint-Sébastien a donné tin bal, dimanche dernier. Cette fête dansante a été animée et s'est prolongée jusques assez tard dans la nuit. ACÎES OFFICIELS. Par arrêté royal du 9 janvier, le capitaine en secood J.-C.-G. Pycke, do 1" régiment de lan ciers, est nommé officier d'ordonnance de S. A. R» Mgr le comte de Flandre. Par arrêté royal du 25 janvier, est acceptée la démission du sieur J.-Ch. Dojardiu, de ces fonc tions d'avoué près le tribunal de Courtrai, inciBorr—n... 1 CHRONIQUE JUDICIAIRE. Le tribunal civil de la Seine, dans son audience du 23 janvier, a rendu Son arrêt dans l'affaire de M. le vicomte de Noë contre M. de Villemessant, directeur do Figarofa propos des faits qui ont précédé le duel Dillon-Caderousse. Le tribunal a déclaré le vicomte de Noë mal fondé dans sa demande, l'en a débouté et l'a condamné en outre aux dépens envers toutes les parties. L'imprimeur du Figaro, M. Rugelman, a éga lement été déclaré mal fondé en ses conclnsions. Dans la quatrième page des journaux, c'est- fa-dire aux annonces, on voit assez souvent des maris, pour uoe cause ou pour one autre, faire connaître au public qu'ils ne payeront pas les dettes de leur femme. La cour de Colmar vient de décider, en principe, qoe l'insertion faite par nn mari, dans no journal, qu'il ne payera pas les dettes qoe pourra contracter sa femme, constitue nne injure grave envers celle- ci, de nature a motiver la séparation de corps. La cour de cassatioo, après avoir entendu les conclusions présentées par M. Faider, avocat- général, occupant le siège du ministère public a, dans son audience de samedi, rejeté le pourvoi formé par M. Delièvre, éditeur du Journal de Bruxelles, cootre M. Rogier, ministre des affaires étrangères. NOUVELLES DIVERSES. Mardi, vers 7 heures do soir, un vol hardi a été perpétré chez le sieur Verrue, commissionnaire- expéditeur fa Courlrai. La dame Verrue, qui se trouvait seule fa la maison, entendant du bruit, sortit de sa cuisine et se dirigea vers la porte de sortie. Au même instant, nn individu se jette sur

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Le Propagateur (1818-1871) | 1863 | | pagina 1