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EYKEN, IEPEN, ABEELEN
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Op DINSDAG 17" FEBRUARY 1863, om
12 ueren 's middags, zullen openbaerlyk
Verkogt worden op de hofsteden van L.
Verschave by de herberg de Trompe, en
Engel Desodt daer nevens de volgende
scboone en zvvaere UOOMEN, verscheide
2 rneters en rneer omtrek hebbende, die-
nende voorkuypers, wagenmakers, scheep,
molen, brug, timtner en ander werken,
verdeeld in de volgende koopen
Eerst op hel hofsledeken van Engel Desodt.
1 Esch, 1 Popelier, 1 lep, 8 Eyken, 2
Wilgen en 1 Kerseboom, verdeeld in 15
koopen.
Op de hofstede van Verschave.
In de weide vôor het huis20 Iepen
verdeeld in 16 koopen. In de weide
over de straete 2 Abeelen en 32 Iepen,
verdeeld in 34 koopen. In de Trompe-
Weide, 11 Iepen, verdeeld in 11 koopen.
De vergadering op het hofstedeken van
Desodt.
Deze Venditie zal gehduden worden op
langen tyd van betaling voor het principal
mils stellende voldoende borg ter aen-
veerding van den Notaris PSSÏSJ.S
ter residencie vap Reninghe.
Elk zeghet voorts.
Tool le royaume est déclaré eo élat de siège.
Des lettres de Wiloa aooooceot que, daos la
Doit do 22 au 23 janvier, une baode nombreuse,
venant de la Pologne, a essayé une attaque sur le
cantonnement de Suracz. Le commandant de la
compagnie, craignant d'être cerné, se replia sur
Zabioudow. L'ordre règne, do res'e, dans tous les
environs.
Les nouvelles de Varsovie disent que le parti
révolutionnaire avait destiné la noit du 22 au 23
pourorganiser une Sainte-Barthélémy. Versmiooit,
partout dans la province, les garnisons des villes
ainsi que des détachements de troupes devaient
être attaqués simultanément.
Des soldats ont été attaqués par surprise et
étouffés dans leurs lits.
Les insurgés ont brûlédes villages éuergiquement
défendus par les soldats.
Partout les insurgés ont été repoossés avec de
grandes perles.
ANGLETERRE.
L'ouragan qui a soufflé avec violence pendant
plusieurs jours sur le continent, a également été la
cause de nombreux malheurs en Angleterre. Dans
la journée de mardi, un grand nombre de chemi
nées oct été renversées. Uue d'elles, eo tombant
Yotk street, a écrasé dans leur litune famille entière
composée du père, de la mère et de deux enfants.
Les navires dans le fleuve, les docks et un grand
uombre de constructions voisines ont beaucoup
souffert; plusieurs embarcatious ont été emportées
loin de leurs amarrages, par la violence du veut.
FRANCE.
On lit dans la Pairie
a Notre correspondant de Londres qui, le
premier, nous a annoucé l'acceptation probable du
duc de Saxe-Cobourg Gotba, nous confitme au
jourd'hui ses précédentes informations.
Le duc consentirait laisser poser sa candida
ture au troue de Gtèce h cettaiues conditions qui
font eu ce moment l'objet de l'examen des cabinets
intéressés.
Notre correspondant croit savoir que M. le
baron Gros, dans ses premières conversations avec
le comte Russell, de même que M. le marquis
de Cadore, avaut l'arrivée de l'ambassadeur, se
serait abstenu d'engager l'opinion de la France k
l'endroit de cette candidature, le gouvernement
impéi ial désirant n'exercer aucune pression, même
morale, sur le libre choix de la Gièce.
Ou lit encore dans la Patrie
Ou a parlé d'une nouvelle démarche qu'aurait
tentée le gouvernement de l'Empereur pour mettre
fiu au sanglant conflit américain.
Nous apprenons, de source certaine, qu'une
dépêche du ministre des affaires étrangèresvvient
d'être adressée a notre représentant Washington,
dans laquelle M. Mercier est invité soumettre au
cabinet américain une proposition tendant k la
réunion des délégués pour l'examen des mesures
propres faciliter un rapprochement entre le
Nord et le Sud.
La proposition de la France a un caractère
purement officieux, et se rapprocherait beaucoup
de propositions individuelles déjà faites k Rich-
mond et k New York. Elle a surtout cet avantage
de rendre possible une entente désirable, sans
froisser les susceptibilités du peuple américain, si
opposé k toute ingérence étrangère.
On parle d'une très violente altercation qui
aurait lieo daos les bureaux du Sénat entre le
général de Goyon et le marquis de Lavaletle, lors
de la discussion pour la nomination des commis
saires chargés de la rédaction de l'Adresse. L'ancien
commandant de la garnison française de Rome
aurait accusé très-vivement l'ancien ambassadeur
d'avoir été le promoteur on tout au moios le
complice de toutes manifestations hostiles au gou
vernement pontifical qui se seraient produites k
Rome pendant leur séjour commun daos cette
capitale. M. de Lavaletle aurait éoergiquement
repoussé l'imputation et déclaré qu'il porterait
l'affaire en séance publique.
Samedi, vers neuf heures dn soir, k l'arrivée
dans la gare du chemin de fer du Nord, a Paris, da
train express parti de Cologne le même jour, k
neuf heures quarante-cinq minutes du matin, on
apprit que pendant le trajet uue dame d'origine
étrangère, qui était montée avec trois autres dames
dans un compartiment de première classe, daos
celte dernière ville, était décédée. Le chef de gare
s'est empressé de faire transporter le corps daus la
salle des médecius de l'administration, où les
hommes de l'art ont constaté que la mort était
naturelle et qu'elle avait été déterminée par une
affection pulmonaire. Les renseignements recueillis
oui fait connaître que cette dame était Mm°
Gajewskt, âgée de trente-deux ans, femme d'un
conseiller de la cour impériale de Russie.
Attieute depuis plusieurs années d'une maladie
de poitrine, les médecins russes lui avaient con
seillé le séjour d'un climat plus tempéré, et c'était
pour suivre cette prescription qu'elle avait quitté
la Russie avec i'iuteutiou de se rendre k Nice.
Arrivée k Cologue, sou état ne lui paraissant pas
empiré, elle avait pris, avec les trois personnes qui
l'accompagnaient, le train-express de neuf heures
quarante cinq minutes du matin; et moius d'une
heure après le départ de cette ville, elle avait été
saisie d'une crise k la suite de laquelle elle avait
expiré. Les personnes qui l'accompagnaient, peu
au courant des usages français, n'avaient révélé
cette mort k aucun employé pendant le tiajet; ce
n'est qu'en arrivant k la gare de Paris qu'elles
l'avaieut fait connaître. \_Droil.~\
Le Journal d'Indre et Loire, de Touis,
donne les détails suivants au sujet d'une tentative
d'assassiuat dont a été l'objet M. Tbuilier, juge
d'instruction près le tribunal de Loches: Mardi,
vers six heures du soir, un individu se présenta au
domicile de M. Thuilier et demanda k lui parler.
La domestique, après avoir pris les ordres de son
maître, s'empressa de faire entrer l'étranger. Mais
k peine introduit daus la salie k manger, celui-ci,
se trouvaut eu face de M. Thuilier, lui tira k
bout portant un coup de pistolet daos la direction
du cœur, et reprit le chemin par où il était venu.
Arrivé daus la cdur, il rencontra, en compa
gnie d'une autre femme, la domestique qui lui
avait ouvert, et, leur adressaut la parole Je suis
Gadin, dit-il; s'il est mort, tant mieux; s'il ne l'est
pas, tant pis. J'ai lapé de tout mou cœur, et
suis venu de quatre-vingts lieues pour me venger.
Pais, lui moutraut son pistolet, il ajouta Le
voilk, le pistolet qui a fait le coup; maintenant il
va servir pour d'autres; et, s'élauçant hors de la
maison, il disparut.
Par une circonstance providentielle, le coup
de pistolet tiré par l'assassin n'a pas eu les consé
quences funestes qu'il espérait et que l'on pouvait
redouter. La balle, eo effet, qui a atteint M.
Tbuilier au-dessus du sein gauche, a porté sur une
coté sur laquelle elle a glissé, et, détournée ainsi
de la direction du cœur, est sortie k quelques
ceDtimètres do point où elle avait pénétré.
L'assassin est, comme nous l'avons dit, et
comme il l'a déclaré, un nommé Gadin, âgé
de quarante-cinq ans, né k Loches. Cet homme
venait de subir, dans la maison centrale de Riom,
cinq années de prison auxquelles il avait été con
damné par le tribunal correctionnel de Loches.
Il parait qu'k l'époque de sa condamnation, ce
misérable avait proféré les plus violentes menaces
contre ses juges, en annooçanl qu'aussitôt après sa
libération, il saurait accomplir sa vengeance.
v Immédiatement,; après la perpétration du
crime, le signalement de Gadin avait été envoyé en
toute bâte k toutes les brigades de gendarmerie.
Le lendemain, on trouva k deux kilomètres de
Loches le cadavre de Gadin, qui s'était fait justice
eo se pendant k un arbre.
ALLEMAGNE.
Sous la date de Munich, 20 janvier, on lit dans
le Correspondant de Nuremberg Un vol
audacieux a été commis ici hier. Le chef d'une
grande brasserie, M. Hierl, s'était rendu avec
sa propre voiture et son propre cocber k la Banque
d'escompte poor y déposer 3,ooo florins renfermés
dans trois sacs. Tandis qu'il entrait dans les
bureaux de la Banque avec le premier sac, le
cocber fouetta ses chevaux et partit avec la voiture
et les deux sacs restant. Bien que des gendarmes k
cheval aient été mis k sa poursuite, on n'a pas
eDcore pu le retrouver jusqu'ici.
On écrit de Munich, le 15 La tempête du
7 a causé d'énormes ravages dans la haute Bavière.
Sur de grandes étendues, les arbres des forêts ont
été complètement rompus ou arrachés, de manière
que de loin des parties de forêts ressemblent k des
de blé abîmés par la grêle. Dans les environs
du Kochelsée, il y a des parties de bois où l'on
compte couchés par terre de 10,000 et iô,ooo
sapins de toutes grandeurs.
POLOGNE.
La Pologne est en insurrection, k la suite de
l'application rigoureuse et violente des lois sur le
recrutemem. Le gouvernement russe a mis de
suite ce malheureux pays en état de siège. Il
est difficile, k la lecture des premières dépêches, de
se faire une idée bien nette du mouvement, tuais
sa gravité est incontestable. Il s'est produit daus
toutes les parties du pays, peudant la nuit du 22
au 23 janvier. Le pouvoir fait opérer des concen
trations des troupes pour écraser la révolte et
rétablir la paix daus Varsovie, comme eo
1831Quelles lugubres et déchirautes scènes
n'aurons-nous pas encore k raconter!
ZEER MERKWEERDIGE VENDITIE
van
EN EEN1GE ANDES