D'TPRES.
4(ï"'f' Année.
i\o 4.732
FOI CATHOLIQtE. - CONSTITITION OKLOE.
Le Corps législatif de France s'oc
cupe de la discussion de son projet
d'Adresse l'Empereur. Dans la dis
cussion générale, deux orateurs seu
lement ont été entendus, MM. Plichon
et Kolb-Bernard Le premier a parlé
de> élections et a blâmé les candida
tures officielles. M. Kolb-Bernard a
passéen revue la politique extérieure
de la France; il a indiqué l'espérance
des catholiques dovoir enfin l'Italie
rendue au calme et le Souverain-
Pontife rétabli dans l'intégrité de ses
Etats. La permanence de la révolution
italienne tient en suspens tous les in
térêts européens
Un télégramme de Varsovie, du 4,
nie queîegouvernement du rojraume
de Pologne ait demandé Saint-Pé
tersbourg un renfort deoo ooo hom
mes, et qu'il y ait dans l'armée russe
un corps des grenadiers de Lithuanie.
Un autre télégramme de la même
ville et du même jour, mais huit
heuresdusoir,annonceque« l'attitu-
dedes paysans ayant rendu la guerre
de guérillas impossible, les insurgés se
sont concentrés Vengrouw, dans
le gouvernement de Lublin, et
Vaenok, dans celui de Radom. Des
troupes, ajoute-t-il, ont été envoyées
contre eux. C'est peu près tout ce
que nous fournit le télégraphe.
Mazzini était Naples dans les
derniers jours de janvier, ce qu'écrit
du moins lecorrespondantnapolitain
de I'Union, sous la date du 3o Com
ment, par quelle voie y était-il allé?
On ne le sait pas. Il en est reparti; on
ne sait pas davantage comment. Ce
qu'on sait, c'est que les principaux
de son parti ont eu quelque peine
le dissuader de tenter un grand coup
contre la domination piémontaise. II
comptait sur le ressentiment de la
population et sur la complicité d'une
partie de l'armée; mais ses amis lui
ont fait observer que le peuple n'avait
pas assez se féliciter de la première
révolution pour se jeter aisément
dans les hasards d'une seconde. Ils
ont ajouté que par la faute des hom
mes qui exercent le pouvoir dans
1 Italie méridionale, le nombre de
ceux qui ont perdu leurs illusions
devient plus grand, chaque jour, et
que beaucoup abandonnent leur
ancien drapeau pour en chercher un
autre. C'est la suite de ces repré
sentations que Mazzini s'est décidé
quitter iVaples 11 paraît pourtant,
par la circulaire du général La Mnr-
mora, qu'il ne s'était pas tout fait
trompé au moins sur les dispositions
de l'armée Le correspondant de la
feuille parisienne mande que la com
mission du brigandage s'est mise en
route pour Avellino, escortée par
des régiments de cavalerie et protégée
par de nombreux détachements de
troupes échelonnées sur son chemin.
1 .a policea trouvé un excellent moyen
de contraindre les propriétaires na
politains spuscrire pour le Denier
nu sang Elle les menace de les faire
déclarer brigands par ses journaux
L'ouverture du Parlement anglais
a eu lieu hier par des commissaires
royaux. Lediscours pr moncé, cette
occasion,aunom delà Heine,annonce
le mariage du prins de (Laites, et dit
que des engagements ont empêché S.
M d'accepter la couronne de Grèce
pour le prince Alfred. La Beine
espère qu'on donnera la Grèce un
souverain qui assurera sa prospérité.
Le discours de S. M. promet les
documents relatifs aux affaire d'Italie,
de f>'r ce et du Danemark, ainsi que
la réduction des dépenses.
Le Pays annonce qu'une insurrec
tion a éclaté en Cochinchine, le 17
décembre. Les Cochinchinois ont
attaqué les Français Saignon. L'en
nemi, vingt fois plus nombreux que
lepetit corpsexpéditionnaire, a réussi
pénétrer dans l'intérieur des forts;
mais il a été éuergiqnement repoussé
11 y a eu lutte corps corps. Dans
certains postes, pas un homme n'est
resté sans blessures. Les Annamites
se sont battus avec un courage in
croyable De-nombreux cadavres
sont restés sur la place. Plus de 2,000
prisonniers, blessés pour la plupart,
sont restés entre les mains des Fran
çais. La Patrie ajoute que le 27
décembre, les Cochinchinois ont
attaqué le fort Mitho, mais qu'ils ont
été repoussés, laissant sur le terrain
2 25 morts.
La Chambre des représentants a con
tinué, le 4, la discussion des articles du
budget de l'intérieur pour 1863. Tous les
articles du chapitre IV, relatif l'adminis
tration dans les provinces, ont été adoptés.
Le ministère proposait de porter de 14,700
fr. 17,000 fr. le traitement des gouver
neurs. Cette proposition a été écartée par
48 voix contre 44 Le chiffre de 16,000 fr.
proposé par la section centrale a prévalu
une grande majorité II a en effet été
adopté par 61 voix contre 30. Les employés
inférieurs dans les provinces se féliciteront
du vote, attendu que les propositions de la
section centrale qui les concernent ont été
adoptées.
lua un
La Chambre des représentants a conti
nué, le 5 c1la discussion des articles du
budget de l'intérieur pour 1863. Toute la
séance a été consacrée l'examen des
amendements tendant rétablir les com
missariats d'arrondissement supprimés
Virton, Maeseyck, Ceci00 et Ostende. Un
premier vote a été émis, et l'amendement
touchant le commissariat de Maeseyek a
été rejeté par 52 voix contre 59. L'amen
dement relatif au commissariat de Virton a
eu le même sort il a été repoussé par
49 voix contre 4W2. A la suite de ces voles,
les amendements louchant Ostcnde et
Eecloo ont été retirés par leurs auteurs.
)r. '.I r.mmà i ir i' p )i. a
M. le ministre de l'intérieur a donné
la Chambre quelques renseignements sur
la position des secrétaires communaux.
En 1861, 450 secrétaires touchaient moins
de 100 fr. ce nombre se trouve réduit en
1862 322. Aujourd'hui pour 985 secré
taire communaux les traitements varient
de 100 250 fr. Ce chiffre n'était que de
929 l'année précédente. Enfin 773 secré
taires communaux louchent en moyenne
de 250 500 fr. de traitement.
En une seule année, la demande du
gouvernement, les communes ont con
senti augmenter les traitements de leurs
secrétaires de 60,000 francs; aujourd'hui,
974,000 francs forment le total des traite
ments des secrétaires communaux tandis
qu'en 1861 ce chiffre n'était que de 914,000
fr. Le gouvernement est convaincu que
les dépulalions permanentes et les gou
verneurs aidant, on arrivera améliorer
encore, dans de justes proportions, le
traitement et la position des secrétaires
communaux.
Voici quelle est, pour l'exercice 1862, la
part des communes rurales dans la répar
tition du fonds communal, qu'a établi la
loi de 1860 sur l'abolition des octrois com
munaux. On sait que pour 1861 cette part
s'élevait fr. 3,265,485 05. D'après des
calculsque nous avonsliea de croire exacts,
elle s'élève, pour 1862, fr. 3,820,068-31,
soit une augmentation de fr. 554,583-26,
c'est-à-dire près de 17 p. c.
On lit dans une feuille de la capitale
La commission royale des monuments
LE PROPAGAT
REVIJE POLITIQUE.
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