annonces! avis. BOOIHEN, TE OICKESUSCH, STAD YPEREN, EIKEN EN ABEELEN o p m s m m m 40 koopen Boomeo, AVIS. idéalité. Oa sait niaioteaaot que c'est un nommé B. G., âgé de quarante-neuf aus, né Anvers et domiciiié dans une autre aille de Belgique. Il est marié depuis cinq ans, et il a quitté depuis sept ou huit mois sa femme, qui exploite dans celte ville on magasin de lingerie et de nouveautés. C'est un homtne d'une taille élevée, d'une fotce musculaiie peu commune et d'un caractère mélancolique; il s'exprime assez correctement en français, mais avec un accent étranger très-prononcé, et depuis son arrestation il ne peut soutenir nue conversation un peu longue sans pleurer. I! piétend que ses larmes sont provoquées non par la faiblesse, mais par l'effet de son organisation oerveuse. On raconte au Palais sur cet homme certaines particularités que nouscrnyoos devoir roeutionuer. Il paraîtrait qu'en abandonnant sa femme il avait emporté une somme de 5,000 fr. environ, qu'il avait dissipée en peu de temps, et qu'il s'était trouvé ensuite sans aucune ressource. Ce serait alors que, désirant se réconcilier avec sa femme et ne voulant rentrer au domicile conjugal qu'en rapportant une somme beaucoup plus considérable que celle qu'il en avait emportée, il aurait conçu le projet de commettre nn *ol au musée de Cluny, qu'il avait visité avec sa femme la première aouée de sou mariage. Une fois ce projet conçu, il u'aorait plus songé qu'à sa réalisation il avait emprunté deux ou trois cents fraocs, s'était rendu par le chemin de fer de l'Est b Parts où il est arrivé le 2<i du mois dernier, et après avoir passé la journée et la soirée du lendemain avec uue femme de sou pays qu'il avait rencontrée par basard, il avait fait les jours suivants plusieurs visites au musée de Cluny aux heures où le public est admis, et avait pris ses dispositions pour l'exécution de son projet criminel. Le 31 janvier, dans la matinée, il avait fait porter sa malle dans on hôtel meublé voisin de la gare du chemin de fer de l'Est, e*. l'avait fait déposer dans une chambre qu'il avait retenue. Il était sorti un peu plus tard, eri annonçant qu'il présenterait ses papiers en rentrant, et après s'être procuré de ces faux diamants de vitrier qu'on vend quelques sous dans les rues, il s'était rendu au musée de C'uny, où il était parvenu b se cacher. Aussitôt la nuit arrivée, il avait cherché, mais inutilement, b couper les glaces des vitrines avec son diamant, qui n'avait fait que des traces insigni fiantes; il avait essayé ensuite de les briser avec son poing, puis avec sou coude, et, ne pouvant y parvenir, il avait pris dans une cheminée des pincettes qui lui avaient permis d'accomplir son œuvre de destruction. La prompte iotervenlion de la ronde de nuit ne lui a pas permis de s'appro prier les richesses qu'il convoitait. B. G... a servi comme mili'aire dans son pays: il prétend n'avoir jamais subi de condamnation judiciaire. Une perquisition faite dans la chambre qu'il avait occupée daus l'hôtel de la rue de Strasbourg a fait découvrir, dit on, cachés derrière uo lueuhleet établissant complètement son identité, ses papiers, parmi lesquels se trouvaient son congé militaire, son acte de mariage et plusieurs lettres de famille. On ajoute que, pendant les cinq on six jours qu'il avait refusé obstinément de faire connaître son identité, il n'avait fait aucune difficulté d'entrer dans les détails du vol qu'il avait projeté et longuement médité. ITALIE. Sa Sainteté, étant sortie le 3o du Vatican par on temps maguifique, a dirigé sa promenade vers le Mont-Pincio et est entrée dans l'atelier de sculpture de M. José Vilcbes, directeur de l'Aca démie espagugle b Rome. M. José Vilcbes vient de termioer deux statues de grandeur colossale de LL. MM. la reine Isabelle et le roi François d'Assise. Il savait de dessein de Pie IX et avait rénni quelques personnes de marque S. Exc. M. le ministre Souza, le personnel de l'ambassade espagnole et M. le commaodeur Valladares, consul d'Espagne b Civita-Vecchia. Artiste sérieux, toujours préoccupé d'unir b la fidélité aux modèles de la nature l'idéal que lui fournissent le génie et l'étude, M. José Vilcbes avait exposé, b côté des statues royales, des œuvres considérables, entre autres Isabelle la Catholique oflfranl ses joyaux b Christophe Colomb, et Ferdinand le Catholique couvert de l'armure et du manteau de Calatrava, tenant d'une main des traités et de l'aute son épée une. Chacun pouvait facilement rapprocher dans sa pensée les deux reines qui, b quatre siècles de distance, fout de grands actes de générosité, et voir UDe leçon donnée b quelques rois de ootre époque par l'attitude de FerdioaDd le Catholique. Il y avait aussi des figures dans le goût antique, des bustes, des bas-reliefs d'uoe exécution très-soignée. Le Pape a donné b chaque chose l'éloge qui convenait, mais s'est arrêté longtemps b considérer les traits de S. M. Isabelle II. L'artiste a su donner b sa statne un tel air de dignité souveraine que Sa Sainteté a dit que certainement la Reine serait satisfaite de se voir si noblement comprise. Sans connaître la personne de S. M., Pie IX en sait la piété filiale, le pur dévoue ment, et il néglige pas les occasions de montrer les sentiments de tendresse paternelle qu'il nourrit lui-même pour elle. Ce n'est pas b nous qu'il appartient d'insister sur un sujet si délicat et de répéter les belles expressions du Pootife on peut facilement soupçonner ce qu'un tel cœur sait mettre de grâce apostolique dans la tecounaissaoce et dans l'affection. Avant de passer dans la salle où se trouvait la statue du roi d'Espagne, M. José Vilches a supplié le Saint-Père d'accepter le portrait de la Reiue, de graudenr naturelle, et un beau médaillon de marbre d'un travail exquis. Pie IX a daigné les accepter et témoigner le plaisir qu'il en ressentait. K.a statue de François d'assise a fixé également son attention. Il en a loué l'exécution générale, ainsi que le style des vêtements. Très Saint Pète, a dit M. José Vilches, au moment où le Pape allait sortir, je suis très-pro fondément reconnaissant b Votre Sainteté de la visite qu'elle a daigné faire b mes Souverains, car, pour moi, je suis indigne d'on si grand honneu-. Et comme Pie IX, le prenant affectueusement par la main, le dissuadait de cette humble pensée, l'artiste, très-ému, a repris Ab si la Reine et le Roi étaint ici, ce serait pour eux, comme c'est pour moi, le plus beau jour de la vie. (Corresp. de Rome.) L'Administration communale d'Ypres, prévient les habitants que le rôle pour le recouvrement de la taxe provinciale sur les chevaux, les bêtes cornes et les mou tons établie par les règlements provin ciaux des 2 novembre 1837 et 20 juillet 1840, approuvés par arrêtés royaux des 29 décembre 1837 et 20 août 1840, ainsi que celui de la taxe sur les chiens, établie en vertu de la résolution du Conseil pro vincial du 15 juillet 1843, approuvée par arrêté royal du 12 août suivant, ont été arrêtés provisoirement le 7 courant. Aux termes des dispositions des règle ments précités et de l'article 135 de la loi communale, les dits rôles seront déposés, pendant quinze jours, l'inspection du public, au bureau du secrétariat l'Hôtel- de Ville, afin que les contribuables qui se croiraient lésés soient admis faire valoir leur réclamation par écrit devant le Con seil communal. Fait l'Hôtel-de-Ville le 9 février 1863. les bourgmestre et écuevins, (Signé) P. B0URG01S. PAR ORDONNANCE LB SECRÉTAIRE, (Signé) J. DE CODT. OPEUBAERLYK TE YERE.OOPEN BINSEN DE Met premie voor den lioogsten instcl. EENIGEN KOOP. Een Huizeken staende op 2 aren, 47 centiaren Grond en medegaende Erve loebehoorende aen M. Wullems, te Dix- mude, bekend op kadaster sectie A, 242 en 245, gelegen te Dickebusch, aen de noord-westzyde vandeZevecotestraete, tegen de hofstede gebruikt door d'heer Jean D'hondt De Baene, palende van de eene zyde aen dezelve straete en van de drie andere kanten aen de bebouwde erven van denzelven heer Wullems. Gebruikt door den medeeigenaer Pieter Timperman. Den 1NSTEL zal geschieden in de estaminet den Gouden Arend, Groote Markt te Yperen, Maf.ndag 23" February 1863, en den OVERSLAG ter zelfde plaetseMafndag 9° Maeute daernaer telkens ten 3 uren naermiddag precies met de tusschenkomst van den heer Vredereg- ter Vande Brouke en onder de voorwaer- den berustende ten kantoore van den Notaris L.L1Ê3I1T, te Yperen reside- rende, met dezelve Verkooping gelast. Dat men hel voorls zeggc. VENDITIE VA» ZWARE zuid bagten de vierstratë. Op MAENDAG 16" FEBRUABY 1863, te beginnen ten 1 ure namiddag zal men op de gronden der hofstede gebruikt by Sr Van Damme, op Kernmel, zuid van den steenweg, baglen de herberg de Vierstvate, by openbare Venditie verkoopen ten meerderen deele groote langstammige Eiken, dienslig voor kuip-, mole-en ander werken, de overige schoone Abeelen. Op gewoone voorwaerden en tyd van betaling mits goede borg stellende ter aenveiiding van den NolarisCIlKISTIAEN, te Passchendaele. De vergadering ter hofplaets der hof stede van dito Van Damme en 1er herberg de Vierstrate. Le Conseil de recensement de la Garde civique d'Ypres, siégera l'Hôtel de-Ville, Mardi 17 Février 1865, 11 heures du matin.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1863 | | pagina 3