appartenant par indivis, k chacun de ces établisse ments. Un arrêté do ministre de la justice, en date 7 février a863, autorise la commission adminis trative de l'Institution Royale de Messines k faire exécoter par voie de régie. i* Divers travaux de réparation k l'oratoire et k la tribone de la chapelle de l'établissement. 3* Divers travaux d'eotietieo aux bâtiments de l'Institution. 3* Divers travaux de réparation et d'entretien k quelques fermes appartenant k la même Institution. D'après les devis, ces travaux occasionoeroot une dépense de 7,760 fraucs. nécrologie. Le Moniteur de la Flotte auoonce qu'on a reçu de Mada, gascar la nouvelle de la; mon de Rahaoiraka, i5* honneur, ministre des affaires étraugères du roi Radarna II. Ce personnage avait été élevé en Angleterre et il était entièrement dévoué k l'influence britannique. Sa mort a donné lieu k un changement complet de politique. Riihaniraka a été remplacé comme ministre des affaires étrangères par uu Français, M. I.aliorde, dont le père est consul générai de France k Tana- rariva. M. Laborde est né k Mada gascar que son père habite depuis quarante ans. M. Eynard, de Genève, dont le nom a été étroitement lié k la cause de la Grèce, lors de la lutte pour l'iodépeodaoce, vient de mourir k l'âge de 87 aos. nouvelles diverses. Ce matin, vers dix heares, uo cheval, attelé a un chariot, stationuait k l'entrée de la rue de Lille. Peudaut que le conducteur était eutré dans une maison voisine, le cheval s'est enfui dans la direc tion de la Grand'Place entraînant dans sa course le chariot. Peu s'en est fallu que le chariot ne vint heurter contre uue voiture qui le devançait. Ou est heureusement parvenu k arrêter l'animal fugitif et nous o'avous aucun malheur k enregistrer. Mats il aurait bien pu arriver que si le cheval c'avait pu être arrêter a temps, que dans sa course effrénée, traînant k sa suite uo lourd véhicule, il eut fait daos la foule qui était sur la Grand'- Place, k l'occasion do marché, une large trouée et eut écrasé plusieurs personoes. Le 7 courant vers 7 heures du soir, la nommée Raepe, mendiante, âgée de 80 ans, domiciliée k Ostende, a mis involontairement le feu k ses vêtements au moyeu d'une chaufleretle doot elle faisait habituellement usage, et a succombé k d'horribles brûlures avant que l'on ait pu lui porter secours. Les communications avec la Rnssie et la Pologne sont interrompues. Eo conséquence, il oe sera pins délivré de livret-coupon et on n'inscrira plus les bagages pour Varsovie. Les marchandises, petits paquets ou fioances, préseotés au transport direct pour la Russie et la Pologoe, seront également refusés. [Moniteur.) On écrit de Lierre Jeudi dernier, vers 9 heures do soir, M. Laurent Bols, en religion frère Igoaiios, appartenant k la maison des frères Cellites de notre ville, était allé se coucher dans la chambre d'un aliéné, le nommé W..., vieillard de 70 ans, sur lequel il était chargé de veiller. Le lendemain ou les trouva tous deux asphyxiés ils avaient laissé le poêle allumé et en avaient fermé la clef. Ils avaient succombé pendant leur sommeil k la vapeur asphyxiante du charbon. On lit dans nne feuille de Verviers Di manche dernier, vers 8 heures, le nommé Beau- drihaye, menuisier, accompagoé d'un de ses parents, passait rue Hodimont, k Verviers, lors qu'au moment où ils se croisaient avec une bande d'une dixaioe de jeaDes gens, on cbieo se jeta dans les jambes de ces derniers en aboyant et en faisant mine de les mordre. Un des jeunes gens en ques tion, croyant que le chien appartenait k Beaudn- baye, l'apostiopha grossièrement; une mêlée terri ble en fot la soite et Beaodrihaye, écrasé par le nombre, fat relevé dans on état pitoyable; daos la lotte il avait reçu plusieurs blessures graves k la tête, d'où le sang s'échappait k flots. Tiaosporté k son domicile, prive de connais sance, il n'est reveno k loi que le matin. Le parquet a profilé de ce moment ce lucidité du blessé pour commencer l'iuformatioo de celte regrettable affaire. Le principal coupable, le nommé P..., est, nous dit-on, entre les mains de la justice depuis hier. L'état du malheureux Beaudribsye est des des plus graves, et l'on a peu d'espoir de le con server k la vie. Avant-hier, au marcbéjao bétail d'Anvers, deux bœufs ont été frauduleusement soustraits k un marchand qui les y avait exposés en vente. Oo dit que l'auteur de ce vol serait un prétendu chalanp qui, pour s'en rendre acquérir, aurait fait des offies au propriétaire. Quoi qu'il eo soit, la police recbercbelle coupable, et le marchand trompé est, dit-oo,déjk rentré eo possession de sou bieo qui lui avait été momentanément ravi. Samedi après midi, la nommée Vao Krlst qui avait comparu devant la cour d'assises d'An vers sous la préventtoo d'infanticide et avait acquittée, se rendit k son logerueot dans la ruelle du Livre, pour y cbercher ses malles. A peine arrivée dans le quartier S' André, elle fut pour suivie par une foule de trois k quatre cents per sonnes qui proféraient contre elle des roeuaces de mort. La police a dû intervenir et prendre des ruesutes énergiques pour soustraire la fille VaD Kelst aux mauvais traitements qu'elle avait k craindre. FRANCE* On raconte, k propos du mariage du maréchal Canrobert, one anecdote assez curieuse. Il y a quelques années, la guerre finissait en Crimée; il y avait bal chez M. Magne, ministre des finances. Le maréchal entre dans une galerie; une jeune et charmante persouue, vêtue de rose, et couronnée de pâquerettes, va droit k lui... et l'invite pour la prochaine contre-danse Muusieur le maréchal, dit elle, daignez me regarder comme Russe... et me faire danser Impossible, mademoiselle, répond le ma réchal Cenroberl, il y a armistice... et amnistie pour mon audace, j'espère? Le guerrier reçut en pleine face un regard écla tant... comme uu obus; il offrit le bras k la danseuse pour la conduire k sa place. Mats en chemin, il rencontre uu jeune officier Teuez, monsieur, lut dit-il, eu lui présentant la jeuue persouue, prenez place daus ce qua drille avec mademoiselle, et rappelez-vous que celte nuit uu maiéchal de Frauce a envié un sous- lieutenant! C'est cette danseuse, M11' Flora Mac Donald, une jeuue personne de haute lignée, que vient d'épouser le maréchal. - Ou écrit de Duokerque, 3 février, au Pro pagateur Hier soir, vers huit heures uu quart, uu accident épouvantable et qui pouvait avoir des conséquences terribles, est veuu jeter l'effrui dans uo quartier de notre ville. L'égoot de ville compris eDtre la rue des Prêtres et le port, passant par les rofes de la Couronne, de Bourgogne, du Pied-de-Vache et tous ses aboutissants, venait de faire explosion, eo dépavant toutes les mes et eo ébranlant les maisons jusque dans leurs fondations, sans cepeodant eo avoir fait crouler une seule. L'explosion était tellement forte qu'elle fut entendue par toute la ville, et que l'on crut ou moment k one secousse de tremblement de terre. Ce n'est qu'au jour que I'oq pourra apprécier les dégâts. Le pavage des rues, ainsi que l'égoot sur uo parcours de 5oo tuètres k peu près, sont com plètement perdus. La cause de ce désastre est encore inconnue; diverses versions circulent, tuais toutes nous sem blent trop absurdes pour être rapportées. POLOGNE. Nous résumons nos lettres de Varsovie k la date du 5 février Malgré l'assurance donnée partout par le gouvernement de la répression de l'insurrection, on ne peut pas dire que le mouve ment soit terminé. Le gouvernement est même assez inquiet de ses proportions iualtendues. Jus qu'à présent, ce sont surtout les ariisaos et les ouvriers des fabriques qui prennent part k l'in surrection. La ville de Lodz s'est spécialement si gnalée. Uoe bande s'est formée k Lapy, station du chemin de fer de Varsovie k Grodno. Eo général, ces bandes, dont les commandants sont encore in connus, suivent la tactique habituelle aux partisans: elles n'acceptent pas de combat et interceptent les communications. Dans les environs de Raduru, il y a uu centre d'insurgés qui occupent sur tout les bords de la Pilica. Quant k Radoin, cette ville est occupée par les troupes rnsses, qui s'y sont forti fiées. Les officiers demeurent dans les casernes. La nuit, des patrouilles parcourent la ville. On s'al- tend k une attaque contre la ville. Dans tout le royaume, l'état de siège est appliqué avec la der nière rigueur. Ainsi, dans presque toutes les villes occupées par les Russes il est défendu de sortir aptès dix heures du soir. Les Russes font artiver de nouvelles troupes. Les insurgés oot attaqué le village de Suched- niow, dans les environs de Sandoroir; ils étaient commandés par Lartgiewick. Les Russes ont évacué la ville, et ont laissé 4no prisonniers avec des ar mes et des chevaux. La nouvelle de l'évacuation de la ville de Miechuw par les Russes est au moins prématurée. a Eu Podlacbie, les petits propriétaires se sont joints au mouvement. Il y a Ik plusieurs détache ments d'insurgés qui se tiennent dans les foièts sanv accepter de cumbat. Un de ces dëtacbemeots a attaqué sur la chaussée qui conduit de Siedlce k B'ze<e un détachement russe commandé par le gé néral Nosticz. Le combat duré deux heures. Le détachement russe a été forcé de se replier. Les insurgés se sont ensuite portés sur Jannw, où se trouvent les haras impériaux et se sont emparés des chevaux; ce qui constitue une très grande perte pour la Couronne. Varsovie est toujours tranquille. La police redouble d'efforts pour empêcher d'en sortir. Le 3 février, dans la nuit, aux environs de la gare du chemin de fer qui conduit k Vienne, on a vu nn attroupement «le 60 k 80 personnes qui a causé une alerte. Les tioupes sont accourues. A leur approche, ce rassemblement s'est dissipé, est sorti de la ville et s'est dirigé jusqu'à la première station du chemin de fer (PsoskuWJ; Ik, les insur gés ont attendu jusqu'au matin, et au moment où le train express qui part de Varsovie k six heures du matin allait passer, ils ont forcé les employés de la station de faire le signal d'arrêt, et ont fait descendre les voyageurs. Parmi eux se trouvait uu aide-de camp du Grand- Duc, qui allait porter des dépêches k la frontière. Ils out pris les dépêches, oot fait remouter les voyageurs, soot montés avec eux, et se sont fait conduire k la cinquième ou sixième station, aflu de pouvoir rejoindre plus aisémeut une baode déjà organisée. Il y avait daos le train un chirurgien militaire qui n'a pas se dispenser de les suivre. Le marquis Wielopolski est en boite aux récriminations universelles. Les Russes fout retom ber sur lui la respoosahilité de ce qui arrive. On dit, dans les saloos officiels, que le Grand Duc serait mécouteot de loi. Toutefois, il serait préma turé de diie que sa positiou est affaiblie, car il est toujours très-appuyéà Saint-Pétersbpnre.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1863 | | pagina 2