pues.
bottes avec épercns, les effets de linge et de chaos-
sure, de petite mooture et de pansage, sera le même
dans tous les régiments.
Art. i5. L'armement des sous-officiers, briga
diers et soldats se composera dans les régiments de
guides et de chasseurs du sabre et du mousqueton;
dans les régiments de lanciers do sabre, de la lance
et do pistolet.
Les officiers, les adjudants sous-officiers, les
trompettes et les musiciens seront armés d'un sabre
et d'un pistolet.
Art. 16. Le harnachement sera modifié de
manière 'a le rendre plos léger et plus propre sa
destination.
Les schabraques des guides conserveront la
lettre L couronnée en broderie.
Lo harnachement des chevaux d'officiers aura la
forme de celui des chevaux de troupe.
Art. 17. Les modèles des différentes parties du
nouvel uniforme de la cavalerie sout décrits dans
l'annexe du présent arrêté. Toutes les dispositions
contraires sont abrogées.
Art. 18. Le nouvel uniforme ne sera introduit
dans les corps qo'après la distribution de tous les
objets d'ancien modèle qui se trouvent en magasin
et lorsque les effets en service seront entièrement
usés.
Art. 19. Les officiers sont autorisés pendant
dix-huit mois porter en service l'ancienne tenue.
Ils pourront aller aux exercices, sans épauleltes et
avec l'habit de petite teuoe.
Art. ao. Le cadre de l'école de cavalerie
iosliluée par ootre arrêté du 1'' janvier 1863 n*
t 3753, portera l'uniforme du régiment des guides.
- - -
On lit dans VEcho de Courlrai
Parmi les projets de chemiu de fer dont on
s'occupe eu ce moment, se trouve le chemiu de fer
d'Osteude Armeutières passant par Thouroul et
Ypres.
Ce chemin de fer présente plusieurs sources de
succès, entre autres: l'embrauchemeut d'Osteude
h Tbourout passaut par des corutuuues Irès-
importautes comme celles de Ghistelles et Eerne-
ghern sera productif, il transportera une graude
partie des prodoits agricoles qu'on exporte de
la Flandre vers l'Angleterre et qui aujourd'hui
sont eucore transportés par le roulage ordiuaiie.
Les marchandises partant d'Ostende en destina
tion de Thouront et toute la ligoe de la Flaodre
occidentale, doivent en ce moment faire un détour
d au moins 30 kilomètres par Bruges, la nouvelle
ligne étant directe fera augmeoter les transports. Il
est notre counaissance que plus d'une fois cause
de ce détour, des transports n'ont pu avoir lieu par
les chemius de fer actuels.
Ce qu'on doit admettre en faveor de la ligne
projetée, c'est qu'il n'existe dans cette partie de la
p'ovioce aucun canal direct.
Entre Thouroot et Ypres, il y a aussi des com
munes très-importantes actuellement privées de
voies ferrées. De plos les habitants d'Ypres et de
Poperioghe qui veulent se rendre Bruges doivent
faire un détour considérable par Courlrai; le
nouveau chemin de fer mettra Ypres en commu
nication directe avec Bruges. La ville d'Ypres sera
en outre reliée au chemin de fer du Nord Armen-
tières; les ressources que produiront toutes ces
localités, celle de transit par la nouvelle ligne,
laquelle sera la communication la plus directe
entre une grande partie du département du Nord
et de la province occidentale vers l'Angleterre,
donneront au chemin de fer projetée une impor
tance réelle.
Nous espérons donc que le gouvernement favo
risera autant qu'il sera en son pouvoir, ce projet de
chemin de fer, si vivement réclamé par une
grande partie de la population de la Flaudre
-occidentale.
Voici le résultat du tirage de l'emprunt de la
ville d'Ostende qui a eu lieu le 1" mars
Le numéro 6,5âo a gagné le lot de dix mille fr.
Les numéros 30066, 3600, 515733o5o, ont
gagné chacun un lot de mille fr.
Le tirage de l'empruot de Lille (1" mars) a
donné les résultats suivants:
Le n* 65535 gagne 35,000 fr.
Les n" is6846, 119708 et 60537 8a8deu'
10,000 Irancs chacun.
Le d" i5445 gagne 4,000 fr.
Eufio les u" 130615, 41591, 133419, i4i4i,
4so51, 140477,135638,38o34, 86707,35637
gagnent 1,000 fr. chacun.
Jusqu'à ce jour la foire d'Ypres ne préseote
rieu de remarquable.
Depuis quelques jours les rues de la ville sout
parcourues par des baudes de jeunes gens que le
suri a désignés comme miliciens et qui vieuueui
subir la visite. Du singulier couuaaie se remarque
parmi ces jeuues campagnards. Chez les uus c est
la joie qui domine; chez les autres, c'est le cbagitu.
Mais c'est bien ici le cas de dire que les extrêmes
se (oucheul, car a la fiu du compte c'est qui
boira et chantera le plus.
Hier, 6 heures du soir, ie R. P. Dufau, de la
Coinpaguie de Jésus, a prêché, eu l'église de Sairit-
Martiri, un sertuuu de charité, au profil des familles
pauvres secourues pa: la société de Saint Vioceul
de Paul. L'auditoire était nombreux. La quête
a été productive.
Nous apprenons que l'état de santé de M. le
curé doyen Welvaeri, s'est quelque peu modifié.
ACTE OFFICIEL.
Par arrêté royal du s4 février, uo subside
de 10,000 fr. esi alloué l'administration commu
nale de Couilray, pour contribuer dans la dépense
des travaux eiécuter dans cette ville, afin de
venir eu aide aux ouvriers colouniers uiomeutané-
lueut inoccupés.
NOMINATION ECCLÉSIASTIQUE.
M. Osaer, «icaiie Heule, est nommé curé de
Wesikerke.
CHRONIQUE JUDICIAIRE.
Par ordonnance de M. le président de la cour
d'appel de Gaud, la deuxième série de la t" session
de la cour d'assises de la 1* laudie occidentale, fixée
au 3 mars pour les débais de l'affaire de la bande
Kestelyu et cousons, est prorogée et remise au 33
du même mois. Cette remise est nécessitée par la
maladie de M. l'avocat géuétal Rejuioleu, qui
remplit, eu cette affaire, les louciious du uiimstèie
public.
NOUVELLES DIVERSES.
Le convois royal express - train qui doit
conduire eu Belgique la fiancée du prince de
Galles, S. A. R. ia princesse Alexandre de Dane
mark, le prince ei la priucesse Christian, pere
et mère de la fiancée, et le prince Heuri, son fiere,
est parti hier soir pour l'Allemagne.
Le prince Frédéiic de Hesse, le ministre de
Danemark Londres, le ministre d'Angleterre
Copenhague accompagnent l'auguste fiancée.
Lord Howard de Walden et Sbeaford, eovoyé
extraordinaire et ministre plénipotentiaire de S. M.
Britanuique près le roi des Belges, le piemier secré
taire de la légaiioo britannique, le maréchal du
palais, comte Vanderstrateu de Pooihoz, un aide
de camp et un officier d'ordonnance du Roi sout
allés la rencootre de la priucesse Alexaudta et de
ses augustes pareuts, la frontière de Prusse.
Le prince de Prusse est arrivé hier matin 5
heures Bruxelles, par le convois ordioaire de
Cologne. S. A. R. le comte de Flandre, accompagné
d'uo de ses officiers d'ordonnance, attendait l'aU-
guste voyageur la station du Nord. Après les
compliments de bienvenue, les deux princes sont
mootés dans une voiture de la cour, attelée de
quatre chevaux et précédée d'uo piqueur, et ont été
conduits VHôtel de Flandre.
De bonue heure, dans la matinée, le prioce de
Prusse a rendu visite au Roi Laeken.
Des nouvelles reçues hier, annoncent que S.
A. R. le duc Ernest de Saxe-Cobourg Gotha, en
se reudaot Londres pour assister au mariage du
prince de Galles, ne s'arrêiera pas Bruxelles.
Les diverses troupes de la garnison de
Bruxelles sont commandées pour reDdre les hon
neurs l'arrivée de la priucesse Alexandra et de ses
augustes parents.
On aunonce que M. Pierre, représentant de
Virton, depuis longtemps souffrant, se trouve de
nouveau dans no état alarmant. Il a reçu mercredi
les secours de la religion.
ANGLETERRE.
On lit dans une Correspondance générale de
Londres, le 37 février:
F.'entrée solennelle de la princesse de Galles a
donné naissance une activité prodigieuse daus la
population mérmpolitaioe. Daus l'immense par
cours de B icklayers Arrns Paddinglon, une
longueur de plus de dix kilomètres certainement,
il n'y a que des affiches Places louer, des écha
faudages tous les coins disponibles, sans compter
que les boutiques se trausfomieot en autant de
loges, dont les prix sout certainement plus élevés
qu'aux avant scènes des théâtres la mode. Il eu
résulte une confusion et un encombrement don! il
est difficile de se rendre compte, d'autant plus que
chaque corpoiation, c haque paroisse insistent pour
avoir leur place dans le cortège.
Il est impossible de se faire une idée de
l'immense quantité de rosettes blaoches que porte
ront les messieurs l'occasion de ce inaiiage popu
laire. Ainsi, pour en donner une idée, nous ferons
remarquer que la fahtiqne de Coventry, qui depuis
tantôt deux aos vivait de la charité publique,
a repris sestravaux avecuoerapidité extraordinaire.
Ions les métiers sont en mouvement jour et nuit
pour la fabrication exclusive des faveurs de soie
blaoche.
Chacun, du reste, manifeste sa joie sa façon
et prend part sa maniéré la manifestation
nationale.
Un ministre protestant, le doyen de Drogtnore,
a fait savoir par la voie des journaux, que le jour
du mariage du prince de Galles, le dix mars, il
marierait gratuitement toutes les personnes qui
lui eu ferateut la demande.
Il est vrai qu'uo autre, scandalisé de ce que le
mariage se fait en carême, a déclaré q„'il ne
prendrait aucune part aux fêtes annoncées.
Ce sont là des singularités qu'on ne peut voir
qu'eu Angleterre, et c'est ce titre que nous nous
empressons de les signaler.
Nous avons dit avant hier qu'il y avait foule
'a la réception du prince de Galles; il y avait, eo
effet, près de deux m ile personnes, sans compter
plus de mille autres qui devaient être présentées-
aussi le défilé a 1 il duré de deux heures cinq
heures et demie. On faisait courir le bruit que la
foule était telle qu'un des visiteurs, resserré dans
un coin près de l'aogle d'une boiserie, a dû èfe
transporté évaooui, les côtes moitié brisées. Nous
Nous ignorons si celte anecdote, colportée dans les
clubs, est vraie, mats elle est vraisemblable, car on
honorable membre de la Chambre des communes,
M. Sturt, a invité hier, en pleine séance, le gou
vernement prendre ses précautions.
On frémit, en effet, en soogeaot ce qui
se passera demain. Avant hier, il n'y avait que des
hommes, et on étouffait; demain, c'est le tour de
la réception des dames, et il y aura des crinolines!
Le lotd chambellan a déjà fait publier dans
les journaux un avis officiel, adressé aux messieurs,
afin de les prévenir qu'oo n'attend, la récep-
tion qui se fera par la priocesse royale, que les
messieurs chargés d'acéompagoer les dames.
Les cavaliers seuls par conséquent ne seront pas