Oo prêle au gouvernement l'intention de modifier certaines dispositions de la loi actuelle sur les pensions militaires de façon b assurer ans offi ciers pensionnés une existence plus conforme a leur position socialej Le Journal des Haras annonce que les courses du printemps, b Bruxelles, sont fixées au 25 et au 27 mai prochain. Le programme de la réunion se compose de dix articles qui se divisent comme soit deux courses de métis (valeur 2,5oo fr.) deux coorses pour tous chevaux appartenant b des turfistes belges (valeur 9,000 fr.) cinq courses plates pour che vaux de tous pays [valeur i4,5oo fr.] une course •de haie£valeur 2,5oo fr.] Le Journal des Haras annonce encore que les courses de Bruges auront lieu, selon toute apparence, les 26 et 28 juillet; une somme de dix mille francs, dit-il, a été consacrée aux prix. S. A. B. le comte de Flandre accomplira sa 26* aunée le 24 de ce mois. S. A. R. le duc de Brabaut aura 28 ans accomplis le 9 avril prochain. Voici quelques détails sur la situation des personnes blessées dans la catastrophe survenue dimanche t** mars b la barrière du chemin de fer près de Ledp. L'état de M. d'Hooge ne présente plus aucuu caractère alarmant. Mu" Alice De Backer va également beaucoup mieux. La mort de sa sœur a causé un deuil uuiversel dans le canton. Un bien triste accident est arrivé samedi matin sor le chemin de fer de l'Est belge, au Fau bourg de Charleroi. Deux ouvriers piocheurs, occupés par M. Fichelet, entrepreneur de terrasse ments, se rendaient b leur besogne, b la porte de Mons, en suivant la voie ferrée, vers cinq heures et demie. l Voulant se garer du train de voyageurs qui partait pour Louvaio et qu'ils voyaieot devant eux, ils se mirent sur l'autre voie, mais malheureusement un autre train arrivait en même temps sur cette ligne vers la station de Charleroi, et l'un des deux ouvriers, atteint par la locomotive, fut tra|né b une distance de soixante-dix mètres, où l'on retrouva sês membres épars et palpitants, qui ne formaient plus, hélas que des débris ioformes et horribles b voir. 1 DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES. Londres, 7 mars. La sdite de la corres- poodaoce diplomatique relative aox affaires du Brésil vient de paraître. Il en ressort que le roi des Belges a accepté le rôle d'arbitre pour juger le différend. Londres, 9 mars. Les dernières nouvelles de New-York vont jusqu'au 27 février. A cette date, le bombardement de Wicksburg avait com mencé. Le vaisseau fédéral cuirassé Queen- ff est a été capturé pendant une attaque des fortifications des confédérés daDS la tivière Rouge. Il y a de l'agitation b la Nouvelle-Orléans, b cause des régimeots noirs. Quelques officiers et uo général sont démissionnaires. 800 cavaliers con fédérés sont entrés b Richmood, venant do Ken- lucky. Le mécontentement contre le président Lincoln augmente dans le Nord-Ouest. L'agio sur l'or est a 72, le coton b 91 et le change b 188. Marseille, 7 mars. Le comte Osten- Sackeo, envoyé extraordinaire du Czar, est arrivé b Rome, chargé d'une mission relative b la Pologne. Le Pape et le cardinal Antonelli résistent b ses demandes. Turin, 7 mars. Le DïHllo publie un appel de Garibaldi aox braves de l'armée russe, ainsi qu'une lettre de LaDgiewicz, engageant celui-ci b étendre le mouvement insurrectionnel b toute l'ancienne Pologne. Le général ajoute: Vous donnerez ainsi le temps de traduire en fait les sympathies qui entourent votre cause. ANGLETERRE. La princesse Alexandra, la future princesse de Galles, est arrivée en Angleterre dimanche. Le yacht royal qui la portait est entrée daDS le port de Graveseud b 11 heures 4o minutes. Le prince de Galles, qui l'alteudait, s'est rendu immédiatement b nord du navire. Quelques instants après, le prince de Galles, ayant sa future au bras, est monté sur le quai. L'arrivée de l'auguste princesse a été annoncée par les canons des forts voisins, eo même temps qu'un enthousiasme indicible éclatait daos la foule. La femme du maire de Gratenseod a présenté b la princesse uo splendide bouquet et soixante jeunes filles ont semé de fleors le chemin sur le quai que devait parcourir le couple royal. Le cortègeformé de douze voitures, s'est ensuite rendu b la station de North-Kent railvvay. Tout le long de la route, le prince et la princesse ont été salués par les acclamations d'une foule compacte. Le temps a favorisé cette première partie dn programme de la réception. A une heure moins uo quart, le train de Graveseud s'est mis en route pour la station de Bricklayer's Arms, où les jeunes voyageurs ont été reçus, b leur arrivée, par les principales autorités du comté de Surrey, qui leur ont présenté diverses Adresses. La station de Bricklayer's Arms était décorée de la manière la plus coquette, au moyeD d'ornements fournis la plupart par la Compagnie du Palais <le cristal. On ne voyait partout que les festoos, fleurs et banderoles de toutes couleurs et arcs de triomphe. Le duc de Cambridge et sir George Grey étaient présents b l'arrivée du convoi. Le prince et la fotore princesse de Galles, après avoir été accueillis de la façon la pins cordiale par toutes les autorités et les personnages qui les avaieul attendus b la station et s'être montrés b la foule qui leur a fait de nouveau l'accueil le plus enthousiaste, ont pris un léger déjeuner, puis sont montés dans les voiiures: royales, au milieu d'un tonnerre de cris de joie poussés par des milliers de personnes qui eu ce moment se pressaient sur ce point. Il était deux heures quand les voitures se mirent eu route. Tout b coup la pluie tomba avec quelque violence, inais cet incident ne dérangea pas la foule qui ne semblait composée que de personnes déterminées b voir b tout prix la future princesse de Galles. Le Cortège réglé par le programme officiel se A mit eo meme temps en route de manière b pre'céder les voitures royales. Tout le chemio compris entre la Mansion Hoose, la Bourse et la Banque de Londres était tellement couvert de mocde que l'oo eût pu littéralement marcher snr les têtes et que le cortège fut plusieurs fois arrêté. 11 y avait daos la foule une pression énorme. Devant la Mansion Hoose la voilure de la priu- cesse s'arrêta. La femme du lord-maire descendit des marches de cet édifice pour veuir offrir b la fiancée du prioce de Galles uo bouquet ma gnifique. A quatre heures, le cortège arriva b Temple Bar, où le cortège de Westminster s'ajouta b celui de la station dé Bricklayer's Arms. Pendant toute la route éclatèrent lés mêmes cris de joie et d'enthousiasme. Des milliers de maisoos étaient oroées sur le parcours. Toutes les feoéires étaient garnies de monde, et partout flottaient des banderoles et des mouchoirs en signe d'allégresse et de joie. Il était cinq beores quand la princesse arriva b la station de Paddiogton, où l'attendait un convoi express, pour la conduire a Windsor. Il s'est présenté samedi, b la cour des faillises de Londres, des faits assez cnrieux pour des répar titions de dividende b des créanciers et b leurs ayants cause. Une répartition a eu lieu entre les créanciers de M. Bourrough, banquier b New-Sarura, dont la faillite avait été déclarée, il y a cinquante-trois, ans, en 1810. Mais le fait le plus extraordinaire a été une répartition aux créanciers de MM. Spork et Brydjes, quincailliers ao Straod, b Londres, dont la faillite remonte b 17Ô3, il y a cent dix ans On a mesuré que Emblern, vainqueur du grand steeple-chase de Birmingham, avait, en franchissant un des obstacles, fait uo saut de 36 pieds (1 2 mètres) (Sport.) Un accident, qui pouvait avoir de graves conséquences, est arrivé, dit Express, ces jours derniers sur le chemin de fer souterrain de Londres. A la gare de Farriugdou-street, il n'y a qu'un seul quai pour mooter en wagon ou en descendre. Un aiguilleur est chargé de faire engager sur une ligue d'évitemeut le train qui arrive pendant qu'un autre convoi est a quai. Le préposé au service de l'aiguille ayant commis une erreur ou s'étanl rendu coupable d'iuexactiiude, une collisioo a eu lieu. Le choc a été violent, les voyageurs ont été lancé les uns sur les autres, et l'intérieur des wagons a pré senté par suite de cet accident la pins affreuse cou- fusion. Heureusement le sinistre n'a pas eu toute la gravité qu'oo redoutait; les blessés et les contusion nés n'ont pas été aussi gravement atteints qu'on le craignait d'abord, et personne n'a perdu la vie. Aussitôt que le conducteur du train qui est venu heurter le convoi b quai s'est aperçu que sa loco motive n'entrait pas sor les rails d'évitemeot, il a ralenti autaot qu'il a pu la marche de sa locomo tive, et c'est grâce b cette prëcautioo que l'on D'à pas eu de grave accident a déplorer. Le nombre des personnes qui ont souffert de la collision est de vingt-cinq, dont cinq ou six ont été reconduites b leur domicile. FRANCE. 4 On lit dans la Patrie Nous avons annoncé déjb que les négociations ouvertes entre Paris, Londres et Vienne, en vue de préparer une démarche identique et collective des trois cours b S'-Pélersbourg, au sujet des aflaires de Pologne, n'ont poiut amené de résultat. On nous écrit de Londres que le gouverne ment anglais a toutefois chargé sou ministre b Berlin et son ambassadeur b S'-Pétersbonrg, agis sant isolément et en dehors du coucert qu'il avait été question d'établir, de faire entendre aox cabi nets auprès desquels ils sout accrédités des conseils amicaux et confidentiels. Les religieuses qui tieimeut une maison d'éducation b Tincques (Pas-de-Calais), rentraient chez elles b la suite des Vêpres; elles eoteudent du bruit b l'étage supérieur de leur habitaiiou. Qui va là s'écrie sœur Calberiue. A l'instant, une voix profèreoo terrible jurement, et un individu descend précipitamment l'escalier, brandissant un bâtou noueux, et, passant devant les femmes effrayées, s'échappe, gagoe la campagne. Interrompu daos ses opérations, il avait eu le temps oéaomoins de s'emparer d'un porte monnaie contenant une somme de 5o fr. en or et quelques médailles en argent. Selon tootè apparence, l'auteur de ce vol est un individu sorti récemment de la maison de correction de Loos, et que l'oo a vu rôder dans les environs. Sons ce titre Les deux faces de la question polonaise, on lit dans la Presse Nous empruntpns au journal le Temps, dont les sympathies pour la Pologne Desoot pas suspectes de tiédeur, tes renseignements que loi transmet de Londres son correspondant, M. Louis Blanc, dont le nom n'est un secret pour personne

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Le Propagateur (1818-1871) | 1863 | | pagina 2