Pardiversarrètés de date récente, les subsides j suivants ont été accordés, sur le budget du dépar tement de l'intérieur, aux communes ci après déuoromées pour construction, appropriation, agrandissement, etc. de bâtiments d'écoles: Oombeke, 1,200 francs. Gbeluwe. 9 55o. Reniriglie, 4,348. Woesten, 2,525 87. - j-J- - nouvelles diverses. Dimanche après-midi le feu occasionné par l'imprudence de quelques enfants s'est déclaré dans un bois situé au hameau S'-I»on VVarnèton. Ce bois, auquel il a été fait pour une soixantaine de francs de dommage, appartenait aux béritieis de M. Van der Crusseu, propriétaire Lille. M. Gheyseus, qui a rempli jusqu'ici les fonc tions de bourgmestre d'Anvers, a fait connaître samedi au conseil communal qu'il lui est impossible de continuer remplir cette lâche. M. Van fiousem remplace M. Gheysens et M. Cogels-Osy entre dans le collège échevinal. Voici quelques moyens de reconnaître les falsifications malheureusement trop habituelles doDt levinaigreest l'objet,indiqués par I^Moniteur vinicole Une goutte de vinaigre de bonne qualité, jetée sur un morceau de papier blanc, ne laisse par l'évaporaliou aucune trace sensible; mais s'il con tient de l'acide sulfurique, la tache noircit, et elle jaunit si ce vinaigre a été additionné d'acide nitri que. Le papier bleu de tournesol rougit par le vinaigre mis sécher, passe insensiblement au violet; mais s'il a été additionné d'un acide miuéral, la couleur ronge persiste indéfiniment. Tout vinaigre suspect, mis évaporer b siccité dans une cuiller d'argent, avec uo fragment de carbonate de soude, et qui, calciné, laissera dégager une odeur empyreurnatiqoe (de goudron) peut-être considéré comme contenant de l'acide acétique provenaot de la distillation de bois, et quelque bien reclitié qu'il ait été, le procédé que oous indiquons décèlera la présence de cet acide, n'entrât il dans le mélange que dans la proportion de,5 p. c. Uo journal de Charleroi raconte ce qui suit M. Z... reçut dernièrement un commissionnaire de G..., qui lui apportait deux superbes lapins. Après avoir accepté le présent, le maître du logis invita le messager se reposer de la longue course qu'il venait de faire, et il lui fit servir de la bière, du pain, du beurre et un énorme morceau de fro mage de Hollande. Le commissionnaire se mit h l'œuvre, et, en moins de rien, les quatre cinquièmes du fromage avaieot disparu. En ce moment Mm° Z... entra par hasard daus la cuisine et vit son fromage b peu près englouti. Aussitôt elle court avertir son mari, qu'elle tau'ce vertement au sujet de son hospitalité imprudente. S'il nous arrive do monde, finit-elle par dire, nous n'aurons plus de froroageb présenter. C'est vrai, dit M. Z...; mais laisse-moi faire, je vais du moins sauver ce qui reste. Z... court b la cuisine et se trouve en présence de son hôte vorace Eh bien, mou ami, lui dit- il, cela vous semble doue bon? Très-bon, monsieur, comme vous pouvez voir. Cependant, mon ami, il faut que je vous prévienne d'une chose. Quoi donc, monsieur? C'est que ce fromage a un inconvénient c'est que... lorsque... quand on en mange beaucoup, on ne sait plus parler. Bien vrai, ce que vous dites-Ib monsieur? Parfaite ment vrai. Oh! merci, merci monsieur quelle chance!! Et mettant en poche le morceau qui restait, le paysan ajouta avec satisfaction Je ni'eo vas le donner b ma femme; il n'y a pas moyen de la faire taire! Une correspondance bruxelloise de l'Écho de Liège fait connaître que M. Bara, après avoir été doté d'une bourse par le chapitre de la cathé drale de Tournay, a profité, en outre, d'une bourse foodée par la Société des anciens élu- diants de l'Unirersilé de Bruxelles. Est-ce pour cela qu'il est si dur au pauvre monde des collateurs? [Gazette de Bruxelles Une dame veuve M"" Broadvient de mourir Cincinnati, l'âge de 118 ans. Elle avait eu de trois maris quatorze enfants, dont treize sont vivants L'aîné est âgé de 99 ans et le plus jeune de 64 ans Us étaient tous réunis le 3 janvier dernier, anniversaire de la nais sance de leur mère. DÈI'ÈCIILS TÉLÉGRAPHIQUES. Paris, 3o avril. Le Moniteur publie des dépêches du général Korey qui confirment I inves tissement de Puebla. Le quartier général est établi bCerrosan Juan, ville entourée de couvents fortifiés et d'ouvrages de campagne. Sa garnisoo est évaluée b 18,000 hommes. Le télégraphe de Puebla b Mexico est détruit. Toutes les populations des environs de Puebla sout favorables b l'intervention. L'état sanitaire est excellent; l'armée est pleine d'ardeur. Nous avons coupé l'aqueduc, et oous sommes b cheval sur toutes les routes. Plusieurs engagements se sont terminés favora blement pour nos armes. Breslau, 29 avril. Uo important combat a eu lieu près de Warka, au Sud de Varsovie. Les Russesy oui été battus avec perle d'un grand nombre d'hommes. Turin, 28 avrilau soir. Le prince et la princesse Napoléon sout arrivés b Livourue, d'où ils sout partis pour Pise. Cracovib, 3o avril, au soir. Trois corps d'iufanterie russe ont été dispersés près de Koszyce par les insurgés. Berlin, 3o avril, au soir. La Gazette de l'Allemagne du Nord annonce qu'en Posuauie une visite domiciliaire a été faite dans le palais du cornie Dzianlinski, membre de la Diète. On y aurait saisie uu plan complet d'organisation révolutionnaire, avec les noms des membres du comitéceutral es des commissaires civils et militaires des districts. Turin, 3o avril, au soir. Le roi est rentré b Turin, de retour de son excursion en Toscane. Le Sénat a été prorogé pour le mois de mai, afin de voter le budget provisoire. La Chambre des députés asospendu la discussion du projet de loi relatif b l'armement de la garde nationale, jusqu'à ce que la commission ait fait son oouveao rapport. ANGLETERRE. Une exposition des cadeaux de noces faits b la princesse de Galles a lieu, en ce momeot, au Musée de Kensingtoo, b Londres. On entre moyennant 12 sous par personne. Les cadeaux sont divisés en cinq classes, b savoir: la joaillerie et l'oifévrerie, l'argenterie, les porce laines, les tissus; enfin, les objets de fantaisie de toute sorte. La section joaillerie comprend, entre autres magnificences, unerivière decinqrangs de diamants et de perles, fermée au milieu par tin fac-similé de la célèbre croix de Dagmar, c'est le cadeau du roi et de la reine de Danemark; une parure indieone, aussi étraoge qu'éblouissante, don de la reine, consistant en corsage, entraves et bracelets; un collier avec boucles d'oreilles et diadème, le tout en diamants et perles, offerts par le prince royal; le collier donné par la Cité, dont la pierre da milieu est estimée 125,000 francs, etc., etc. Les demoiselles d'honneur ont fait hommage b la princesse d'un bracelet formé de huit comparti ments, dont chacuo porte, b l'extérieur, des initiales en diamants de chacune de ces demoiselles, en renferme, b l'intérieur, son portrait eo miniature. Une statistique assez curieuse, émanant sans doute du bureau central des accises, porte b 36,Sg0 le nombre des brasseurs du Royaume-Uoi de [a Grande Bretagne. Deux d'eotre eux paient |es droits sur plus de 4oo,ooo tonneaux de bière chacun par année. On écrit de Londres Depuis quinze jours les journaux ont eu la douleur d'enregistrer deux ras de mort, par la faim, dans le sein de la métro pole. Le journal du soir, le Sun, annonce on fajj Don moins déplorable. Le shooner le Lanni allant de Liverpool a Weafrod a été abordé, le 16 avril b la hauteur de l'île de l'Aigle, par treize bateaux comptant ensemble b peu près 65 hommes d'équi page, qui prirent possession du navire, en disant qu'il leur fallait des provisions pour leur famille mourant de faim. Le capitaine leor offrit de l'argent qui fut refusé. Les malheureux pénétrèrent de force dans la cela, et la, se jetant sur le maïs, le dévorèrent b pleine mains, puis en transbordèrent dans leurs bateaux environ quinze1 tonneaux et s'éloignèrent du shooner. FRANCE. Un grand uombre de soldats de la garnison de Lille sout occupés en ce moment, disent les jour naux decette ville, biransfor mer en jardins potagers les fossés de la citadelle. On a oovert au centre de cha que partie mise en cultureun fossé bordé d'arbres nouvellement plantés, dans lequel se retireront les eaux pluviales. Les jardins seront ainsi préservés d'une trop grande humidité et les produits légo- mineux croîtront dans de bonnes conditions. Déjb d'énormes parcs sont plantés de pommes de terre, de petits pois, etc. On évalue b plusieurs hectares la supetficie des terrains livrés ainsi b la culture et sur lesquels l'eau croupissait il y a quelques semaines. Il paraît que s'est en vertu d'une décision ministérielle qu'on exécute cet utile travail qui sera appliqué b toutes les citadelles. L'influence du spiritisme, dit le Progrès, ne se manifeste nulle part avec autant d'intensité et de persistance que dans la ville de Lyon. Le 20 avril, nous racontions la tentative de suicide de la femme d'un sergent de ville si on est parvenu b lui sauver la vie, on ne lui rendra pas la raison. Voici on nouvel exemple d'aliénation mentale produit par les halluciualions de cette doctrine, véritablement dangereuse pour certains esprits faibles, naturellement enclios b l'exaltation et b l'illuminisme. Uoejoune fille de 22 ans, Marie Perthet, s'était laissé conduire dans uue de ces réunions étranges, transformées par les médiums en salon de conver sation, où morts et vivants se donnent coropiaisatn- nieut la réplique,et finissent toujours par s'eutendre: demandez plutôt aux médiums Séduite par l'attrait du merveilleux, si puissant eu notre pauvre nature humaine, la nouvelle adepte dédaigneuse du moode réel, n'aspirait qu'à découvrir les arcaoes d'outre-tombe... Elle ne pouvait manquer de rencontrer la folie sur sa roule, et un premier accès se déclara en effet dans la journée du 22 avril. Dans son délire, elle voit des myriades d'esprits l'assaillir; elle invoque nuit et jour l'âme du docteur 8onnet. En présence de ces faits déplorables, nous ne pouvons que féliciter l'administration des hos pices civils d'avoir adjoint les bâtiments du dépôt de mendicité comme supplémentaires b ceux de l'Antiquaille; la ridicule doctrine qui prend ebaq»* jour noe extension oouvelle lui prépare des pen sionnaires. SUISSE. Nous lisons dans la Nation suisse Le Ju?a cite le fait suivant On sait qu'il existe encore daos Dotre pays one vieille coutume d'après laquelle les filleuls Tont chercher, pendant les fêtes de Pâques,

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Le Propagateur (1818-1871) | 1863 | | pagina 2