ÉTAT-CIVIL D'YPRES,
ANNONCES.
COMMERCE.
OVERSLAG,
ALLEMAGNE.
PRESSE.
AETRIC1IE.
DANEMARK.
TERQE1E.
RESS1E.
AMÉRIQEE.
MARCHÉ D'YPRES.
ZATURDAU 25" MEY 1863, om 1 uer
naraiddag in de Café de l'Union te Ypre,
van een SCFSTSDEZSIT op Brielen
by Boesinghe langst de Kapelle straet,
groot 73 aren 49 cent; gebruikt door
de kinderen Vermeersch.
Ingevolge de voorwaerden berastende
ten kantore van den Notàris VANDER-
i MEERSCH te Ypre.
Si cette ploie colorée a»ait eu lieu pendant le
joor comme elle s'est produite pendant uoe nuit
obscure, nous aurions eu probablement la répéti
tion de ce qui s'est passé, le i4 mars 1812, dans le
royaume de Naples et dans les deux Calabtes. Le
même phénomène s'est produit sur la montagne, et
la neige qui tombait par flocons était teiote
d'argile rouge.
Le 11 de ce mots a eu lieu, au château de
Joaonisberg, la «ente des «ius de la récolte de
1862. Les 28 pièces dont elle se composait out été
enlevées a des prix considérables par les premiers
négociants des bords du Rbin. Le produit total s'est
élevé a la somme de 55.700 florins. Les principaux
acquéteurs ont été MM. Manskopp, Lautereu et
fils et G. W. Leoui, fournisseur de S. A. R. le duc
de Brabaot.
Dans l'espace d'une demi-année, quatre mem
bres de la diplomatie prussteoue out été frappés
d'aliénation mentale; ce sont M. Meusebacb, ancien
en»oyé 6 Rio Janeiro, mort dans un établissement
a Halle; le comte Canitz, ancien ambassadeur
Rome, qui est traité actuellement b Berlin; le comte
d'Otiolla, qui a donné des signes d'aliénation un
bal de la cour,et M. Bilan, euvoyé Copenhague,
qui sera rais la pension.
Les joaroaux autrichiens racooteot que daus
plusieurs cafés de Vienne on voit fonctionner
depuis quelque temps de petites machines pour
battre les caries. Elles atteigueut parfaitement leur
but, et le mélange se fait avec uoe célérité remar
quable.
On écrit de Vienne an Journal allemand de
Francfort D'après notre loi, celui qui trouve un
objet précieux et le rend son propriétaire peut
réclamer une récompense du dixième de la valeur
de l'objet rendu. Dernièrement un garçon de café
avait trouvé un paquet couienaut 5,ooo florins en
obligations de l'Etat au porteur, qui avaient été
perdues par on consommateur près de la porte. Ce
dernier tefusant de payer les 10 p. c. de récom
pense, le garçon de café s'est adressé au tribunal
civil, qui a décidé que les 10 p. c. de récompense
devraient lui être payés, parce qu'il avait ramassé
b terre le paquet coutenaut les obligations. Dans le
dispost'if du jugement le tribunal déclare que pour
tout objet laissé par un consommateur sur la table
où près de la chaise où il se trouvait aucune
récompense ue saurait être réclamée.
Ou écrit de Copenhague, le 3 mai, que le
gouvernement danois, sans faire aucun armement,
aucuns préparatifs immédiats, s'occupe néanmoins
d'une manière très-sérieure de l'organisatioo de sa
flotte.
D'après les états produits a l'appui du bodget
que le Rtgsraad va être appelé b voter, la marine
danoise comprend aujourd'hui ii5 bâtiments de
guerre. Depuis trois ans, elle a été l'objet d'amé
liorations notables deux vaisseaux le Stiold et le
Tordenskiold ont été transfoi tués et pourv os d'one
hélice; trois frégates hélice, le Pytland, de i4
canons, le Siatland, de 42, et le Nicla full,
également de 42, ont été terminées et mises a l'eau;
sept canonnières b vapeur ont été construites, et
uoe frégate cuirassée, le Danebrog, a été com
mencée.
Eu outre, le gouvernement propose de porter
immédiatement quatre le nombre des Latiments
cuirassés, et, dans ce but de transformer le vaisseau
IeFrédéric FI, les frégates la Thétuex VUavfruer.
^n toit par ces faits que le Danemark, en vue de»
éventualités de l'avenir, veut mettre sa flotte au
niveau des progrès modernes.
On écrit de Copenhague, le 6 mai, que la
question grecque, n'avait pas encore reçu de solu
tion. Les membres de la dépoiaiioo hellénique ont
en de S. M. le roi de Danemark une audience
privée, mais i's n'ont pas encore été admis auprès
du prince Guillaume pour lui faire d'uoe manière
officielle l'offre de la couronne de Grèce.
Les difficultés diplomatiques que soulève celte
grave qiestion ne sont pas encore résolues. On
pense qu'elles le seront prochainement, mais la
cour de Danemark ne veut pas donner la dépn-
tation envoyée b A!hènes, une réponse défioilive,
avant de s'être entendue avec toutes les puis
sances.
Une lettre pa-ticulière de Constanlinople, du
25 avril, annonce que S. M. I. le sultau venait
d'arriver aux Dardanelles. Il devait visiter tous les
châteaux du détroit, la ville de Gallipoli, et
reutrer, le 2 mai, daus sa capitale, où ou lui
préparait une magnifique réception.
Le sultan, pour donner une marque toute
particulière de son estime b S. A. Isrnaïl-Pacha, a,
par un firman signé bord du yacht vapeur
Feizi Djehad, conféré b la princesse, niète du
vice-roi d'Egypte, la grande décoration de l'ordre
de l'Osmanieb.
C'est la première fois que, dans un pays
musulman, une femme est l'objet d'une pareille
distinction.
On écrit de Saint-l'éteisbourg que l'escadre
russe desttuée ctoiser daus la ruer Baltique et
daus le golfe de Fiulaude, en vue des événements
de la Pologne, venait d'entrer eu armement.
a L'escadre entière sera piête prendre la mer
vers le 20 ou le 25 mai; ruais déjà une division de
ctuq navires de guerre est partie pour le golfe de
Riga, afin de surveiller la côte, m
Ou écrit de Varsovie, le 2 mai, au Journal
de Posen
Un écrivain de mérite, auteur de plusieurs
pamphlets politiques et d'articles remarquables
publiés dans le journal officiel, M. Miuiszewski, a
été poignardé aujourd'hui eu sortant de sa maison,
par uu tue. nnu qu'on n'a pu découvrir. La mort a
été instantanée.
M. Miriiszewski, complètement dévoué aux
projets politiques du marquis Wielopolski, s'était
attiré la haine des Polonais, dont il froissait dans
ses écrits officiels tous les sentiments patriotiques.
Sa mort tragique a vivement impressionné le mar
quis Wielopolski.
On lit dans le Courrier des Etats Unis Uu
jeune garçon appartenant eu qualité de tambour
un régiuieul inarylandais, avait, par l'excellence
de son naturel, gugué les bonnes grâces du corps
des officiers. Uu jour un de ceux-ci, revenant de
l'euieuemen! d'un soldat, buvait avec des camara
des b la santé du défuut, lorsque le petit tambour
passa devant la tente. On l'appela et on lui présenta
un verre.
Merci, répondit-il, je suis un Cadet de
Tempérance, et je ne bois pas de liqueurs fortes.
Vous ue pouvez pas refuser, lui dit-oo eu
insistant; vous êtes b la table des officiers, et ce
serait mal reconnaître cette faveur.
Il insista cependant.
Il a peur de boire, fit le capitaine se tournant
vers le major; ce ne sera jamais un soldat.
Qu'est-ce que c'est reprit le major en
affectant un ton sévère. Je vous ordonne de boire,
et vous savez qu'b la guerre la désobéissance est
pouie de mort.
Le pauvre enfant se redressa de toute sa hauteur,
et d'une voix ferme et déterminée répondit en
fixant son œil limpide sur cent de l'officier
Monsieur, mon père est mort d'ivrognerie'
et quand je suis parti pour l'armée, j'ai promis b
ma mère, b genoux devant elle, que, avec l'aide
de Dieu, je ne porterais pas une goutte de rhum b
mes lèvres, et j'entends teoir ma promesse. Je soi»
désole de vous désobéir, mais j'aimerais mieux être
fusillé que de manquer b ma mère et de violer mou
serment.
Le capitaine avait raison; le petit tambour ne
fera pas un soldat, mais on vaillant officier et un
honnête citoyen. Il a été blessé dans une récente
affaire, et se trouve en ce moment b l'hôpital de
West-Philadelphie.
Dl' 9 MAI Al 15 INCLUS.
Naissances i4. Sexe uiasc. 6, idem fétu. 8.
Mariage. Tempertnan, Auguste, charpen
tier, et Rubberecht, Rosalie, dentellière.
DÉCÈS. Demey, Louis, 64 ans, journalier
veuf de Caroline Wallin, rue de Menin. Leroy,
Joseph, 41 ans, barbier, époux de Benoîte Laiguel,
rue d'Elverdiughe. Lapierre, Jacques, 77 ans,
cordonnier, veuf de Cathérioe Tremmery, rue de
Lille. Baeleo, Adolphe, 20 ans, soldai au 11*
rég' de ligne, célibataire, rue des Bouchers.
Bulckaeu, Caroline, 64 ans, boutiquière, épouse
d'Henri Giller, rue de Dixmude. Deghels,
Martin, 82 ans, tailleur, veuf de Françoise Soone-
v il le, rue des Trefles.
Enfants au-dessous de 7 ans 2. - Sexe
mas. 1, sexe féu>. 1.
POPERINGHE, i5 MAI.
Froment, prix, moyen
par
hectolitre
fr.
50-16.
Seigle id.
id.
i3-oo.
Avoine id.
id.
7-«5.
Fèves id.
id.
O
15- 7 J.
Pois id.
id.
Pommes de terre par
too
kilofe'r.
M
4-5o.
a-10.
Houblon les 5o kilogrammes
000.
ftTAT Indiquant les quantité* et le prix moyen
de* Grain», Fourrage» et autre* produits agri
coles, vendus le Itt tl 11 lMOS.au marche de cette
ville 1
NATURE
QUANTITÉS
PKIX
r
M l
.r: t
VENDUES.
MOYEN
0 0
s t
DES
par 100
q
Grains et Denrées.
Kilogrammes.
kilogrammes.
2 -S
Froment
18,000
27-37
77 60
Seigle
3,8oo
20-12
73 60
1,200
18-00
46
i Pois
4oo
32-00
80
Féveroles.
2,000
21-12
80
Pommes de terre.
7>900
5-25
Mi
Beurre
305-00
Pain de farine de froment brute 24 c* le kilo.
Idem pour les Fondations de 3o c', i,25o
grammes.
lngesteld 2,380 francs.