D'YPRESi 46,ue Aimée. Samedi dernier a eu lieu en celte ville une réunion des membres de l'association libérale de l'arrondissement d'Ypres, dans laquelle la candidature de M. Vandenbo- gaerde, notaire, Poperinghe, pour les prochaines élections pour la Chambre des représentants, a été définitivement arrêtée. Ainsi, le parti libéral propose aux suf frages des électeurs une liste complète qui se compose de MM. Vandenpeereboora, ministre de l'inté rieur, représentant sortant. de Florisone, représentant sortant. Vandenbogaerdenotaire, Pope ringhe. Le parti catholique oppose au parti li béral une liste également complète. Ses candidats définitifs sont MM. Sartel, juge au tribunal de i" instance d'Ypres. Van Renyngbe, représentant sortant. Le vicomte du Parc; de Vlamertinghe. D'après nos renseignementsla candi dature de M. le chevalier de Coninck, bourgmestre de Merckem, présente beau coup de chances de succès. N® 4,76*. LE PROPAGATEUR F01 CATB0L,QLE. - CONSTITUTION BBLOÏ. REVUE POLITIQUE. Les Chambres italiennes, closes depuis quelques jours b peine ont recommencé une nouvelle session avant hier. L'ouverture de cette session s'est faite par un discours do roi. La harangue royale est beaucoup moins vantarde que d'ordinaire, il l'en droit le plus vital de l'Unité, la question de Rome. L'ami a de Garibaldi se borne déclarer, ce sujet, qu'il saura maintenir dans leur intégrité les droits de la nation italienne b soo unité complète, tels qu'ils ont été affirmés par la précédente légis lature. En bon français, cela s'appelle parler pour ne rien dire. Il est vrai qu'il était impossible b la couronne de parler devant les Chambres de Turin sans s'arrêter d'une manière quelconque b la ques tion de Rome. Quant b ce que l'on est convenu d'appeler le brigandage, le discours royal, en même temps qu'il affirme la volonté du gouverne ment de remplir son devoir et le concours très- dévoué de la garde uationale, constate le désir de la France de concourir au même but, au moyen d'arrangements militaires dont elle reconnaît l'op portunité. La harangue de Victor-Emmaouel est une bien maigre pitance par les italianissimes. Chaque jour nous fait connaître un nouveau progrès dans le développement de l'insurrection polonaise, qui gagne de plus les anciennes provinces de la Pologne soumises b la domination russe. O'apiès une dépêche de Czeruowitz (Gallicie), un moovement insurrectionnel aoiait éclaté dans la nuit du aa au s3 a Kamieuiec, capitale de la Podolie. On se rappelle que les maréchaux de la noblesse de celle province étaient condamnés il y a quelques mois, par le Sénat de Saint-Pétersbourg, pour avoir exposé dans une adresse b l'Empereur, usant du libre eiercice d'un droit reconnu par la loi rosse elle même, les griefs de la Podolie contre le gouvernement de Saint - Pétersboorg. Il parait, en outre, que l'effet du mouvement polonais se fait sentir jusqu'à Odessa, Chersnn et Nicolaïef. Dans la première de ces villes, où régnent de vives appréhensions, la station télégraphique a été réduite en cendres. On écrit de Varsovie b la Presse de Vieone que le comité secret national a décliné poliment l'offre faite par Garibaldi de venir en Pologne et d'y combattre pour soo indépendance. La réponse du comité est motivée par l'espoir qo'oo fondait toojonrs sur l'attitude neotre et conforme aux sentiments d'humanité d'une puissance voisine, que le gouvernement national estimait trop pour la vouloir blesser, même en apparence, en gagnant pour la cause polonaise des hommes dont le nom se trouve impliqué en certaioes questions euro péennes. o Il s'en faut de beaucoup que tous les Etats qui font partie de la Confédération germanique soieot d accord entre eux sur la nécessité ou l'opportooité d'une exécution militaire dans les dochés de Holstein et de Lauenbourg. A pins forte raison, il n'est pas probable que la proposition ultra belli queuse do Hanovre réunisse la majorité an sein de la Diète. Cette proposition ne tend b rien moins qu'a faire décréter la mobilisation immédiate du dixième corps d'armée poar prendre possession, au nom delà Confédération, des dent duchés alle mands, si dans un bief délai b fixer au Danemark, les ordonnances du 5o mars nesotit déclaiées nulles et non avenues en ce qui concerne la uouvelle organisation constitutionnelle imposée par le gou vernement danois aux duchés de Schleswig, de Holstein et de Lauenbourg. La GattUe de Madrid du 33 annonce que le commandant du corps expéditionnaire espagnol en Cochinchiue avait informé le gouvernemeut que le persounel et le matériel de ce corps devaient quitter Saigon le iavril pour se rendre b Manille. Ainsi se trouve tenuinée, ajoute le journal officiel, la mission de nos troupes dans ce pays après uue longue et pénible campagne. On sait qu'un traité de paix a été signé entre le gouverne ment espagnol et le gouvernement annamite. Le chef de l'expédilinu, le coloDel Palauca, devait se rendre b Hué pour l'échange des ratifications de ce traité. Ou écrit de Coostantinople que la commission militaire européenne a présenté un oouveaa rap port relatif b la citadelle de Belgrade. Tous les commissaires sont d'accord sur la nécessité de la désarmer du côté de la ville. Ceux de Turquie et d'Angleterre n'ouï fait qu'une légère opposition b ce projet; mais ils refuseut de s'associer aux commissaires fraoçais, italien, russe et prussien, qui insistent pour la démolition de certaines parties de cette forteresse. CHRONIQUE ÉLECTORALE. L'hooorabte M. Cassiers, sécateur de l'arron dissement de SaiDt-Nicolas, vient d'adresser an Comité électoral catholique uoe circulaire dans laquelle, après avoir remercié les électeurs de leurs constantes sympathies, il déclare ne pins poovoir accepter le renonveliement de son mandat. On écrit de Moos que M. Dotez n'accpte pas la candidature qui lui a été offerte officieusement pour remplacer M. Detbuin au Séuat. A Naniur, il est fort probable qu'il n'y aura pas de lutte. Nous ne voyons rien dans les feuilles de cette ville qui confirme le bruit de la présentation de candidatures libérales. Indépendance La Chambre des représentants s'est ajournée iodéfioimeot samedi. Avant de se séparer, elle a d'abord adopté, au second vote, le projet de loi relatif b diverses concessions de chemin de fer; elle a ensuite adopté sans débats deux projets de crédits supplémentaires au département de l'totérieur pour les exercices 1863 et 1863, ainsi qu'un projet ou vrant des crédits josqo'b concurrence de 4,070,000 francs pour l'exécutioo de travaux d'utilité pu- Le Sénat s'est occupé, avant-hier, de la discus sion générale des traités qui figuraient b son ordre du jour. Il s'est également occupé de la discussion générale du projet de loi relatif b diverses conces sions de chemios de fer nouveaux. Ou se rappelle qu'a la suite de l'incident parle mentaire soulevé par l'arrestation do lieutenaot- colouel Hayez, MM. de Gottal et Goblet saisirent la Chambre d'une proposition de loi concernant la responsabilité ministérielle. Celte proposition de loi était ainsi formulée: Art. x". L'action en dommages-iotérêts contre un mioistre pour faits,de son administration, sert portée devant les tribunaux civils ordinaires. Art. 3. Cette action ne pourra être introduite sans l'autorisation préalable de la Chambre des représentants. Art. 3. Elle devra être intentée endéans les six mois b compter du jour où l'aotoriaatioo tore été accordée. Art. 4. La présente loi sera obligatoire le lende- maio de sa publication. La section centrale chargée d'examiner cette proposition de loi vient de terraioer son travail. M. Defré a déposé son rapport dans la séance du 8 mai. La section troove la loi proposée iocomplète, en ce qu'elle ne constitue point la loi organique pro mise par la Constitution. C'est une loi qui crée la juridiction, mais qui ne crée point l'action. Une pareille loi serait entre les maios des citoyens lésés nne arme impuissante contre on ministre. La section a donc conclu au rejet de la proposi tion, mais en émettant le vœu que le gouvernement présente loi-même upe loi complète, efficaee et conforme b l'art. 90 de la Constitution, qui porte La Chambre des représentants a le droit d'accuser les ministres, etc. Uoe loi déterminera les cas de responsabilité, les peioes b infliger aux ministres et le mode de procéder contre eox, soit snr l'accusation admise par la Chambre des représentants, soit snr la poursuite des parties lésées. Le gouvernement hollandais réclame, paraît-il, contre le projet de loi spoliateur des bourses

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Le Propagateur (1818-1871) | 1863 | | pagina 1