d'études par lequel plusieurs de ses nationaux se trouveol dépouillés de droits que tous les gouver nements, josqu'fe présent, avaient respectés. On lit dans le Dagblad van 's Gravenhage Nous apprenons que le mois dernier, notre gouvernement, par l'intermédiaire denotre ministre ii Bruxelles, a sollicité du gouvernement belge qu'il voulût bien introduire dans le projet de loi relatif aux bourses d'étodes quelques stipulations de nature b sauvegarder les droits des héritiers de Néerlandais qui avaient fondé des bourses en faveur de l'Université de Louvaia. La réponse du cabinet de Bruxelles b cette demande oe paraît pas avoir été favorable. Oo jugea ici qu'il convenait, avaut de recourir d'autres démarches, d'attendre, pour voir si, lors des délibérations de la loi b la Chambre des représeotaots, il ne serait pas fait droit aux réclamations du gouvernement néerlan dais. Aujourd'hui qu'il paraît déçu dans ses espé rances, notre cabinet a donné ordre h notre ministre près la cour de Bruxelles de protester immédiate ment contre le projet de loi. Si nous sommes bien renseignés, la protestation a eu lieu le i5 de ce mois. ACTES OFFICIELS. Par arrêté royal du ai mai, la démission de M. N.-L. Huygbebaert, de ses fonctions de notaire larésidence de Haodzaeme, est acceptée. Un arrêté royal du i5 mai accorde on subside de fr. 5a5 09 b la commission administra tive des hospices civils de Lichtervelde, pour l'aider b pourvoir h la dépense d'achèvement de l'hospice des deux sexes. NÉCROLOGIE. Voici la liste des officiers de l'armée belge morts pendaot le mois d'avril i863 Le vétérinaire de a' classe A.-J. Degatiqoier, do 1" régiment d'artillerie; le sous-lieuteoant F. Demeydu 3° régiment d'artillerie; le sous- lieutenant G.-L. Spiltoir, du 4* régiment de ligne; le major M.- A.- J, Grad, du 4' régiment de ligue, et le major A.-H. Vaudergriuten, do 2' régiment d'artillerie. Nous avons annoncé la mort regrettable de M. le comte Frédéric d'Oultremont, lieutenant au régiment des guides, officier d'ordonnance de S. A. R. le doc de Brabant, commandeur de l'ordre do Nichan-Iftihar de Tunis, chevalier de l'ordre de Saint-Grégoire-le Graud, décédé b Gênes le i3 de ce mois h la suite d'une fièvre typhoïde. Il accompaguail le duc dans son voyage et avait contracté les germes de la maladie Rome. Issu d'one des plus grandes familles du pays, alliant les qualités de l'esprit h celles du cœor, l'avenir le plus brillaut lui était ouvert. Son eoterremeut a eu lieu b Blicqoy, le mardi 19 de ce mois. Une affluence considérable de hautes notabilités s'y trouvaient réunies. Les coins du poêleétaieut tenus par lepriuce de Ligne, le coloDel Bruyneel, du régiment des guides, le comte de Lannoy, grand-maître de la maison do doc, et le capitaine Nicaise, officier d'ordonnance du Roi, Parmi les assistants, on remarquait le colonel d'Hanins de Moerkerke, le major Vaoder Straeten de Ponthoz, le lieutenant Duroy, aide-de-camp du comte de Flandre, des représentants de plosieors familles nobles, presque tous les officiers du régi ment des goides et une dépotation des officiers du 4* lanciers. Trois discours ont été prononcés: par M. le colonel Broyoeel, M. le lieuteoant de Wykersloot, do régiment des goides, ao nom de ses amis, et M. le lieutenant Dhanis, interprète des sentiments des officiers du 4* lanciers. I 1 M- Tâcheron de Ligny, arrière petite- fille de Jean Bart, vient de mourir Paris dans un âge avancé. Elle vivait d'une pen sion du ministère de la marine et d une autre pension que lui faisait l'Empereur des Français personnellement, en considé ration des services de son illustre aieul. Bien des personnes d'Y près ignorent que le plus jeune des fils du célèbre marin dunkerquois Pierre Robert-Marie Bart, a habité en cette ville une maison située sur le cimetière de l'église de S' Jacques. Ce Pierre Bart était né Dunkerque, le 15 mars 1758; il entra au département de RocheTorl comme garde-marine, puis comme guide pavillon au port de Brest. Plus lard il obtint une lieulenance dans le régiment d'Orléans, infanterie. 11 assista au siège de Lille et la bataille d'Arlebeck, où il reçut deux blessures qui le condui sirent la tombe, après de longues années de souffrance. Il mourut Ypres le 19 avril 1814. Sa veuve ne lui survécut que quelques années. NOUVELLES DIVERSES. C'est le dimanche 3o août prochaio, trois heures de relevée, que commenceront les courses de Waeregbem. Voici, eu résumé, le programme de ces courses Journée du dimanche 3o août. Derby des Flandres, prix fr. 4oo. Le second arrivé recevra toutes les sommes payées forfait. Course au trot, prix fr. 200. Course au galop, prix fr. 3oo. Journée du mardi 1" septembre. Sleeple- chase des Flandres, prix fr. 3,000. Steeple- chase pour gentlemen ridera prix fr. 2,000. Steeple chase de consolation, prix fr. 1,000. Steeple - chase pour officiers et veneurs bel ges, prix fr. 5oo. Le même jour, il y aura uo coocoors de chevaux. De très belles primes seront accordées. Le roi des Belges vient d'envoyer, dit la Gazette de France, le graud cordon de l'ordre de Léopold la reiue d'Espagne. Le Moniteur publie la loi fixant le traite ment des employés près des cours et tribunaux civils et militaires. Le prince et la princesse de la Hesse grand- ducale (Darmsladl) ont débarqué dimanche b An vers, vers une heure et demie, par le yacht royal britannique Victoria and Albert LL. AA. RR. sont parties d'Anvers pour Bruxelles b 2 heures et demie et sont arrivées b la garede la station du Nord b trois heures et uo quart. Le Moniteur publie un arrêté royal du 7 mai qui règle le chômage de la navigaiion en i863, sur les rivières et canaux dans les provinces de Brabant, de la Flandre occidentale, de la Flandre orientale, de Haioaut et de Namur. Avant-hier soir il y a eu grand dîner d'appa rat b la cour, b l'occasion de la présence dans la capitale du prince et de la princesse de Hesse- Darmstadt. Il est probable que LL. AA. RR. prolongeront quelque peu leur séjour b Bruxelles. Le prince et la princesse de Hesse, accom pagnés de la famille royale, après avoir visité la ville, ont encore rendu visite au Roi hier matio b Laekeo, où il y a eu grand déjeûoer de famille. Les augustes personnages et leur suite ont assisté b la première journée des courses de Bruxelles, doonées, sous le patronage de LL. AA. RR. le doc de Brabant et le comte de Flandre, par la Société d'encouragement delà race chevaline. Le Moniteur publie la loi contenant le budget du mioistère de la justice pour l'exercice i863, s'élevaot b 13,633,379 fr. On assure que M. Vandenpeereboom, minis tre de l'intérieur, s'est sérieusement préoccupé d( projet d'établir 00 monument public b la mémoir» du baron Surlet de Chokier, qui accepta l'honneur périlleux de diriger le pays après t83o. La commission des monuments a été chargé; d'élaborer ce projet, et un de ses membres s été envoyé b Gingelora, pour étudier, sur les lieux où vécut le régeol, l'emplacement le plus coo«. nable pour le monument b ériger. La Compagnie du chemin de fer do Nord vient de réserver dans tous les trains un comparij. ment de 2* classe pour les dames voyageant seules. Uo habitaot d'Aovers était parti il y quelque vingtaine d'aDoées pour chercher fortune aux Indes, car en Europe, malheureusement, |a fortune ne venait pas. Il laissait une femme et de; enfants; depuis la femme était morte, les enfants avaient grandi et avaient dû, pour conjurer |a misère, se créer les positions les plus humbles, quaud, il y a quelques jours, leur arrive une lettre de Londres, annonçant le retour du père, avec oq magot assez digne d'attention. Tout s'était passé l'b bas heureusement, pas d'accidents, pas de guignon; grande fut la joie des enfants; longtemps avant l'arrivée du convoi du Pays de Waes, ils se trouvaient au débarcadère. Eufin le convoi s'arrête, le père accourt, mais au moment où il allait se pré cipiter dans les bras de ses enfants, il tombe et se casse la jambe. Il a été transporté daus la maisoa d'un de ses enfants. Le 17, b Anvers, un gentil troupeau d'enfants prenait ses joyeux ébats sur le talus des fortificati ons, quand l'un d'eux, dans un élan trop rapide, perd pied et roule avec une rapidité effrayante vers le fond du fossé. A cette vue ses petits cama rades, incapables de lesecourir, et ie croyaot perdu, poussent des cris déchirants; mais tout b coupla Providence, sous la forme d'un gros chien de boucher, vient au secours de l'imprudent et l'arrête dans sa chute en empoignant avec force une de ses jambes. Malheureusement, b l'imitation de certains hom mes, le chien sauveur fit payer cher son bienfait, car non - seulement il emporta un lambeau da pantalon de I enfant, mais encore un morceau de sa cbair vive; aussi le pauvre petit poussait-il des hurlements de frayeur et de douleur. A tout ce bruit, les gardiennes de ces enfants étaient accourues, et une foule compacte s'était amassée autour d'elles. La mère du petit garçon tombé et le maître du chien sauveur se trouvèrent ainsi en présence; mais, contre l'attente générale, la mère, au lieu de remercier le garçon boucher qui avait envoyé 1 animal secourir le petit impru dent, se mit au contraire b lui débiter une foule de sottises, voulant même se faire suivre par lui cbei le commissaire de police pour qu'il fût condamné, disait-elle, b lui payer le pantalon déchiré et le médecin qui soignerait son petit. Devant cette ingratitude, toute la foule se récria en affirmaul qu elle était trop heureuse qu'on lui eut sauvé son fils, même en lui endommageant la jambe; que le pauvre chien pouvait être maladroit, mais qu'il était bon... Enfin, elle fut huée de tons comme elle le méritait. Tout le monde connaît l'attachement invio lable des Irlandais b l'Eglise catholique. C'est 00 peuple de héros dont la foi ne se démentit jamais. Mais ce qu'on ignore peut être, ou du moins, ce qu'on pourrait avoir perdu de vue, c'est que la misère la plus affreuse sévit en ce moment parmi eux. Les provinces de l'Ouest de l'Irlande sont décimées par la famine. Emus de compassion, leurs frères d'Amérique se sont empressés de voler b leurs secours. Les Irlandais du diocèse de Boston, répondant b un appel charitable fait il y a 5'* semaines, viennent de députer vers l'arche*êqoe de Dublin, Mgr Culleo, un de leurs prêtres chargé de lui offrir le montant de la quête qui eo' ''e°

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Le Propagateur (1818-1871) | 1863 | | pagina 2