f
D'YPRES.
YPRES.
4,767.
Nombre des votants 1997.
Majorité absolue 999 voix.
Ont obtenu
MM. Vandenpeereboom 1158 voix,
de Florisoue 1070
Vanrenynghe 1006
Vandenboogaerde 954
Sarlel895
du Parc858
En conséquence MM. Vandenpeereboom,
de Florisone el Vanrenynghe, ayant réuni
le plus grand nombre de voix, sont pro
clamés membres de la Chambre des Repré
sentants.
Gand. MM. Aug. de Cock, Grenier Lefeb-
vre el A. Geldhoi, tous candidats libéraux,
ont été élus sénateurs.
Audenaerde. M. le marquis de Rhodes,
candidat catholique, a été élu sénateur.
Termonde. M. le comte de Ribeaucourt,
candidat catholique.
S-Nicolas. MM. Vilain XIIII et J. Malou,
candidats catholiques.
Eecloo. M. 'l kindlde Naeyer, candidat
catholique.
Tous ces candidats ont été élus sans
opposition.
Mons. MM. Corbisier et Tellier, séna
teurs.
Tournai. MM. le baron de Rasse et
Sacqueleu, sénateurs.
Dixmude. M. le chevalier de Coninck de
Merckemcandidat catholique.
Roulers. MM. Rodenbach el B. Dumor-
lier, candidats catholiques.
Courlrai. MM. le chanoine de Haerne, H.
Dumorlier el P. Tack, candidats catholi
ques.
Thielt. MM. de Muelenaere et Lebailly,
candidats catholiques.
Bruges. M. Socnens, candidat catholi
que MM. de Ridder el de Vrière, candi
dats libéraux, ont été élus.
Fumes. M. Jules de Smet, candidat ca
tholique, l'a emporté sur son frère M. Ch.
de Smet, candidat libéral.
Oslende. M. Van Isegbem, candidat libé
ral, a été élu.
Gand. M Ch. de Kerckove-Delimon,
candidat libéral, a été élu.
Anvers. Toute la liste du meeting a passé
avec une majorité de 1000 voix.
Dînant. MM. de l.iedekerke et Thiebault,
candidats catholiquesont été nommés
représentants. M. Rogier a échoué.
Louvain Les cinq candidats conserva
teurs ont été élus. Il y avait pour le parti
catholique une majorité de 260 voix.
Mulines. MM. Van den Brandon de
Reeth, comte d'Ursel, Notelteirs.
Tumhout. Comte de Mérode, Coomans,
Nolliomh.
Bruxelles. Représentants: MM. Defré,
de Rongé, Goblet, Cuillery, Hymans,
Jamar, Orls, Pirson, Prévenaire, Van
Humbeeck, Van Volxem.
A'amur. Toute la liste des conservateurs
triomphe.
Arlon. Représentant M. Tesch.
Dimanche d'9 heures du matin la
procession du Très Saint Sacrement est
sortie de l'église de Saint Martin el a suivi,
malgré l'incertitude du temps, son itiné
raire accoutumé.
Au tir qui a eu lieu dimanche d'la
perche delà Société Royale de S1 Sébastien,
Monsieur Duprez, père, a abattu l'oiseau
supérieur et a obtenu ainsi pour le terme
de trois ans, le titre de Roi de la Société.
Mercredi
Juin 1803.
LE PROPAGATEUR
REVUE POLITIQUE.
Il est ioutile de dire que les dernières nouvelles
de Pologne sont coolrsdictoires, selon qu'elles
viennent de Ciaco.ie ou de Varsovie. Les ooes,
toutes favorables aux Russes, ne parlent que de
bandes dispersées; les auires mentionnent un
avantage remporté par les insurgés dans le pala-
tinat de Lublin et uoe autre ictoire des Polonais
eu Lithuanie.
Un journal clandestin qui paraît a Varsovie,
sous le litre de la Périté, fait remarqué que,
d'après un rapport fHciel présenté au grand duc,
les hôpitaux militaires de la ville ont reçu, du i3
au 27 ruai, 485 blessés russes et 56 polonais, el il
oppose ces ch 1 fT es aux bulletins victorieux du
journal officiel de Varsovie. On ne comprend
guère, eu effet, en préseuce de cette différence
considérable, les succès enregistrés dans la feuille
du gouvernement.
Ou sait que les rapports de source rosse repré
sentent les paysans des proviuces méridionales
coiuiue tout °a fait hostiles au mouvement insurrec
tionnel. Suivant ces rapports, ils auraient même
dans plusieurs localités combattu les insurgés. Le
fait peut être vrai, mais si les paysans dans quelque
circonstances ont maiché contre les bandes, ce
u'esl pas tout fait volontairement, s'il laut s'en
rapporter b la Gazelle de Breslau.
l/opinion publique attend beaucoup de l'Au
triche dans la question polonaise. Un beau rôle est
réservé au gouvernement autricbteu, et, s'il sait le
remplir, nous croyons qu'il ressaisira en Allemagne
l'influence dout la Prusse a pu un moment s em
parer.
On se préoccupe beaucoup en ce moment,
b Berlin et b Vienne, d'un projet d'entrevue tormé
par le roi de Prusse et l'empereur d'Autriche. La
rencoutre des deux souverains aurait lieu aux eaux
de Cailsbad, où 'e rot Guillaume doit se reudre,
accompagné de M. de Btsmaïk.On pense naturel
lement que la question polouaise sera l'objet de
leurs entretiens, auxquels prendront paît les deux
premiers ministres de Vienne et de Berlin. Il
est question aussi d'opérer une réconciliation entre
M. de Bismaik et M. de Bechberg, bien que
ce dernier se soit toujours refusé jusqu'ici b renouer
des rapports directs avec le chef du cabinet
prussien.
Malgré ses difficultés intérieures, la Prusse n'en
continue pas moins sa guerre de ootes avec le
Danemark au sujet du Holstein. Le miuistre des
affaires étrangères prussien a répondu, le ?3 mai,
•o ministre des affaires étrangères danois, lequel
avait répoodu, le 16 mai, aux dépêches des deux
grandes puissances allemandes, lesquelles avaient
répondu le 17 avril, b la patente danoise du 3o
mars. Cela dure ainsi depuis dix ans. Ajoutons que
la Diète germanique a été de nouveau saisie de
I affaire, et qu'elle menace le Danemark d'une
exécution fédérale, si lecabioet de Copenhague ne
retire pas une ordouDance qu'il n'avait pourtant
rendue, dit-il, q„e pour satisfaire aux vœux et aux
exigences de la Diète. Mais la Diète est uue grande
dame qui se formalise et proteste qu'on lui manque
de respect, si on ne lui obéit pas dans la forme et
conformément b l'étiquette.
D après une correspondance de Berlin, le cabinet
préparait une nouvelle loi électorale qui serait
promulguée par ordonnance; la Chambre des
députés serait dissoute après cette promulgation, et
es nouveaux députés se.aieul convoqué» pour
e 1 octobre. Il reste b savoir comment seront
Hcoeillies cet modifications b la lot électorale.
ÉLECTIONS.
SÉNAT.
CHAMBRE DES REPRÉSENTANTS.
FOI CATHOLIQUE. - CONSTITUTION BELGE.
ACTE OFFICIEL.
Par arrêté royal du 4 juio, un subside de i 5,ooo
fr. est autorisé au Couseil de fabrique de l'église
de Notie- Dame,h Popetioghe, pour la restauration
de cette église.
CHRONIQUE JUDICIAIRE.
La conr de cassation, section criminelle (a*
cbambre), préciJée par M. le comte de Sauvage,
s'est occupée dans son audience de lundi du pourvoi
formé par Kastelyn et consorts daos la fameuse
affaire dite de la bande rouge, qui s'est jugée b
Bruges, il y a deux mois.
Les demandeurs étaient, indépendamment de
Kastelyu. H. Vermeersch, Lahousse, Lepontre,
Marie Degryze, épouse Vaoderzype, condamnés b
la peine de mort; les autres, savoir Lucie Doize,
épouse Vermeeiscb, et Vngioie Eeckbont, époose
Kastelyu, a 5 années d'emprisoonement ponr
complicité de vol par recel.
Pierre Desot, lequel, loi aossi, a été condamné b
mort dans cette affaire qui a acquis une si triste
célébtité, ne s'est pas pourvu eo cassation, de
même que Ch. Vandevoorde, condamné b 10
années de travaux forcés, et le jeuoe Evariste
Vanderzype, acquitté pour défant de discernement,
mais qui'devra être enfermé daDS une maison de
correctioo jusqu'à l'âge de ai ans, c'est-b-dire
pendant 8 ans.
Trois moyens de nollité ont été développés
devant la cour par M* Léoo de Fuisseaot et Paol
Janson, du barreau de Broxelles.
La cour suprême a, sur les conclusions confor
mes de M. le procureur général Leclercq, rejeté le
pourvoi et condamné les demandeurs aux dépens.
Quand on jeune homme a chaussé si première
paire de bottes, fumé Sun premier cigare, étalé snr
son gilet la chaîne de sa première montre, il o'a
plus qu'un désir b satisfaire, celui de posséder des
pistolets. Une paire de pistolets, cela complète oo
homme, cela le pose, cela le classe parmi ceux avec
qui il faut compter; cela se dit ao bureau, ao
magasin, an café, au bal; cela fait des amis, des
ennemis et beaucoup d'envieux.
Depuis longtemps, Victor, no toot jeone commis
de nouveautés, bien fait de sa persoune, doux
comme une fille, dont tes mains fioes et délicates
semblent faites pour rouler et dérouler b perpétuité
la soie et le cachemire, ne pouvait passer devaot
ooe boutique d'arquebosier sans s'arrêter admitef