ANNONCES. GOED MAEIGRAS, FRANCE. ITALIE. AUTRICHE. RUSSIE. OCÉANIE. OPENBARE VERKOOPING TE LANGEMARCR, Op 29° JUIN Y 1863 (S'-Pietersdag), om 3 ure namiddag, zal er in hel openbaer Ver- kocht worden 8 KOOPEiN ZEER GOED MAEIGRAS groeijende in de Vogetmeerschen te Lange- marck, wgk S1 Juliaen, naby de kassyde van Yperen naer Rousselaere. Vergadering ter herberg van de weduwe De Coninck, te S'-Juliaen. Gewoone voorwaerden en langen tyd van betaling. me.n make het riîchtbaer. automne, a»ait obtenu de la fille Coleman, qui compte soixanle-six printemps, des promesses de mariage» Les bancs étaient déjà publiés dans la paroisse du comté de Cambridge qu'ils babiteot ioos les deox, lorsque, par un de ces caprices dont lesjenoes filles n'ont pas seules le monopole, la fiancée déclara un beao jour son futur qu'elle ue voulait plus de lui. Voilà ce dont Dollin était venu se plaindre au jury, qui, prenant en due considération et esti mant sa juste valeur sa déception, lui alloue un fartbiog (deux centimes et demi) de doiumages- intérêts. Il résulte des régistres officiels qu'il existe encore en Angleterre i43 anciens compagnons d'armes du duc de Welliogton la bataille de VVaterloo, ayant aujourd'hui au moins rang de capitaine, savoir dix-huit généraux, a3 lieute nants-généraux, 3o généraux- majors, 35 colonels, jâ lieutenants-colonels, 18 majors et 4 capitaiues. Uo grand seigneur anglais vient de scanda liser le comité de Leicester. Il a choisi un dimanche pour donner, dans ses domaines, le spectacle d'un combat de coqs. La Société protectrice des animaux a eu vent de ce méfait, et aussitôt son secrétaire a dépêché deux agents de police sur les lieux. Une enquête est ouverte coutre le marquis et contre plusieurs autres notables du comité, comme lui contempteurs du dimanche et comme lui coupables de cruauté envers les animaux. L'affaire sera débattue en justice, Long-Borougb. Le conseil municipal de la ville de Paris a décidé, dans sa dernière séance, qu'un boulevard destiné relier le dix huitième arrondissement au vioglième, s'appellerait Boulevard de Puebla. Cette décision a été prise l'unanimité. Ces jours derniers, rapporte le Courrier du Havre, en déchargeant, dans les docks de Londres, le navire Resull, venu d'Australie, on a trouvé dans la cale un cadavre debout. La chair était desséchée, et en fouillant les vêtements, devenus trop larges, on a trouvé une somme de 13 shillings, en monnaie d'argent. Cet homme, probablement, s'était caché là parce qu'il n'avait de quoi payer son passage, et y avait péri suffoqué. Peut-aussi n'ayant pu quitter cette place, cause de la manière dont la marchandise avait été arrimée, était-il mort de faim. Un jeune sous-officier faisant partie du corps expéditionnaire au Mexiqoe, se fit remarquer par sa bravoure toute épreuve au milieu de ses camarades, si braves eux-mêmes; aussi son colonel le porta-t-il pour la décoration sur le tableau qu'il présenta au général; mais quel fut l'étonuemeut de cet officier supérieur quand le jeune sous- officier vint lui déclarer, avec un accent de déses poir et de honte, qu'il n'était pas digne de cet honneur. Le colonel l'interroge pour lui demander ce qui cause son scrupule inexplicable, lui qui ne 5 est fait connaître au régiment que par une conduite parfaite. Le pauvre garçon balbutie, hésite mais enfin, encouragé par son chef, 11 loi avoue, travers un torreut de larmes, que son pere étant eu prisoo, il n'oserait pas porter la décoration tant que celui-ci subirait une condam nation iufamante. Le colonel, ému et touché devant le culte de 1 honneur poussé si loin, écrivit pour faire connaître ce fait un de ses amis attaché la personne de l'Empereur. S. M. l'ayant apprit, se 1 informer de la cause qui avait fait mettre sous e> »errous le père du jeune soldat. C'était un fait wez grave, mais dont le vin pouvait être un peu 1 excuse, car le repentir do coupable semblait complet. L'Empereur accorda la grâce au père, et e° même temps fitenvoyer la croix d'honneur, qu'il était si digne de porter, au brave soldat, au bon fils, au noble coeur qui avait si bien compris que, comme l'hermine, l'honneur meurt s'il reçoit la plus légère tacbe. Une mort bien triste vient, dit I e Journal du Havre, d'emporter un capitaine au long cours très-connu et estimé sur la place du Havre. Le capitaine Richard, commandant le navire la France, de Granvilte, sur le point de partir pour la Martinique, était allé dimanche avec sa femme faire une promenade Sainte-Adresse, du côté de la chapelle de Notre Dame-des Flots. En revenant en ville, il se sentit piqué sur le cou, et ne fit aucune attention cette faible douleur. Les jours suivants, les souffrances devinrent plus vives; bientôt le utal empirant avec une rapidité foudroyaule, il n'y eut plus de remède; lorsque les inédecius furent mandés l'hôtel des Indes auprès du malheureux capitaine, il était atteint de celte horrible contagion, qu'on appelle le charbon. Cet homme, qui depuis nombre d'an nées bravait les daugers de la vie maritime, succombait par suite d'une piqûre de mouche. Combien de fois n'avous-uous pas eu l'occasion de citer des faits semblables! Il suffit qu'une mouche se soit reposée sur de la chair en putré faction, morceau de viande ou cadavre d'animal, pour qu'elle soit infectée du plus terrible des venins. C'est donc uue imprudence mortelle que de négliger la moindre piqûie. Les précautions prendre sont, surtout dans les temps de chaleur, d'avoir toujours sur soi un flacoo d'alcali volatil, d'en baigner la blessure sans différer un instant, et d'appeler un médecin aussitôt que possible pour appliquer, s'il y a lieu, un remède plus énergique. On lit dans la France On nous écrit de Saiot-Pétersbourg que Mgr. Feliuski, évêque de Varsovie, est arrivé le 16 juin dans la capitale de la Russie, accompagné du colonel de gendarmerie Sersjputowski. D'après le Progrès de Lyon, les héritiers Crépin seraient mis en possession d'environ i,5oo,ooo fr. On évalue 300,000 fr. la somme dépensée par les époux Favre. On écrit de Rome, le 19, que la semaine a été marquée par les solennités les plus magoifiques. Le Pape a ouvert en personue la série de ces fêtes religieuses, par la spleudide procession du Corpus Domini, la plus belle peut être de tout le céré monial romain. L'octave du Corpus Domini est une des grandes vacaoses romaiues, et cette semaine se termine par une graode pompe sur la place Saint-Pierre, pompe laquelle assistent tous les prélats. Au milieu de ces lêtes, le peuple montre la plus grande sympathie et la plus grande vénération pour le Saint-Père. On écrit de Freywaldau au Journal de Franc fort Un officier des dragons autrichiens, le prince Windischgraeetz, qui se trouvait ici depuis quelques semaines pour preudre les eaux minérales, a été trouvé assassiné dans son lit. Son domestique, qui l'a tué avec uue bûche, pendant qu'il dormait, a pris la fuite, emportant l'argent et les effets du prince. La Correspondance Havas a reçu communica tion des iostructious suivantes, données au général Mourawiefî par l'empereur de Russie Saint-Pétersbourg, mai 1863. S. M. I., attachant 1« plus haute importance la répression immédiate des troubles qui ont éclaté dans quelques districts des provinces lithuaniennes, a daigné nommer S. Exc. M. le général Moura- wiefT gouverneur général et commandant en chef de l'armée du gouvernement de Wilna, etc. Connaissant les sentiments hostiles de la noble-se de ces provinces envers le czar et la Russie, S. Exc. doit employer les mesures les plus éoergiques contre ceux qu'elle suppose être favo rables la rébellion. S. Exc. doit se laisser renseigner par les maréchaux de la noblesse sur les dispositions des propriétaires l'égard du czar, et elle preodra les mesures qu'elle jugera convenables contre les suspects. S. Exc. doit instruire, par tous les moyens, les paysans des intentions paternelles du czar pour eux, et leur présenter dans les propriétaires leurs ennemis et leurs oppresseurs. Si S. Exc. le trouve convenable, elle fournira des armes cenx des paysans qui sont attachés au czar et la Russie. S. Exc. doit sévir avec la plus graode énergie contre le clergé catholique, qui est l'instigateur de la rébellion actuelle. Elle doit se faire dresser uue liste des prêtres suspects, et elle prendra contre eux les mesures les plus énergiques. En ce qui concerne les rebelles, S. Exc. fera fusiller immédiatement les chefs qui tomberont en son pouvoir et prendra les mesures qu'elle jugera convenables contre les prisonniers. Si les circonstances le commandent, S. Exc. peut preudre des mesures contre les familles qui comptent des membres dans les rangs des insurgés. S. Exc. doit s'opposer certaines démonstiations des femmes, et, pour les empêcher, elle adoptera, même contre elles, des mesures sévères. Si S. Exc. ne trouve pas suffisantes les forces qui sont actuel lement en Lithuanie, elle doit demander immé diatement des renforts. S. Exc. doit donc, en résumé, employer tous les moyens qu'elle jugera nécessaires la pacifica tion immédiate, S. M. ayant daigué lui conférer des pleins pouvoirs. Chancellerie impériale. - Il existe en ce moment Maralau (Australie) deux époux nommés O'Neil le mari est âgé de 113 ans et la femme de 108. Ils sont tous deux faibles et alités, mais ils ont conservé l'usage de l'ouïe et de la vue et leurs facultés intel lectuelles. Il y a très-peu de temps qu'ils ont cessé de vaquer leurs occupations. - D'après les dernières lettres arrivées de Batavia, le principal produit de l'île de Java, le café, promettait cette année une récolte abondante. VAN ZEER WYK S'-JULIAEN.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1863 | | pagina 3