Ou lii dans le Journal des HaraEu égard a la double Coïncidence euiie les courses de Bruges, de Uraiumnrtt et de Roubaix, la commis- tiou des courses de B uges a décidé que la réunion de celte «ille, piimiiivetueni Siée aux 16 el 18 août, aurait lieu les u3 er 25 du même mois. La teine de P.usse est arrivée Laeken avant hier après midi, il quatre heures el demie. S. M. avait débaïqué a Rotterdam, bord d'uu yacht de la marine royale néerlandaise, er de là elle s'était rendue, eu chemin de fer, Anvers et Binielle». I.'augusie voyageuse a été reçue la siaiioo de Laekeu par le duc de Biabairt. La Reine, après avoir rendu visiie au roi Léo* pold et assisté un grand dîner de famille avec le Roi el le duc de B abarit, est repartie avaut-hicr soir, 7 heures, 20 minutes, pour l'Allemagne. Le duc et la duchesse d'Aumale avec la suite de LL. AA. RR. 001 traversé la Be'giqne avant- hier par Maltues, venant d'Angleterre et allaut en Allemagne. Ou lit dans la partie non officielle du Moniteur: Jusqu'ici les gardes civiques et les militaires étaient astreints payer une rétribution pour être admis au tir national d M. le ministre de l'intérieur ayant décidé que dorénavant l'entrée des gardes civiques et des militaires en uniforme el eu corps serait gratuite, il en est résulté la nécessité de réviser le règlement du tir dans lequel ont été introduites, eu même temps, cet laines modifications indiquée» par l'ex périence. Le Monilrur fait suivre ces lignes du tette du nouveau règlement proposé par la commission directrice du tir et approuvé par M. le ministre de l'intérieur. Pendant le mois de juin i863, 4,3g8 let 1res sont tombées an rebut par suite de vjees il'adresse. De ce nombre 2 937 ont pu être réexpédiées aux destinataires ou restituées aux auteurs la suite de leur ouverture; 1,46x sont restées en snr.ff aoce l'administration. Moniteur M Dechamps, photographe Bruxelles, place Sainte Gudu'e, 14. vient de mettre la disposition de U caisse de secours créée eu fa enr des victimes de l'incendie qui a dévasté Florrnne», le 25 juin dernier, le produit de trois jours de travail son établissement, produit fixé '5oo francs au mini mum. Une telle action ne doit pas rester ignorée. Le nombre des étrangers de distinction arri vant B ruelles augmente encore de jour en jour. Une rencontre a eu lieu dans la nuit de dimanche au lundi, dans le tunnel de Godarvtlle, entre deux trains de marchandises. Personne, dit une feuille de Charleroi, n'a été blesse, mais une machine a reçu des avaries graves et dix waggmis ont été brisés. DÉPÊCHES TELEGRAPHIQUES* Londres. 9 juillet. Ou mande de Copen hague \'OJfi ce firuler que le gouvernement a ordonné une levée extraordinaire pour le 1" «oui. Le temps du service a été fixé deux années. Marseille. 9 juillet, au toir. On confirme de Coustantinople, eu date du 2 courant, les nou velles relatives l'insurrection de la Circassie. Les Russes ayant retiré de cette contrée une partie de leurs troupes, les embarquèrent pour Peierhofif et Odessa. Alors, plnsieurs tributs coali sées altaqnèient ce qui restait des garnisons russes. Onze combats ont eu lieu en six jours. Les Grecs résiliant Cnnstaritinople signent one Adresse l'assemblée hellénique, pour demander que sir Henry Bulvver soit le conseiller principal do roi Georges 1". Le Levant Herald dément que des négociations se poursuivent entre la Fiance el l'Angleterre aa sujet de l'is'hrue de Suez La question doit être simplement réglée Cnristaiitinople. L'ambassadeur de France, du le même jon-nal, n'a remis aucune Note, mais il a déclaré verbale- meut que toute hostilité envers la Compagnie du raual de Suez serait c msidéiée par le gouverne- ment français comme lui créant 1'obhgaiioii de sauvegarder les nombreux iutérêis engagés dans l'entreprise. Un corps de vingt mille hommes va être étab'i près du B .sphore: il sera placé sous le couiiuan* driueut d'O.uer Pacha. Nassau Pacha est parti pour prendre le comman dement de l'armée d'observation de Roiiiiiélie. Berlin. 9 juillet. On annonce de B nniherg, le 9. q .e deux petites divisions russes oui été repousser! sur le territoire de Piutse, près de Podwitz el de Hupce. FRANCE. Paris, 8 juillet. On lit dans le Moniteur L'Empereur, patii de Fontainebleau dans la matinée, est arrivé a Vichy cinq bernes S- M. esr accompagnée de MM. 'es générait! de Hé 111 e, Fleury et le colonel de Totilor geoii, ses aides de caurp; de M. Mntquard, sénateur, sou chef de cabinet; rie M. le c< minaudant de Vassarl, v.fficer d'01 iliriinai.ee,el de M Plein,attaché au secréiarlat. a L'Empereur, sa desceuie de tvaggmi, a éié reçu par les principaux fonctionnaires. Sur tout le paicouis de la gaie la résidence impériale, S. M. a été l'objet de l'accueil le plus cordial, aussi bien de la part des habitants de la ville et des environs que des baigneurs accourus sur sou passage. Sous le litre Rome et Carthage, a la France publie l'art cle sni>ai:l Il y a sur la carte du monde deux grandes nations que leurs souvenus séparent el q..e leurs inléiêis rapprochent. Ces rleox nations n'ont rien de commun, ni les mœurs, ni les institutions, ni les origines de race, el elles ont pourtant 1rs mêmes destinées. L'une, l'Angleterie, s'est fondée el développée par la puissance de son aristocratie; l'autre, au contraire, la France, a marché dans son organisation sociale par l'impulsion ries force» démocratiques; ruais l'une et l'autre sont les deux puissances libéiales du monde, el le sentiment de la liberté, plus fort que leurs haines séculaires, leur a imposé des alliances d'autant plus solides, qu'elles ne reposent pas sur des caprices passageis et que la raison seule «luit les former. 11 Ainsi Rome et Caiihageonl ressé de se com battre, ei leurs gneires se sont éteintes avant qu'un nouveau Sciplun ait pu monter au Capitule pour rendre giâces aux adieux. u Mais, si Rr.me et Caiihage ne se combattent plus, elles se défient encoie l'une de l'autre elles suspectent leurs ambitions réciproques, elles ne croient pas leur mutuelle sincérité. En Angle terre, nous avous vu se former des légion» de volontaire» pour repousser des luvasions imaginai res. Eu Fiance, nous n'acceptons qu'avec une léser ve ironique les encouragecueuis que les initia tives généieuses de notre politique trouvent habi tuellement de l'auiie i1 de la Manche, et nous ne savons trop, quand les Anglais applaudiss. nl nos tfToris, s'ils sont des alliés de la cause des peuples ou des Complices de leurs oppresseurs. a De pan et d'aune,cesdtfimcrssoui mauvaises; elles sont mesquines et mal fondées II y a quelque chose de supérieur qui doit élever les deux peuples au dessus de ses préjugés nationaux, et qui, en assignant leurs efforts uu but commun, doit les réconcilier après les avoir désatniés. La France et l'Angleterre lepréserneot désor mais les piiucipes nouveaux de la po nique. Deux résolutions lei ont transformée»; »6»§ et 1789 l«» ont détachées successivement de ce vieux |iioc l'absolu usine em «rpéeri qui ne pouvait se mainte, que par sou uinié. Le jour, où les c<imiu»|ltJ anglaises se sont aff ambles el mol dynastie nouvelle leur image, l'aiirienr e F..,,,, a perdu sa buse. Quand la France a S,H., exemple, eu détruisant l'ancien légurie, l'F,,, féodale s'est adressée; elle a voulu •«ïiet;'iu,,j|j Révolution 11 airçaise, passant sur elle connue ouragan, a courbé les résistances et semé pan0lll les germes de la liberté. Aujourd'hui, apiès des convulsions q.,j m| tout remué, l'Europe aiteird, an seiu d'un itnube profond, les formules nouvelles de son rxisin,ce sociale. La libel lé, dont «mus avons jeté la serne,^ tous les peuples comme uu bienfait .le i„)t v ici ui les, a lev par tout a v eu une ad m n al. le rigueur M .is la moisson est encore loin, el la disette |,jw toujours Sut plus rl une nationalité. Qu'est ce qui peut hâter le plus sûrement matin lié rie celle glorieuse moisson? C'esl l'viuioa sincère, sérieuse, compile, de la F.auce et dt IAg eterie. a Celle union, c'est la paix en Europp, el, plf l'n Quence de la paix, c'est le développemem rapitle et certain de looies les idées libérait» et pi ogt essi v es. a Salis doute, il y a dés questions qui peuvent amrurr ries linublrs passager s lelle est, par eta®. pie, la question rie Pologne. Il y a là un intérêt 1!; justice, il'hniuaitiié, qui mérite la plus vi>es..ll|. clludee1 qui justifierait an besoin dé gr andssacr ifi.fj, Mais la Pologne elle même n'est qu'un des nsùecii d'une situation aussi vaste que les intérêts nou veaux qu'elle embrasse. n II y a aujourd'hui eo Europe un élément qui se dé>e oppe chaque jour davantage, et qu'il i,'e»( plus possible rie contenir par là résistance iiialé- 1 telle. Cet élément, c'esl la tlémociatie. a Etr F.ance, la démocratie, après avoir ff longtemps l'armée du désordre, est devenue uni force régulière, qui participe la vie socialetu (jni a trouvé dans le suffrage universel le levier pan sai»! vie son influence. Eu Angleterre, les radicaux, qui n'étaient d'aboi il qu'une tour be informe dans les ti.pvrngi, Sont devenus uu parti dans le Pa- 'eurent; il» oui leurs oiaiems, leurs lloturnes d'Etal et il» seront un jour aux vvhigs ce qu'étaient uaguèie cent t. aux Unies. En Russie les serfs émancipés considèrent déjà leur afl. anchisseiiieni moins cumme un tésnlul que comme la condition d'une ne non «elle. T u f une couche immense d'n fluelice socia'e appmvlt Sous les mines du Sei vage, el apporte 1 la vieille société lusse des nécessités de piulonde modifier* tiou. Er fin, en Autriche, en Prusse, en Allemagne, en |ia>ie, la démocratie est partoui militante, |i'es- que menaçante; elle se ie'è'e; elle se croit la plat for te; elle tê-e la domination Q .e laut-il lair e l/anéan'ir C'est impossib'e. a II faut lui donner les salisfaciim s léginurd auxquelles elle a droit, afin de fane tomber >fe se» maint Us exigeuces dangei euses qu'elle s'efforce d'imposer. Il faut è'te juste pour sps besoins légitimes, afin .l'être implacable conlte Se» passions, Le monde moral n'est pas p'us iiiiiiirrbileq"f le monde physique, el sou bairuoniese fad par le mouvement qui le lappiriche sans cesse do bal marqué par la Providence. Sentirent, cenal"?' époques, Iolurioi. qu'il accomplit ei qui sVpj'cW le ptrigiès, devient plus rapide ei plus iiiésisnb'ti et les lot mes anciennes, longtemps usées, disp*" raisseut tout coup pour faire place uu crrdr* nouveau. a Lorsqu'au cinquième siècle, les ba'l,J'fl envahirent l'empire romain, ils passèrent vieille société païenne comme une iiréus'1®' desn ricrioii. a Elle ne pouvait opposer que l'impuissance soulèvement spontané des peuples nouveaux co»"* un édifice qui n'avait plus de base. L'et»P"^ romain tomba, les barbares se fiietil chrétien», l'Euiope nouvelle fut fondée. Aujourd'hui, dans de» conditions bieu éifr"

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Le Propagateur (1818-1871) | 1863 | | pagina 2