D'YPRES.
A6me Année.
Y PU ES.
1 86 3.
Samedi 1" août.
Dimanche 2 août
Lundi 3 août.
Mardi 4 août.
Mercredi 5 août.
Jeudi 6 août.
Dimanche 9 août.
Telles sont les mesquines réjouissances
par lesquelles le Collège des Bourgmestre
et Écbevins de la troisième ville de la
N» 4.7Ï8.
i n i ji
ROPAGATEUR
FOI CATHOLIQl'E. - CONSTITUTION BELGE.
REVUE POLITIQUE.
Suivant la Patrie, le Corps législatif de France
ne se réunira pas avant le mois de novembre
prochain.
La France s'occupe encore de la Pologne. Elle
insiste sur la nécessité d'uo armistice, au moment
où les négociations vont s'ouvrir.
On écrit de Varsovie k la Gazette nationale de
Berlin qoe le gouvernement national vient de
rendre un décret sur la façon de faire la guerre de
guéiillas. Il est dit dans l'exposé des motifs que la
lactique de la guerre de guérillas, lorsque l'on n'a
pas d'armée régulière, doit être offeusi.e plutôt
que défeusive, car l'insurrection ne pourra vaiocre
que par des attaques hardies. Il faut que les déta
chements d'insurgés harcèlent et inquiètent con
stamment l'ennemi, ei l'enferment dans des posi
tions où il lui soit difficile d'attaquer lui-même. La
défensive continue h avoir de fâcheux effets au
point de vue militaire et au point de vue moral.
Elle laisse h l'ennemi le choix de l'heure et dn lieu
du combat, lui permet de réunir ses forces et le
laisse libre de tousses mouvements. D'antre part,
elle diminue le courage du soldat, en l'habituant
!i éviter les combats directs et h cousidérer une
teiraiie prudente comme le comble de l'art de la
guerre.
Le comité national déclare donc qu'il est abso
lument nécessaire que le soldat de l'iusurrecliou
soit animé d'uu esprit vif et hardi, qu'il possède la
confiance en sa propre force et se sente supérieur
au Moscovite, qui courbai en esclave. Il ne faut pas
se laisser effrayer par l'iusuccès de diverses opéra
tions offensives on par d'autres échecs que l'on ne
pourra éviter. Sur quelques centaines de mouve
ments offensifs, la moitié pouwa finir par des
défaites, mais les autres seront victorieux, tandis
que les mouvemeuts défensifs fiuisseut toujours par
des défaites.
Eu conséquence, il y a lieu t* de remplacer
la lactique défensive et passive suivie jusqu'ici par
la tactique de l'activité, de l'attaque, du barcèle-
meot continuel de l'enoemi, eo ou root, par la
vraie tactique de la guerre guérillas; 2* de combat-
Ire chez le soldat i'esprit de la résignation et de la
résistance passive, et de réveiller au contraire
I esprit des entreprises hardies, des représailles
inexorables et de la confiance en sa propre force.
La Chambre des commanes d'Angleterre doit
reprendre lundi l'examen de la proposition de M.
Heouessey relative h la Pologne. Pendant cette
discussion, la Chambie des lords s'occupera de la
question améiicaine, sur les interpellations de lord
fiiraibedeti. Ces interpellations ont poor but d'ap-
l,p|er l'attention de la Chambre sur la récente Note
'"sérée au Moniteur universel, h propos de la
motion Roebuck. D'après l'Expresslord Strat—
hedeu veut que le ministère s'explique sur les
dispositions que la France continue h manifester
faveur d'une médiation pour le rétablissement
'a paix.
Les dernières nouvelles reçues de New-York ne
fourniront tien k cette discussion. La sitoation ne
6 e'ait pas beaucoup modifiée h la date do 4 juillet.
Bo engagement très-vif avait en lien le i" h
Gettysborg, dans l'Est, entre le corps d armée
fédéral de Meade et le corps confédéré du général
Htll venant de Cbaïubersburg. Des récits donnent
la victoire aux confédérés, tout en meuliouuaut de
grandes pertes de leur côté; d'auties récits présen
tent les fédéraux comme vainqueurs, mais eu
atitronçaui la mort du général Reynolds, qui diri
geait la bataille. Les rapports officiels laissent au
contraire les fédéraux et les confédérés maîtres de
leurs positions respectives, après deux jours de
lutte. Plusieurs milliers d'hommes avaieut été tués
dans cette rencontre iuutile.
Afin d'atténuer l'horreur de cette nouvelle bou
cherie, le président Lincoln a publié un message
dans lequel il montre les journées de Gettysburg
comme promettant de grands succès pour la cause
de l'Union. Cette publication exceptionnelle est un
iudice du découragement que l'ou signale de toutes
parts daus les Etats du Noid.
Le conespondant rie Turiu de VUnion transmet
Il cette feuille des détails fort intéressants sur
la situation politique de la Sicile. Il les a tirés d'une
source officielle, d'un discuuts prouooeé daûs le
Sénat par lemiuistie de la guerre. Uu membre de
celte assemblée, M. Natoli, demandait une amnis
tie pour les réfraciaires. Le généial Délia Rovere
l'a refusée absolument, par la raison que le
recrutement n'est pas agréé daus l'île, h tel point,
a-t-il dit, que je n'ose pas faite connaître le
nombre des résistants qu'on a eus sur les trois
levées de i84o, 1841 et i842. La chasse
aux réfraciaires se fait donc en grand, et le ministre
espète eu obtenir des résultats considérables.
Pourtant il avoue qu'elle présente de sérieoses
difficultés; car on poursuit aussi les brigands et
les malfaiteurs. Rendons gtâce h M. Délia Rovere
de cette juste distinction, et n'oublions pas désor
mais que c'est un organe du gouvernement qui a
pris garde de confondre les malfaiteurs avec les
brigands.
On mande de Copenhague, où les décisions de la
Diète de Francfort oui causé une vive impression,
que l'occupation armée du Holstein serait consi
dérée par le gouvernement danois non comme nn
acte d'exécution fédérale, mais comme un fait de
guerre. On pense qu'en réponse h la notification
qui lui a été faite de la décisioo de la Diète par la
Prusse et l'Autriche, le cabinet de Copenhague fera
connaître son appréciation,et annoncera l'intention
du Danemark de résister par les armes h une agres
sion austro-prussienne.
Un fait grave s'est produit mardi dr. au conseil
provincial d'Anvers. L'jEscaut eo parle aiosi
Un fait inouï s'est produit aujourd'boi dans
la séance du conseil provincial.
M. le gouverneur Pycke s'est permis, lui
représentant du gooveroemeut, de jeter de parti
pris, sans provocation aucune, l'épithète de laches
k la face de ceux qui ool réclamé la démolition de
la citadelle-Nord
M. Pycke a insulté brotalement non-seulement
la population d'Anvers, mais toutes dos autorités
et le conseil provincial même.
Si noosavions au pouvoir des hommes quelque
peu soucieux de la dignité do gouveruemeot, M.
Pycke ne resterait plus vingt-quatre heures h son
poste. Il est impossible, en effe-, moins de donner
un nonveansoufflet notre population, de maintenir
k Anvers un fonctionnaire qui a osé dire aux
anversois Vous êtes des laches
On lit encore dans VEscaut
M. Rogier n'a pas accepté l'invitation qui lui
a été adiessée par la chambre de commerce d'An
vers, d'assister au banquet destiné célébrer le
rachat du péage de l'Escaut. Ce refus nous semble
tout natuiel. a
«ira» |.Q-I «a-»-
A 6 h. do soir, le carillon annoncera la fête. A
7 h., la musique des Pompiers se fera entendre au
Parc.
Concours de chant poor les pinsons, h la Plaine
d'Amonr, h 6 h. du matin.
Concert au Parc, de tnidi k t h., par la musique
du 1 t"
Fête de Fraternisation entre toutes les Sociétés
et Ghildes de l'arrondissement d'Ypres, organisée
par la Société de Vlaemsche Sler,
Le soir, un bal clôturera cette Fête.
Tir k la Perche (arc k la main) k l'Hoekje
(extra- muros).
Coocoursdu jeu de bontés,k 3 b. de l'après midi.
Concert au bénéfice d'une famille malheureuse,
k 7 h. du soir, en la Salle de Spectacle.
A midi, la musique des Pompiers jouera au Parc.
Distribution des prix aux élèves de l'école com
munale gratuite. Prix de propreté décernés aux
familles de la classe ouvrière, aox Halles, k 2 b. de
l'après midi.
Concours du jeu de cartes, k 3 h., k l'Esplanade.
Bal donné par la Société de S'-Sébastieo, h 8 b.
du soir, au local de la Confrérie.
De midi k t h., concert au Parc par le musique
du 11°.
Tir k la perche (sarbacane).
Jeux des ciseaux, k 4 h. au Zaelhof.
Jeu de table k palets (Scbuiftafel).
Fête champêtre au local d'été de la Société de la
Concorde, k 7 h. du soir.
A midi, concert au Parc, par la musique des
Pompiers.
Distribution des prix aux élèves de l'Académie,
k 3 b. de l'après-midi, aux Halles.
Tir k la perche (arc k la maio) organisé par la
Société de Guillaume Telle.
Concours de déclamation et de ebant organisé
par la Société de Kunst is ons Vermaeh, k 3 h. k
la Salle des Concerts.