des membres du corps diplomaliqoe, des hauts fonctionnaires de l'État et de la province, des membres de la législature, la totalité des membres du barreau. Nous detoos citer aussi les nombreuses sociétés de bienfaisance que compte la capitale, les comités de charité, la Société royale de Philanthropie, l'Association pour secourir les pauvres honteux, l'Association pour secours médicaux gratuits, des sociétés de secours mutuels, toutes les sociétés commerciales et lesgrandsétablissements financiers, la Société royale de la Grande-Harmonie et d autres dont M. le bourgmestre était président d'honneur, les sociétés d'agrément, d'horticulture, d'agri culture, etc. Le personnel enseignant et beaucoup d'élèves du Conservatoire royal de musique, les membres des académies royales s'étaient joints aussi aux fonc tionnaires et employés de l'administration commu nale, de même que le corps enseignant de l'Athénée royal et des écoles commuoales secondaires, les administrateurs de l'hospice S"-Gertrude, dont le bourgmestre était également président d'honneur, et d'antres refuges de la vieillesse pauvre, les blessés de Septembre. Le corps médical, les médecins visiteurs des pauvres étaient largement représentés aussi dans le cortège qui était d'une immense étendue. Enfin, nous n'en finirions pas s'il nous fallait mentionner toutes les députations, toutes les per sonnes marquantes qui étaient venues rendre les derniers devoirs. Le clergé de l'église paroissiale du Sablon est venu processionnellement procéder b la levée du corps, avec les curés de toutes les paroisses. Il était plus de trois heures lorsque le cortège a pu se mettre en marche. Le cercueil, recouvert des insignes du magistrat défunt, a été d'abord porté b bras. A la sortie du cortège, des feux de peloton ont salué la dépouille mortelle et le glas funèbre s'est faite entendre de toutes les églises. M. le coré-doyen, assisté du curé de la paroisse du Sablon, a fait l'absoute. La cérémonie n'a été terminée qu'assez tard. ACTES OFFICIELS. Par arrêté royal du 23 juillet, M. C.-J.-B. Messiaen, candidat notaire b YVarcoing, est nommé notaire b la résidence de cette commune, en rem placement de son père, démissionnaire. Par arrêté royal du même jour, M. J.-A.-G. Lecroart, docteur en droit et candidat notaire b Mouscroo, est nommé notaire la résidence de cette commune, en remplacement de son père, démissionnaire. Par arrêtés royaux do 31 juillet, sont nom més officiers de l'Ordre de Léopold MM. Dejaegher, commandant le 3* de ligne. Chirac, commandant le 6a de ligne. Le général-major honoraire de Goaita. Le major pensionné Eisenloffel. Sont nommés chevaliers de l'Ordre de Léopold MM. Le lieutenant-colonel Leconte, du 11* de ligne. Le major Tosquinet, du 6° de ligne. Le major Reine, du 11 de ligne. Pauwels, capitaine au 6' de ligne. NÉCROLOGIE. Uo illustre vétéran des armées anglaises lord Clyde, vient de mourir b Chatam. Il était lieute nant-général et colonel du 67e régiment d'infan terie. Lord Clyde, alors sir Colio Campbell, com mandait la brigade écossaise dans la goerre de Crimée. Il était né en 1792. NOUVELLES DIVERSES. Un journal de Bruges dit que l'installation du nouveau curé de Zuyenkerke, M. De Clercq, a été signalée la semaioe dernière par uo grand malheur. Deux cavaliers qui devaient faire partie du cortège, étaient arrivés trop tard au lieu de réunion. Voulant le rejoindre, ils se mirent au trot. En chemin, le nommé Peters, domestique chez le cultivateur Maotballui, tomba de cheval; celui-ci, effrayé par la chute de son cavalier, se cabra et lança b la tête do malheureux un coup de pied qui l'étendit raide mort. M. H. Thompson, qui a si heureosement opéré le Roi, vient de recevoir 100,000 fr. et la croix de commandeur de l'Ordre de Léopold. On lit dans un journal d'Anvers: a Nous apprenons qu'il y aura incessamment plusieurs changements de lieu de garnison pour les diverses divisions de l'armée. C'est ainsi que le 3° régiment de ligne, actuellement de séjour en notre ville, nous quitte pour tenir garnison b Bruges, d'où le 4a régiment de la même arme passera b Arlon et y remplacera le 6a régiment qui va séjourner b Liège. Le 7* de ligne, en garnison b Bruxelles, sera envoyé b Gand, tandis que le 1 ie de ligne va être interné b Anvers. Voici on remède pour guérir les brûlures; il faut bien penser b tout. On se brûle, puis on prend une pincée de farine. On y met un peu d'ea\V de manière b en faire une pâte, et on l'étend sur 1 partie de la peau brûlée, afin d'empêcher le cou tact de l'air. La douleur disparaît en un instant, e out de quelques heures il ne reste plus de trac t ^rûlure. ANGLETERRE. amedi dernier, dit le Kirk and Blilh Adver- Uàtr, les habitants de Carsloith et des environs ont été étonnés de voir un certaio nombre de baleiues qui se jouaient dans la baie de Wigtown. Des pêcheurs se sont aussitôt mis b leur poursuite, anse sur la côte de Newartry. La plus grande avait 18 pieds (anglais) de longueur, les autres de 12 b i4 pieds. L'une d'elles, plus vorace que les autres, venait d'avaler une jeune baleine de 7 pieds de long. La valeur de la prise est de 4o Itv. st. On a retrouvé une septième baleine près d'une des Iles de Eleet. Ou en a vu encore (rois ou quatre dans la baie. Le Morning-Poit appelle l'attention des compagnies de chemin de fer sur la nécessité d'organiser quelque surveillance sur les voyageurs pendant les trajets d'une station b une autre et sortout lorsque les trains ont b faire de longs par cours avant de s'arrêter. Ce journal s'appuie sur un incident qui s'est produit sur la section de Blet- chley b Camden Towm en Angleterre, comprenant un parcours d'environ dix-huit lieues et que cer tains convois de nuit desservent sans s'arrêter une seule fois. Il y a quelques jours, le compartiment d'une voiture appartenant b un de ces trains était occupé par une dame âgée et trois autres voyageurs, dont un maître d'école irlandais. Ce dernier est pris, pendant la route, d'un accès d'aliénation mentale et se jette, armé d'un couteau, sur ses compagnons de route. La dame, heureusement pour elle, s'est évaoooie et n'a rien vu de la lotte qui s'est engagée et qui a duré pendant une heure entière avec ce forcené qu'il a été impossible de ramener b la raisoo. Le plancher de la voiture, lorsque le convoi est arrivé b destination, était inondé de saog et ressemblait au parquet d'un abattoir. Les vêtements des voya geurs étaient littéralement en lambeaux. Rien ne saurait donner une idée du combat dangereoï que les deux voyageurs ont eu b soutenir dans ce compartiment de voiture, dans des conditions telles qu'il était impossible d'obtenir aucoo secours. De pareilles scènes, demande le Morning Post, ne sont-elles pas de nature b faire comprendre enfin la nécessité impérieuse d'organiser sur |(J convois un système de surveillance qui protège le, voyageurs contre tout danger de la part des f0r. cenés et des malfaiteurs HOLLANDE. Nous avons dit que la pêche aux harengs s'so. nonçait assez mal celte année. Une lettre de Vlaardingen, 17 juillet, adressée b un journal hollandais, fait prévoir une amélioration dans cette branche d'industrie. Elle annonce que les cia. quième et sixième pioques viennent d'arriver apportant ensemble 70Ô tonnes de harengs. Les journaux hollandais du 20 fournissent encore quelques renseignements sur l'attentat coo. tre la vie de l'archevêque d'Ulrecht Voici ce qu'on lit dans VUtrechtsche Courant: On nous mande de Bois-le-Duc que jusqu'à présent la justice n'a rien pu découvrir sur l'assis, sio; on fait des suppositions en masse, mais toute, sans fondement aucun, et celle qu'un séminariste serait l'auteur du forfait est aussi invraisemblable que toutes les autres. Le professeur Tilarius est arrivé d'Amsterdam ponr faire l'opération. L'état do patient n'empire pas, quoique le danger que court le prélat reste toujours le même, VArnhemsche Courant ajoute Hier matin !e juge d'instruction, l'officier de justice et le substitut se soot eocore rendus au palais épiscopal t Haaren, pour faire de nouvelles recherches rela- i es b l'assassin d'après nos informations, cette enquête se rapporterait b certaines indication données b la justice par rapport b l'assassin. Voici ce que dit le Tyd Monseigneur a passé une nuit assez calme; il est sans fièvre, la blessure sans inflammation. Il y a quelque espoir de sauter ses jours, quoique le danger n'ait pas disparu. Il y a eu épanchemeot de sang dans la région droite des reins. A trois heures, on attend le professeur Tila- nus pour examiner la blessure. FRANGE. Paris, 22 juillet. On lit dans la Patrie On nous écrit de Vienne que de fréquent! échanges de communications avaient lieu eone l'ambassade de France et le ministère des affaire! étrangères, et que le comte de Rechberg se mon trait fermement résolu b maintenir I'euteule des trou puissances sur le terrain du programme du 17 juin. Il résulte, en outre, d'une dépêche parti* culière b nous adressée de la même ville, que plusieurs membres ministériels du Reicbsralh avaient fait couualire au gouvernement de l'empe reur François-Joseph leur adhésioo anticipée I toutes les mesures qui tendraient b resserter l'al liance de l'Autriche avec les puissances occiden tales. L'Écho de Périgueux dit que dans la soirée du t6 la femme d'un cultivateur de Serres, nom* mée Vialaro, a eu la jambe droite complètement déchirée par les morsures d'une truie en fureur; cette femme est morte quelques instants après. Les prompts secours d'un médecin ne purent arrêt" une hémorragie des plus abondantes. ITALIE. Le Monde résume ainsi ses lettres de Paiera* du 10 juillet 0 Les nouvelles de l'intérieur de l'île sont toute» excessivement graves et dénotent un grand mécon tentement dans les masses. Tout ce qoi P°r,e l'uniforme piéraoutais est détesté par le peop'*» aussi les soldats font-ils entièrement bande b p»'1 et ne se mêlent-ils pas b la population. Quelq0 de haut placé dans l'administration piémo0"'5 disait dernièrement L'état de l'Ile est et je ne sais pas comment cela finira, car on»Pfr

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Le Propagateur (1818-1871) | 1863 | | pagina 2