Moosieur Loocke vicaire de S'-Martin, k
Ypres, est dangereusement malade et vient d'être
administré des derniers Sacrements.
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RtCl.tlIK S' S.
Le problème de te guérir tans médicament ci
été parfaitement rétolu par Cimportante décou
verte de MM. Barry et Livingslonede la
Revaleoia Arabica Du Bairj pour déjeûner, gui
économise cinquante fois son prix en d'autres
remèdes. Vuici un petit extrait de 60.000 guè-
risont parfaites N' Ô3.o84, M. le duc de
Plustoiv, maréchal de cour de Saxe, d'une
gastrite. - N' 6o,4i6, M. te comte Sluart de
Decies, pair d'Angleterre, d'une dyspepsie
(gastralgie), avec toutes tes misères nerveuses,
spasmes, crampes, nausées, douleurs la poi
trine et entre les épaules.
N' 63.476 .- S1' Romaine des Iles Saône et
Loire).ce3o Décembre, 1862. Monsieur, - Dieu
suit béni! La Revalenla Arabica Du Bany a mis
fin mes 1 8 ans de souffrances pour m'accorder
de nouveau le précieux trésor de la santé. - J.
Comparet, Curé.
N47,121, MH' E. Jacobs, de quinte ans de
souffrances horribles des nerfs, indigestions,
éruptions, hystérie, mélancolie. - N' 48,314,
Jtf"' E. Yeoman, de 1 o ans de gastrite et toutes
les horreurs d'une irritabilité nerveuse. - N'
49,843 M°" Marie Jo/y, de cinquante ans de
constipation, indigestion, des nerfsasthme,
toux, flatus, spasmes et nausées. - E' 36,212.
M. le capitaine Allen, de la marine royple, sa
fille d'épilepsie. - MAION DU BARRY, 13,
RUE DE L'EMPEREUR, BRUXELLES. - En boites
de 173 kil., 4 fr.; 1 kil., 7 fr.; 3 173 kil., 16 fr.;
6 kil., 32 fr.; 1 2 kil., 60 fr. Contre bon de poste.
Se tend Ypres, chez MM. Frysou, pharm.,
Becnwe,pharm-, G. Vfcys.pharm., Mahieu
premiers Pharmaciens, Epiciers et Confiseurs
dans toutes les villes. (5)
Voir aux Annoncet.)
ANGLETERRE.
Le Fraser s Magasine donne les détails sui
vants sur la première eutretue du duc de Biabaut,
qui se trouvait dernièrement en Angleterre, avec
lord Palmerston S. A. R. écrivit au ministre
anglais qu'elle était arrivée; sachant, disait-elle,
combien le premier ministre était occopé, elle
priait le noble vicomte de ne pas venir chez elle,
parce qu'elle avait l'intention de devancer la visite
de Sa Seigneurie en allant ce jour- Ik même k Cam
bridge House. Au bout d'une heure, S. A. R.
reçut la répoose que lord Palmerston aurait l'hon
neur de rendre ses hommages au prince, et qu'il
lui serait sensible de ne pas remplir ce qu'il croyait
être de soo devoir. Au bout de deux heures, le
noble représentant de Twertoo fit son apparition
et fut reçu dans le vestibule. Son premier mouve
ment fut de monter deux degrés, puis trois, de
sorte qu'il entra promptemeot dans le salon avant
de pouvoir être annoncé par la livrée, qui s'éver
tuait après le plus leste septuagénaire qui ail jamais
porté l'épée d'Etat.
FRANCE.
On lit dans la France
Les dernières réponses du prince Gortschakoff
ont produit la même impressioo Londres qu'à
Paris.
Les trois cours continuent lt s'entendre de la
manière la plus complète, et il ne serait pas impos
sible que les événements amenassent la France et
l'Angleterre k un accord intime qui aorait pour but
de faire face aux éventualités que comporte la
situation actuelle.
On assure, dit le Temps, que M. de Budberg
doit se rendre k Saint-Pétersbourg en vertu d'un
congé.
On lit dans le Phare de la Loire Uo
certain nombre d'abonnés k divers journaux alle
mands actionnent la direction générale des postes
de France en dommages et iotérêis pour l'inexac
titude da son service. Les journaux, disent-ils,
constituent un colis que vous êtes chargée de
a nous tiansmeiire; par »otre fait, poste fiançaise,
a ce colis ne nous arrive pas ou oous arrive irré-
gulièrement; vous nous devez le remboursement
de notre abonnement,
Ce procès sera intenté immédiatement aptès
les vacances et donnera lieu k d tutéiessautes plai
doiries. Nous «jouterons que, k motus d'une tuter-
dtctiou spéciale, les débats pourroul êtte publiés
par les journaux français, car la lot u'iuterdii que
le compte reudu des affaires de presse et des procès
pour diffamaltou.
Eu venu d'une ordonnance du premier pré
sident de la cour tmpéiiale d Atx, la sessiou
d'assises du départemeut des Basses Alpes, qui
devait s'ouvrir a Digue, le 1" septembie, u a pas
été tenue.
Aucune affaire ctimioelle ne se trouvait en étal
d'être soumise au jury. La session précédente
n'avait pas été leuue pour le même muni. De
semblables faits sout trop rares eu Fiauce pour ne
pas être signalés k l'atteutiou publique.
Ruiné par suite de tualheui euses spéculations,
un ancien épictet des euvirons d Yteioi, M. G...,
demeuré veul avec un enfant de deux ans, a.att,
dit l'Abeille cauchoise, quitté sa comtuuue afiu de
se soustraire aux poutsuites jouruallètes de ceux
dont il était le debiteui. Il y a quelque temps, il
fut rencontré par celui de ses ctéaucters qui s'était
le plus acharné. Celui ci, l'abordaul avec colère,
lui reprocha ses dettes et sa disparition, et finit par
le menacer de la contrainte P"' corps piécédeui-
ment obtenue contre lui,
Si vous me faites enterrer, lui dit M. G..., que
voulez vous donc que devienne mon pauvie en
fant a Et en même temps il lui montrait soo
jeune fils qu'il portail dans ses bras.
L'autorité, répptidit le créancier, n'abandonne
pas les orphelins... Eh bien chargez vous donc
de lui remettre celui ci, interrompit M. G... m Et
déposant l'enfant daos les bras de son interlocuteur,
il courut se précipiter dans un étang voisin.
Le créancier, ému de compassion k ce triste
spectacle, se jeta immédiatement k l'eau, saisit M.
G... et le ramena auprès de son fils. Touché jus
qu'aux larmes, il a fait remise de sa créance et a
promis d'obteoir des autres intéressés des conces
sions aussi favorables.
(Nouvelliste de Rouen.)
On écrit de Mont-Dore au Moniteur du
Puy-de Dôme que, le 18, de six heures vingt
minutes do soir k trois heures cinq minutes de
l'après-midi du 1 9, dix- huit secousses, oscillant do
nord au sud, se sont fait sentir. Les 1", 2*. 6*, i4*
et i8* oui été assez fortes pour jeter l'effroi dans
la population qui a passé une partie de la nuit
dans les rues. De 7 heures i|4 de la soirée du 19
k 5 heures 3 minutes de l'après-midi du 30, les
habilaots de Mont-Dore ont été effrayés par dix-
sept nouvelles oscillations, dont quelques unes,
notamment peudaut la nuit du 19, ont poussé la
population k quitter de nouveau les maisons et k se
réfugier daos la rotonde, les baraques des mar
chands ou k bivouaquer dans les rues Ces phéno
mènes étaient accompagnés d'un bruit qui ressem
blait au grondement lototain de la foudre. Les
secousses oui été assez prononcées pour déplacer
de petits meubles, faire vaciller des cages, craquer
les planchers, les toitures, elc.Oo raconte que deux
ouvriers couvreurs, qui se trouvaient sur le toit
d'un bâtiment eu réparatioo, ont vu leurs marteaux
leur échapper des mains, et ont dû se crampouner
k une échelle pour ne pas être précipités sur le
sol.
n Ce tremblement de terre, dit le Moniteur du
Puy-de Dôme, s'est fait sentir dans plusieurs
commune d'une façon plus ou moins forte, notam
ment k Besse, Bagnols, Murols, Aylat et O'cival.
Quelques personnes assurent même en avoir res
senti les effets k Clermoot. Depuis 1844 rien de
semblablene s'était produit dans le Puy de-Dôme.
ITALIE.
On lit dans l'Indèpendente, de Naples, du i4
septembre On parle beaucoup en ville d'un
fait horrible et mystérieux arrivé dans lasoi'éedu
il courant. Dans la rue Foria, k peu de distance
des vieilles maisons non encore rebâties, il se loue,
au quatrième étage, quelques chambres meublées a
l'usage des ouvriers. Un maçon habite une de ces
chambres. Dans la nuit de vendredi dernier il
euteudit frapper k sa porte, et on l'appelait par ,on
nom; il ouvrit et vit deux hommes qui lui deman
dât eut de venir avec eux pour uu travail d'urgence
Le pauvre bourrue hésita, allégua l'heure a>aocé-;
mats, vaincu par l'offre d'une belle récompense il
se décida k y aller. Arrivé dans la rue il s'y |roa>
vatt une voilure toute prête où ils montèrent ton,
trois; mais k peine y étaient ils, que les deux indi-
vidus, tirant un ré.olver de leurs poches,bandèrent
les yeux du maçon de manière qu'il ne put nen
voir autour de lui. La voiture chemina longtemps
changeant souvent de direction. Lorsqu'on fnt
arrivé, on fil descendre le maçon; on entra dan,
une maison. Après avoir monté plusieurs étages,
ou arriva dans une chambre où le handeaa fut
retiré au maçon.
Il lui fut commandé de faire dans l'épaisseur
du mut uu trou assez long et assez large pour con
tenir uu cercueil. Le maçon commença par refuser;
mais, menacé de tuorl, il fi' l'ouvrage qui lui était
demandé. Quand ce fut fini, on apporta d'une
charubie voisine un cercueil «ide avec son couver
cle, et ensuite, liée et ti aînée par ces deux miséra
bles, apparut une jeune femme vêtue élégamment
qui se débattait de toutes ses forces. La malheurenie
jeune femme fut mise par force dans le cercueil
sur lequel le couvercle fut cloué. On plaça ensuite
le cercueil dans le trou prépaie. Le maçou, tonjutr,
sous menace de mort, fut coutraint de reboucherie
trou de manière a ce que rien ne pût se voir.
Cela fait, on lui banda de nouveau les yeut,
et avec la même voiture il fut conduit a la Marine,
où, ayant été débandé, les deux individus lui
donnèrent dix piastres, lui disant d'aller en paix et
qu'on ne lui imposait même pas le secret. Le maçon,
sans retourner chez lui, courut immédiatement j
la police faire sa déclaration de l'éy.éuement, mais
ne pouvant donner aucun indice qui put guider
l'autorité, la police le tetint dans l'espérance
d'obtenir de nouveaux indices, et en attendant elle
a nvoyé dans tous les villages voisins et fait toute
diligence possible afin d'obtenir un fil qui puisse
la guider k la découverte des auteurs d'un crime
aussi atroce.
ALLEMAGNE.
Une scène assez burlesque s'est passée la semaine
dernière sur le chemin de fer de l'Etal dans le
duché de Nassau. Au moment où le trais poste
passait près du village d'Absthausen, devant une
des guérites placées le long du chemin, au lieu de
gardien une femme se préseule, agitant soo petit
drapeau. Comme il est expressément défendu an
gatdieus de se faire remplacer par leurs femmes
dans ces fonctions, le chef du train dut dénoncer
cette contravention a l'administration; mais 'et
faits se sont expliqués, et l'on a su que le gardteo
en question, qui habite cette guérite avec sa frromfi
y avait construit une petite étable pour une chèvre.
Il y a quelques jours, sa femme étant tombée
malade, il voulut traire lui-mêuie sa chèvre, mal
celle-ci se mollira récalcitrante. Sur le conseil de
sa femme, il revêtit alors les vêlements de celte
dernière, et cette fois la chèvre se laissa faire. Mais
k peine avait - il commencé cette besogne que le
sifflet annonça le train poste, et le pauvre gardien
n'eut pas le temps de changer de tenue.
PRESSE.
Uu cordounier de Schwelni, avait étalé sur un
planche, dans sa maison, des tranches de p*1D
eodui'es de poison pour détruire les rats. Uo
ses enfants, âgé de 4 ans, profila d'un momento«
il n'était pas observé pour manger 00e de ctS
tartines. Quand le père s'en aperçut, il couru'
chercher le médecio, qui administra des vomi11''1
dans
1 5"i|:
mais eD vain; le petit garçon mourut
journée
La Réforme de Berliu raconte ce qo
Un douloureux accident a eu lieu dans nos '6e'
dans l'après- midi du 1 7 septembre. Un négoci'"1
qui avait voyagé pour ses affaires pendant quelq*M
semaines, mais qui nulle part ne s'était arrêté P'01
d'une journée, et qui, couséquemmeut, n'avait p"
reçu de nouvelles des siens, revenait k Berlio- 1
passah en petite voilure dans la rue de Frédéric,
lorsqu'un convoi funèbre, venant du côté opp0**'