Après avoir ainsi mis la maison sac, Lavergoe n'oubliait pas de se faire payer sa belle besogne. C'est ainsi qu'à sa première visite, il s'est fait remettre 3 fr., une seconde 5 fr. et une troi sième 1 fr. Ce que pensait le malade d'un traitement aussi bizarre, il serait difficile de le dire. Quoi qu'il eo soit, il est maintenant débarrassé de son mal, car le pauvre homme est mort le 22 juillet dernier. Quant Lavergne, il a comparu la barre sons préveotion d'escroqueries,et s'est entendu condam ner de ce chef a 2 mois de prison. nouvelles diverses. Les affaires en coton restent très-tendues. La cherté du fabrical fait reculer de très intrépides. Ce ne sont que ceux qui ont des besoins réels Il satisfaire qui osent donner les hauts prix. Cependant le filateur n'obtient pas encore le prix rémunérateur, et de«aut la tendance a la hausse de la matiè>e première, il n'est pas même disposé traiter découvert. Les industries qui emploient ordinairement du coton filé comme matière première, sont dans un désarroi complet; aussi essaient-elles de faire des recherches eo vue de remplacer le coton filé. Quel ques-unes paraissent avoir réussi. Ainsi, dans les tissus pour pantalons et dans d'antres étoffes simi laires, où l'emploi du coton filé était de règle, on loi a substitué le fil de lin. L'écart qui existe maintenant entre les fils correspondants de coton et de lin est très matquarii, pour que ce changement, dans ces iodustiies, soit pris en très-sérieuse considération. Car les fils retois de coton N" 38 4o coûtent aujourd'hui 7 fr. lekilogr., ils correspondent parfaitement au N' 45, lin qui ne coûte que fr. 4-25 C'est au fabricant industrieux chercher le genre de matière premiète que comportent ses produits. Devant la variété de prix de coton filé des diverses provenances, il nous est impossible de dresser la cote de ce fabrical. Commerce de Gand.) Uo rhume a empêché le Roi d'assister aux cérémonies auxquelles il a l'habitude de se rendre pendant les fêtes de Septembre. Vendredi matin, la fille d'une dame d'An vers, la veuve D..., était assise seule près d'un feu ouvert. Ayant voulu se mirer dans une glace pendue la cheminée, elle s'approcba si impru demment que son jupoo prit feu. On accourut sou secours et eo quelques minutes on eut éteiut le feu. Mais la pauvre fi1 le avait déjà reçu d'horribles brfilores par tout le corps. Les médecins De répon dent pas de la sauver. Ou écrit d'Angleur On a abattu, dans la nuit de mercredi jeudi, dans les bois du âtart- Ttlruan, commune d'Angleur, un sanglier du poids de 68 kilog.; l'habile affûteur qui l'a abattu est le nommé Philippe Debatty, scieur de long au Sart- Tiltnao. C'est le second depuis peu. Le i5 du mois d'août, un autre a encore été tué, cette fois par uu garde chasse; malheureusement il n'a été retrouvé que quelques jours après, quand il était déjà dans un état de putréfactioo assez avancé. On a évalué le poids de celui-ci, qui était uu solitaire, a 170 kilog. n Les sangliers sont nombreux dans nos bois, au point que la campagne du Sart-Tilmao qui y est enclavée doit être gardée la nuit par les cultiva teurs. Une jeune persoone faisait dernièrement un mariage de convenance. La marchande de modes lui apporta la corbeille de noce. A la vue des parures élégantes que renfermait cette corbeille, cette jeune personne témoignait sa satisfaction d'une mauière très-vive et ingénue. La marchande de modes, qui se counaissait eu mariages, et surtout eu mariages de convenance, après l'avoir écontée, lui dit Je vois que mademoiselle aime mieux le présent que le futur. Martyrologe de la crinoline. Une statis tique anglaise constate que de 1847 II 1861 la criooline a causé la mort de 39.927 femmes, soit 8 par jour, eD Angleterre seulement. Les sacrifices bontaios des druides, ceux des veuves iodienDest les bûchers des peuples de l'Asie, ceux qu 00 élevait aux sorcières du ro'oyeu âge eo Europe ont peine coûté cet épouvantable nombre de victimes. Uo tiisteaccideot est arrivé dimanche dernier sor l'hippodrome de Ctaoo. On ouvrait le steeple- chose. Castor, monté par M. de Cossette, étant arrivé devant uu obstacle, a refusé de le franchir et s'est jeté hors de la piste au milieu des specta teurs. Plusieurs personnes ont été renversées. L'une d'elles, Marie Guilloux, femme Rigoin, a reçu des blessures si graves qu'elle est morte une heure après. Un prêtre, qu'on était allé chercher eD toute hâte, a pu lui administrer les derniers sacrements. La femme Rigoin était âgée de 4g aos. Uu observateur patient s'est amusé décom poser le fil qui forme la toile tissée par l'araignée. A l'aide de réactifs chimiques et d'uu puissant microscope, il a constaté que ce fil est formé par l'aggrégation de plus de 4.000 brins qui se réunisseut et se coagulent l'aide d'une substauce gélatineuse sécrétée par les organes spéciaux de l'industrieux insecte. A Schwellbruno (canton de Saint - Gai I) existe une famille qui compte dix- neuf garçons, nés d'une seule mère; tous habitent la maison paternelle, et la même table les réunit chaque tour; l'aîné a vingt - quai 1e ans, le plus jeune un an et demi. irtcuni: u. La Re.al enta Arabica Du Barry quelques sous par jour, économise mille jois son prix en d autres remèdes et guérit radicalement les mauvaises digestions dyspepsiesgastrites, gastralgies, constipations habituelles, hémor rhuïdes, vents, nervosité, désordre du foie et de la muqueuse, acidité, pituite, nausée s vomis sements après repas et en grossesse, aigreurs, diarrhées, crampes, spasmes, insomnies, toux, asthmesphlhisies (consomption), dartres, érup lions, mélancolies, rhumatisme, goutte, épuise ment, dépérissement, manque de Jraicheur et d'énergie. Cure i\ 63,i8t. Jumet.près Charleroi, 9 mai t863. - Messieurs barry. Du barry et G', votre précieuse Revaienia Arabica vient de Jaire son entrée triomphante dans notre commune par la guérisun de ma femme, sujette des souffrances et des vomissements continuels. Il est mutile de vous ennuyer de longs détails sur sa maladie et sur les maux qui depuis 4 ans, la tourmentaient sans treve. Knfin un brave médecin de nos environs lui conseilla de Jaire usage de votre Jarine. Elle commença s'en servir le 19 avril dernier, et déjà, au grand étonnemenl de plusieurs personnes, les vomis sements ont cessel affection des yeux ainsi que celle des jambes ont disparu, le sommeil est redevenu paisible, les douleurs du coeur, de l estomac et des reins cèdent insensiblement et sont déjà presque nulles. Messieurs, je ne suis qu'un ouvrier, mais je suis résolu a attester devant tout le monde les immtnses services que la Revaienia Arabica a rendus a ma femme, et conseiller l'usage de cette farine toute personne souffrante. - Agréer., L. J. DURï. Ménuisier. - MAISON DU bARRY12, rue de l'Empereur, Bruxelles. - En boites de 172 kit4 jr.; 1 kil., 7 fr.; 2 172 kil., 16 Jr6 kil., 32 fr12 kil., 60 fr. Contre bon de poste. - Se vend Ypres, chez MM. Frysou, pharm., Becuwe, pharm G. cys, pharm., Mabieu et les premiers Phar maciens, Epiciers et Confiseurs dans toutes les villes. (g) Voir aux Annonces.) DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES. Paris, 27 septembre. Le Mémorial diplo matique dit queebaque jour verra faire uo nouveau pas l'Autriche et l'Angleterre vers les idées qui doivent sauver la Pologne. En bravant la légitime indignation de l'Europe civilisée, la Russie commet la même faute qui, eu 1854lut attira la guerre de Crimée. La Russie ne croyait pas que i'Aogleterre pût s'unir avec la France. Ce que l'Angleterre a fait eo i8547rïëo~^ pêche de croire qu'elle le fera encore aujourdV L'Autriche montre par ses actes qu'elle point incapable de prêter la main la déli de l'Europe orientale. Le Mémorial diplomatique, dans m, article relatif la situation de la Poioene ,0,,t ii> 1 J N, ""once que lors de I envoi des demieres Noies, U p. proposa a l'Angleterre et l'Autriche d'anête'01* plan de conduite tenir eo cas de refus de 7 Russie. Ces puissances préférèrent attendre et prendre conseil des événements. C'est présent qu'il appartient a ces deu puissances de prendre l'initiative pour faire cod naître dans quelle mesure et quelques couditi9c elles veulent agir. La France ne se laissera pas entraîner oi p9r|ei rodomontades des journaux anglais ni ariêter les hésitations de l'Autriche. La France, inaccessible au découragement et jq dépit, écoulera volontiers toute ouverture sérieuse mais elle ue se prêtera pas de vaines démon strations. Si on se borne Ici proposer encore une voie sans résultat, préférera attendre son jour et soo heure en restant dans la plénitude de sa liheité. Rome, 28 septembre, au soir. Dai s one encyclique adressée aux é»êques de la Nouvelle- Grenade, le Pape déplore la cruelle persécuiion dirigée par le gouvernement contre les doctrioes. l'autorité et les droits de l'Eglise. Il condamne les lois promulguées contre lé clergé et les proptiétés ecclésiastiques. Il blâme la liberté des cultes et la conduite des étêques qui obéissent ces lots iniques. Il loue la fermeté des évêques emprisonnés, et il engage les membres du clergé et les populations restés fidèles a persévérer dans leur foi et adresser au Ciel d'ardentes prières pour hâter la fiu de tes persécutions. ANGLETERRE. Alfred Styles, accusé, par le consul russe Londtes, d'eritôlemetiis pour l'insurrectiou polo naise, a de nouveau comparu mercredi devant la justice. Le jugement a décidé que Styles ayant agi sans conuaître la loi, la justice serait satisfaite,» le prévenu donnait une caution de cent 1 ivres sterling comme garantie qu'il ne commettrait plos le même délit. Le Great Easlern, parti de New-York no jour avant la Persia, est arrivé eu même temps que lui Liverpool. Le géaut des uiers a eu eucote uo malbe»r. A la hauteur de Cape Clear, il a accosté le navire Jane, chargé de l.i«erpool pour Québec. Deux hommes oui perdu la vie. HOLLANDE. On écrit de Maeslricbt La pêche aux anguil les, dans les tourbières exploitées d'Arobt Volleo- bo ven, a été extrêmement heureuse cette année. Entre antres, pendant deux nuits de la semaine dernière, les pêcheurs de Schutsloot et Zatidbelteo en ont pris des centaines de livres. Lespiix0"' varié de 22 32 fl. les 100 livres, taudis qu'aillent' ou a payé jusqu'à 4o fl. FRANCE. La France annonce que l'Empereur et l'Impe* ratrice ne rentreront Paris que dans les pretn'é" jours du mois d'octobre. L'Empereur a visité M. Fould Tarbes. M. Alfred de Vigny a, par testament, légué la pleine propriété de ses œuvres de toute nature M. Louis Raiisbotiue. Par le fait, c'est notre collaboiateur qu'échoit la mission de pobIter le' oeuvres posthumes de l'illustre poëte. [Débats.) Le gouvernement se préoccupe de fond** one colonie pénitentiaire la Nouvelle Calédooie- Les dispositions sont déjà prises pour dirige' a® mois de janvier prochain 4oo condamnés vers cet|e destination. Ces condamnés seraient employé' àti le début, noD des travaux de colonisa''00' spécialement la construction et l'eutreli®0 °tS

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Le Propagateur (1818-1871) | 1863 | | pagina 2