ANNONCES.
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Le collège des Bourgmestre et Echevins
de la ville d'Ypres Flandre Occidentale,
fait connaître qu'une place de Surveillant
au Collège communal de la dite ville est
vacante. ,b .o'.d U
Les avantages attachés cet emploi sont
la tablele logement et un traitement
annuel de 800 francs.
roB'«t <J0' f°ul complètement défaut dans la
colonie. {Nation.)
L'administratioD des postes a enfin mis en
circulation les timbres de 4 centimes spécialement
consacrés l'affranchissement des journaux. Ils
joot gris perle.
On lit dans la Patrie
Les lettres que nous rece»ons de Vienne ne
laissent que peu de doute sur l'acceptation de
l'ircbiduc Maxirailieo.
Il est probable que Son Altesse Impériale
subordonnera son adhésion a certaines conditions,
mais ou ne suppose pas que ces conditions soient de
oatureretarder longtemps uue solution définitive.
On écrit de Béthune l'Z?cAo du bord
«Toutes les portes de la «ille resteront désormais
ouvertes pendant la uuit. Les édiles de notre cité,
convoqués et réunis cet effet mardi dernier, ont
reconnu que trois nouveaux employés seraient
suffisants pour assurer le service. Ils ont, en consé
quence, volé le crédit nécessaire pour le traitement
de ces préposés.
Il serait bien uiile qu'une semblable mesure fût
prise dans toutes les villes du Nord.
On écrit de Nîmes que l'affiche suivante a été
placardée sor les murs de cette ville A la lutte,
la lutte, Nimois Et n'oubliez jamais que lors
que la lutte, celte reine de la haute gymnastique,
fui exilée de Rome Athènes, c'est Nîmes, c'est
ici qu'elle a reçu l'hospitalité. Eb bien, cette hos
pitalité, je viens la réclamer mou tour, car j'ai
deux hommes spleudides vous montrer, non pas
de ces Hercules foiains comme ou vous en montre
souveul, mais deux hommes antiques, deux modèles
aox formes musclées, souples et élégantes; je ne
parle pas de leur adresse, elle es! immense deux
hommes, en un mot, dignes de vos monumeuts, de
vos arènes et de votre atteution
Que pensez-vous de ces hommes antiques
digues ries monuments de Nîmes? Est ce assez joli?
Tout le quartier île la rue de Flandre, section
de Wazemmes, Lille, était en émoi jeudi vers
quatre heures du soir. On disait qu'un meurtre
venait d'y être commis, et que l'auteur de ce crime
s'était ensuite suicidé. Les commérages allaient
leur train toute la soirée, de sorte que veodredi
matin le bruit courait en ville qu'il y avait trois
victimes. Disons tout de suite qu'il n'y eu a
aucune. Voici l'histoire
Le nommé J. Carpentier, âgé de dix-neuf ansi
ancien garçon boulanger chez les époux Poliart,
rue de Flandre, avait demandé en mariage a
maiotes reprises, mais saus succès, la fille de soo
patron. Depuis sa sortie, il avait renouvelé ses
instances sans plus de résultat.
Jeudi, il acheta un pistolet, se rendit an domicile
des époux Poliart, et voulut savoir définitivement
h quoi s'en tenir. Sur la réponse négative formel
lement exprimée par la femme Poliart Eh bien 1
c'est fini pour moi, a s'écria-t il. El uue détonation
suivit ces paroles.
Les époux Poliait crièrent au secours, les voi
sins arrivèrent. On crut que Carpentier, qui s'était,
laissé tomber, était mort; mais il se releva bientôt,
et, profilant de l'émotion qu'avait produite le coup
de pistolet sur les époux Poliart, il réitéra sa de
mande, qui foi, assure -1-on, acceptée sur le cbamp...
Le pistolet était seulement chargé h poudre. Voilà
un oouveau moyen de demander les demoiselles en
mariage; mais il est trop bruyant, il faut l'avouer,
et nons pensons qu'il rencontrera peu de partisaos.
ITALIE.
d t>
lie
On lit dans le Journal de Rome du i g septem
bre, au sujet du troisième anniversaire de la bataill
de Castelfidardo
Dans la matinée d'hier, l'occasion du troi
sième anniversaire de la bataille de Castelfidardo, a
célébié, Saint Charles al Corso, un service
funèbre pour le repos des ues des braves qui
perdireot la vie Castelfidardo en combattant pour
'e Saiut Siège. A la messe de Requiem a officié
Mgr de Vtllauova Castellacci, archevêque de Petro,
♦'ce-gérant de Rome. Ce prélat a fait l'absoute du
catafalque magnifique élevé au milieu de l'église et
°fué de la croix de Ssint-Pierre. Les aumôniers
Bifilaires pontificaux figuraient cette cérémonie.
La musique était dirigée par le maestro Salvatore
Meluzzi. Mgr de Mérode, ministre des armes, Mgr
Tizzani, archevêque de Ntstbi, les officiers géné
raux d'état major et les officiers de chaque arme
occupaient des places 'réservées. Uue foule im
mense se pressait dans l'église.
Ou lit dans l'Union
Oo abuse contre le Pape d'une argumentation
pitoyable. Ce sont nos soldats, dit-on, qui sou
tiennent le Pape qu'ils se retirent, et son trône
croulera. L'argumeuiaiion a été acceptée, ajoute-
t-on, par M. Bidault, dans la séauce du 12 mars
1862; et comme, d'autre part, les correspondances
attestent l'enthousiasme romatu pour le Pape, 00
couclul que nos soldats doivent quitter Rome;
moyen assuré, dit-on enfin, de savoir si le troue
papal se défend et se soutteut tout seul!
a Telle est l'argumeuiaiion des grands logociens
de la Révoluliou. Nous en avons uue aulre; nous
les supplions de la méditer.
Que le pouvoir du Pape ait besoiu de nos
soldats, défaut des siens, nul ne le coutesle.
Mais, d'abord, quel est le pouvoir en Europe qui,
de nos jours, puisse vivre et durer saus soldats? et,
en secoud lieu, quel est le pouvoir qui puisse être
attaqué et combattu comme est attaqué et combattu
le pouvoir du Pape saus crouler sur sa base?
C'est ceci qui mérite attention.
Supposous en Europe un établissement de
pouvoir, ancien ou nouveau, royal ou républicain,
contie qui se soit organisée uue coalniou de haines
publiques, au moyeu de mille journaux acharnés
le diffamer; supposons l'irupouité systématique de
ces outrages, de ces appels la révolte, de ces
conjurations ciel ouvert; supposons une portion
quelconque des Etats intéressés par l'esprit de secte
secouder ces déchaînements de fureur et ces
plans tuauifesies de renversement; supposous un
Garibaldl quelconque libre de jeter d'un bout de
l'Europe l'autre ses brandons incendiaires contre
ce. pouvoir, et mille sociétés secrètes ou plutôt
publiques lui répondant par des cris de mort les
logiciens de la Révolution voudraient-ils bien nous
dire s'ils sont assez assurés que ce pouvoir, quel
qu'il soit, serait de force résister, avec ou saus
soldats, ce concours universel de frénésie
Ils dirout peut-être qu'on n'attaque ainsi le
Pape que parce que sou pouvoir est détestable.
Mais s'il était détestable, il aurait dû crouler
cent fois sous de tels efforts. S'il résiste, au con
traire, c'est doue qu'il est plus fort que la perver
sité qui l'attaque.
D'ailleurs, cela ne fait rien notre hypothèse.
Nous disons qu'il n'est pas de pouvoir au monde
qui pût résister une coalition de cette sorte, et
devant celte seule remarque l'argumentation tirée
de la présence de nos soldats Rome est bien
mesquine. Quand même, en effet, uos soldats
veuaut quitter Rome, uue révolution éclaterait
contre le Pape, que serait ce que cette explosion,
sioon la conséquence naturelle des machinations
ourdies depuis quiuze aus par les conspirateurs de
toute l'Europe
Après tout, voici un fait unique dans l'histoire
des uatious civilisées: c'est une guerre publique
engagée sous les yeux de tous les Etats contre le
pouvoir du Pape, c'est dire contre le plus inof-
fensif des pouvoirs, coutre celui qui, par la uature
de son principe, les protège tous.
La postérité jugera, par ce seul fait, l'époque
présente. Et puisse t-elle, au souveuir de notre
préseuce Rome, atténuer, en ce qui coucerne la
France, la rigueur de ses jugements sur tant de
complots et d'ingratitudes
AUTRICHE.
-
Lundi dernier, Vienne, quatre personnes, dont
deux femmes et deux jeunes filles, s'eutreteuaient
familièrement, le dos appuyé coutre la balustrade
d'une fenêtre du premier étage, quand tout coup
leur point d'appui cède, la rampe se brise, et les
quatre malheureuses sont précipitées sur le pavé
de la cour.
Les deux femmes, grièvemeot blessées, ont été
transportées l'hôpital, où l'une d'elles n'a pas
tardé expirer. Ou n'a que peu d'espoir de sauver
l'autre. Des deux jeoDés filles, la plus jeune a été
la moins maltraitée. Sa compagne a perdu a raison,
par suite d'une commotion célébrale.
GRÈCE.
La Grèce donoe les nouvelles suivantes
De nouvelles alarmes sont venues troubler le
repos des paisibles habitants de notre capitale. Nous
ne serions menaces de rien moins que d'une des
cente au Pirée des héros du 18 juin qui, las de
leur exil Argus et a Naoplie, s'apprêteraient 'a
nous rendre visite avec tous leurs bagages, les
canons compris, en s'installant sans plus de façon
dans la capitale pour y passer l'hiver. Heureuse
ment que la garde nationale est là pour leur faire
bon accueil.
RUSSIE.
On écrit de Varsovie la Gazette de la Croix
Au moment où le comte Berg passait près de
la grande maison Zamoyski, située côté du palais
du comte André Zamoyski et qui ne contient que
des logements loués et diverses boutiques, plusieurs
coups de fusil fureot tirés sor la voiture, et des
bombes Orstni furen: jetées en mêuie temps. Le
comte Berg fit occuper immédiatement les portes de
la maison par les cosaques de son escorte, courut "a
la place de Saxe, où se trouvaient des troupes, ex
fil fermer les rues voisines.
Alors commença la visite rigoureose des mai
sons Zamoyski; tous les habitants mâles fureot
arrêtés; le mobilier fut livré aux soldats; les
meubles plus beaux et les plus magnifiques, de
grandes glaces, des pendules, des tableaux, cinq
précieux pianos, les babils, le linge, tout fut jeté
par les fenêtres; on en fit ensuite uu grand tas et
on y mit le feu la flamme s'est élevée la hauteur
des toits de l'église. Les soldats n'ont pu s'appro
prier qu'une partie du linge et des vêtements.
Demain 00 doit leur livrer les grands magasins
d'épicerie et de vins de M. Kuzecki, situés dans la
même maison.
un
Suivant la Correspondance générale, les bom
bes auraient été jetées du deuxième étage de la
maison, et on aurait trouvé dans les étages supé
rieurs trois individus soupçonnés de les avoir
jetées; on aurait aussi saisi des matériaux propres
la confection des bombes.
AJ1ÉRIQIE.
Il est question, New-York, de paver les rues
avec du fer et d'opérer les transports au moyen
de voitures vapeur roulant sur des parquets de
fonte. On éviterait ainsi les inconvénients de la
poussière et de la boue, les souliers dureraient
beaucoup plus longtemps et le bruit des voitures
serait beaucoup moins assourdissant.
John Morissey, boxeur américain, ayant été
pris pour la conscription dans le comté d'Erie, a
offert 5,000 dollars un remplaçant qui aurait
une taille de 5 pieds 11 pouces et pèserait i85
livres. Uu homme nommé George Eberley, ayant
exactement la même taille et le même poids, s'est
présenté, acceptant cette offre,
(Eoening Star.)
Les aspiranls sont îdvîtes envoyer
leurs demandes avec pièces l'appai, sans
le moindre retard. (i)