D'YPRES 47mp Année. Samedi 10 Octobre 1803. i\o 4.802. FOI CATHOLIQUE. - tOKSfltfflfffl BELGE. REVUE POLITIQUE. Le retour de l'empereur Napoléon Saint Cloud donne une nouvelle animation la politique S. M. a présidé plusieurs ronseils des'ntinistres. La'Patrie maintient comme parfaitemeiit exact I*» fait que fe'prinrfe Gzartoryski demandé aux ©abinéls de Rtfrrs et de Loti- dres la reronnaissance de la Pologne com- me nation belligérante. Le Pays publie un article pdrtant que la l'ranee est décidée maintenir la ques- tiou polonaise s«tn caractère européen et ne pas séparer son action 'de celle des autres puissances. Le 7imes continue de plaider la cause de la Pologne. Il déclare qu'il ne veut pas plus la guerre que lord John Russell, mais que les ministres anglais ont fait fausse route et qu'il faut changer de con duite vis-à-vis de la Russie. On mande de Rome que les italianis- sitnes recommencent une campagne de bombes et de feux de Bengale. La "Ville- Eternelle cependant est parfaitement tran quille. Le seul événement qui ait marqué la semaine dernière, est la célébration de la fête du roi de Naples par les fidèles sujets de S. M. qui vivent, libres et tran quilles,l'ombre du gouvernement romain. Il ne peut exister le moindre doute sur les dispositions du Danemark repousser par tous los moyens dont il dispose l'exé cution fédérale. Le toast énergique porté au roi par le prince Chrétien au banquet qui a eu lieu le 6 Gluckstadt et la réponso de Frédéric VU sont lotit fait d'accord avec les sentiments du pays. L'occupation militaire du Holslein et du Laucnbourg est considérée en Danemark comme une atteinte l'indépendance de la monarchie, et si elle a lieu elle rencontrera une vi goureuse résistance. Bien que la plupart des feuilles alle mandes déclarent que la résolution de la Diète doit être exécutée immédiatement, il ne serait pas étonnant qu'un examen sérieux de la situation fît ajourner les mesures de coercition votées Francfort. Le Danemark possède une armée bien commandée et parfaitement disciplinée sa marine est en état de bloquer tous les ports de la confédération, et, suivant la remarque du Times, la sanglante victoire d'Idstedt a fait bien voir que le Dane- mark est un chat avec lequel il ne faut pas jouer sans mettre des mitaines. En cas de guerre, le Danemark pourrait compter sur le concours de la Suède, et tes puissances occidentales ne permet traient pas que son intégrité pût être compromise. Bien que l'Angleterre soit certainement, comme le dit le Times, la puissance en Europe qu'il est le plus difficile de pousser la guerre, elle a trop d'intérêts engagés dans la question danoise pour rester simple spectatrice des événements. Il est très-douteux, ajoute le journal de la Cité, qu'on pût engager lo peuple anglais assister trinquillr ment an démembrement tWs'Etats de cette famille royale avec laquelleThéri- lier présomptif de notre trône s'est tout récemment uni, aux applaudissements unanimes de ses futurs sujets, a Un télégramme apprend qne, dans une séance de la Diète germanique tenue jeudi, les représentants des quatre puissantes chargées, en vertu de la résolution du 1" octobre, de l'exécution dans le Holslein, ont déclaré que, le cas échéantles puis sances sont prêles appliquer cette réso lution. Les journaux anglais font remarquer, propos du vole du Parlement ionien, que c'est la première fois que celle assemblée témoigne sa reconnaissance l'Angleterre. Ces remercîments ne font guère l'éloge du protectorat britannique. En les acceptant, les feuilles de Londrès félicitent le gouver nement de s'être débarassé des dépenses et de la responsabilité que lui imposait l'administration de sept îles, et ils adres sent de sympathiques adieux aux Ioniens en leur souhaitant dans leur nouvelle situation l'avenir le plus prospères. C'est tort qu'on a annoncé l'envoi de renforts anglaisaux Indes. I.e Globe déclare que la situation du pays ne nécessite nullement cet envoi. II n'en est pas de même pour la Nouvelle Zélande, où deux régiments qui vénaient des Indes et un régiment qui s'y rendait ont été envoyés. Les renforts s'élèveront bientôt 2,500 hommes, et l'on ne doute pas qu'ils ne suffisent, avec les volontaires de la colonie, pour rétablir l'ordre. NOUVELLES UrVKKSFS. hiioeq» tuo.^dBa np./tial-iqotai lu ioIIb PROPAGATEUR I 1 - M. le ministre de la guerre tient d'adresser aux autorités militaires la circulaire suivuote Depuis quelques temps la plupart des officiers qui sollicitent leur adiuissiou la retraite ou qui s'atleadeut a être pensionnés d'office pour des motifs prêtas par les lois eo vigueur, demandent, avant l'époque .présumée de la cessation de leurs services, des congés a solde entière dout la durée excède souvent six mois, et n'est presque jamais moindre de cinq mois. Bien qu'il entre dans mes intentions d'accor der aux officiers qui toot quitter l'armée, après avoir fourni une longue et honorable carrière, quelques facilités poor choisir leur résidence défi nitive et s'y installer, je ne puis oublier le devoir qoi m'est imposé de concilier l'iotéiêt du service avec les convenances personnelles des officiers. J'ai décidé qu'à l'avenir il ne sera plus adressé de demandes de congé eo attendant l'admission b la retraite, que dans les premiers jours du trimestre dorant lequel la pension doit être réglée MM. les officiers de la garde civique viennent de recevoir leor bulletin de convocation poor l'élec tion d'un Major-Commandant en remplacement de M. Vauden Bogaerde démissionnaire; laquelle élection est fixée au mardi i5 de ce mois. Le caadidat au grade vacant est M. Polydore Boedt. NÉCROLOGIE. On mande île Naples, le 5, par- le télégraphe, que Sterhini, l'ex triumvir de Rome, collègue de Mitzini, est mort. Pendant le mois de septembre dernier, 4,465 lettres sont tombées au rebut par suite de vices d'a'dtesse. De ce nombre 2.880 ont pu êire réex pédiées imx destinataire* ou restituées aux auteurs b la suite de leur ouverture; 1,675 sont restées en soufliance l'administration. Une intéressante fêle jubilaire aura lieu le 20 octobre courant au hameau de Scbaerbeke (com mune (l'Alosi) une modeste feriuièie en sera l'objet. Celle (euime, nommée M.- C. Van Welle, aura atteint ce jour-là sa centième année. Malgré son giand âge, M.-C, Van Welle jouit d'uDe santé robuste elle ignore les infirmités. Elle vaque activement anx soins de son ménage, èl fait de longue* pi onienades, sans ranne, dvns sob jar din légumier qu'elle dirige avec on soin exemplaire. Le roi Léopold a conféré S. M. le roi des llellèoes le grand cordon de son Ordre. Le roi Georges portail les inslgues de cette distinction, dimanche, au dluer qoi a eu liéu au ebateau de Laeken. Le Itoi est parti mardi malin, a onze heures, de Laeken pour l'Allemague, se reudant h Bade, S. M. a piîs le coovoi royal express train ao pavillon royal de la coupure. M. de Lueseroans a prêté serment dimanche entre les mains du Roi, en qualité de gouveinearde Liège. Nous pouvons affirmer, dit VEscaut d!An- vers, qu'il s'organise un vaste pélitionnemenf, pour obtenir de la législature l'abolition des droits de barrière, qui pèsent si injustement sur les populations rurales D'ayant point de chemins de fer a leur disposition. M. Dutrôoe, conseiller honoraire ii la cour d'Amiens, vient de mettre la disposition de M. le directeur du dépôt d'Hoogstraeten, pour la reproduction, le magnifique taureau sans cornes qu'il avait laissé jusqu'ici la statioo de l'école de réforme de Ruysselede. Il a quelque temps, on avait placardé dans divers endroits de Liège des affiches promettant one récompense de 1,000 fr. qoi remettrait rue Louvrex, x5, une épingle en brillants qoi avait été perdue. Cette épingle vient d'être reodue son proprié taire daos des circonstances curieuses; voici com ment Un ouvrier terrassier se présentait ces jdurs derniers chez M. M..., changeur en notre ville, offrant de Ini vendre une épingle qu'il disait avoir trouvée. Le changeur, avant de conclure le marché, conduisit le terrassier chez le commissaire de police du Sud; on fit des recherches, et l'on ne tarda pas apprendre que cette épingle était précisément celle pour laquelle une récompense de 1,000 fr. était promise. Le commissaire du Sud écrivit alors l'heureux terrassier qui avait fait celte trouvaille pour qu'il pût remettre l'épingle au propriétaire et toucher la récompense promise.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1863 | | pagina 1