dépêche télégraphique. angleterre. hollande. france. Mais on eut beau chercher, le terrassier ne se retrouva pas et le commissaire de police remit l'épingle. Sans doute que cet ouvrier avait donné no faux nom b la police; pourquoi On n'eu sait tien. IlÉCL IMK V 9. Les gastrites, gastralgies, tour, «consomption, cfrépérrsscraetrt pour lesquels la médecine n'offre aucun remède efficace, sout parfaitement guéris par la délicieuse Revalenta Arabica du ttarry, de Londres La Chapelle, Paris, Ier décembre 186a. Monsieur, pendant huit mois, j'avais des vomissements journaliers et des celiqaes hoiribles, mauvaises digestions, ■insomnies; j'ai dépensé neuf cents francs en médecines,-et, loin d'y trouver des soulagements, je dépérissais vue d'œil, ayaut perdu 4° livres de chair; sans espoir de guérison je commençai, il y a huit jours^ prendre la Revalenta Arabica. Dès les premiers repas de cette délicieuse farine de santé les vomissements et coliques cessèrent, le sommeil revint et ma digestion se fait maintenant ma plus grande satisfaction. Franco»* Bllvaln. MAlM)N DU UARRY12, Hue de l'Empereur, Bruxelles. Eu bottes de i|2 kti., 4 fr.; kil., j fr^ i 141 LiL, j6 fr.; 6 Jtiî., 3a fr^ i*j kil., 60 fr. Contre bon de poste. £e vend Ypres ohez JIM. Frysou, Becuwe et C. VETtpharmaciens, et Mahieu, confiseur, et les premiers Pharmaciens^ iipicieis et Ceufiseurs dans toutes les villes. 9 (Poir aux Annonces.) Marseille, 6 octobre. On signale de Na- ples, le 3, une recrudescence notable dans le brigandage: le délai accordé aux brigands pour se rendre étant expiré, des combats désespérés ont déjb été livrés. Le Timeassure que le Greal Èaslern a été saisi par ordre de l'amirauté anglaise, h la demande des propriétaires du navire Jane, lequel, après avoir été en collision près la côte d'Islande avec le Great Eastern, a sombré peu après. Le Great Easlern a effectué cette année trois voyages New-York. Il a transporté h cette dernière ville uo total de a,7^1 passagers et on a ramené en Angleterre 959. Les trois voyages, aller et retour, faits en i863, ont rapporté h la compagnie 37,3o8 liv. 9 s., tandis que l'année passée ils ont rapporté 57,aa3 liv. 13 s. 10 d. La dépense totale des trois voyages effectués cette auoée est de 56,8a5 liv., ce qui fait que la société est eu perte de 18,979 liv. Cest pour couvrir ce déficit, eu même temps que pour prélever une somme nouvelle pour faire réparer le steamer, que les directeurs de la compagnie doivent se réunir celte semaine. S'ils ne parviennent pas h s'enten dre, ou si un nouveau versement de fonds ne peut pas être prélevé, alors ou fera vendre le Davire publiquement. On écrit de Schéveningue, 1" octobre: Dans peu de jours toute la flotte des pêcheurs aura pris la mer, pour aller pêcher le bareog. Il restera (oot au plus cinq pinques, pour pêcher la côte. On peut doDc prévoir que pendant quelques temps, il y aura peu de poisson au marché. t> Ou écrit de Harlingen, 3o septembre Un événement surprenant a eu lieu aujourd'hui dans une famille bourgeoise. Il y a ud an, la fille do négociant N. M..., âgée de a5 ans, devint tout h coup muette, et depuis elle ne sut plus articuler nu mot, malgré les soins des médecins, dont elle fut l'objet peudaDt i3 mois. Ce matin, étant occupée k ses travaux, elle fut prise d'un évanouissement, et s'écria Donnez-moi boire! La parole lui était revenue, et elle eD a osé depuis avec un plaisir indicible. Le Moniteur universel résume de la manière suivante les dépêches télégraphiques qu'il a reçues relativement h l'annexion des iles Ioniennes Le nouveau Parlement ionien, élu pour statuer sur la question de la réunioD des Sept Iles au royaume de Grèce, s'est assemblé avant-hier 3 octobre. Le lord haut commissaire a ouvert la j séance par un discours qui a été accueilli avec grande satisfaction. Aujourd'hui l'assemblée a dé crété l'uDion l'unanimité des voix. L'entbousiasrueexciléparcevotees'.imroense. La France assure que le général Forey arrivera le 5 octobre k Saiot-Nazaire. Un nouveau journal, le Parisien, raconte que, dans un petit village de la Drômè, il y avait en i845 un berger qui gardait ses moutons; il était silencieux et admirait la nature dans sa snblime beauté. Uu jour, on ne sait comment, il se procura des pinceaux, une toile, des couleurs,et il se révéla peintre. On vouliU l'arrêter dans son essor ce fut peine perdue. Eu (raquant les renards, il réussi péniblement amasser un capital de aâo fr,, et partit pour aller trouver uo de ses oncles, qui le mit k la porte. Les autorités de la ville furent plus charitables elles lui donnèrent quelques secours et les moyens de travailler. Il vécut mal, ne mangeait pas tous les jours, mais il étudiait et il peignait. A 20 ans la conscriptiou le prit; il comptait sur uu boa ouméro: il tira le numéro cioq. Il ue voulait pas être soldat. D'autres, pour échapper k l'impôt du sang, se mutileut le doigt; il résolut de se faire écraser le pied. Il alla sur la route attendre une voiture bien lourde, et quand elle arriva, il poita le pied en avant. Mais il ue fut atteint que par le limon de la voiture, et tomba assommé, mais oon écrasé. Ou le transporta k l'hôpital avec une horrible fièvre; lorsqu'il fut guéri, il apprit qu'il était libéré. Or, le berger, le traqueur de renards, le paysan de la Drôme n'est autre, dit le Parisienque le grand prix de peinture de i863. Ce grand prix a été décerné k M. Fortuné- Joseph-Séraphin Layraud, né k La Roche (Drôme), le i5 octobre i835, élève de MM. Léon Coigniet et Robert Fleury. On lit dansi'1ndustrielde Cambrai Voici un délit de chasse dont nous avons été témoin il y a quelques jours. Comme le corps de ce délit (excellent, nous assure-t-on) n'existe plus, nous croyons pouvoir divulguer le fait sans danger pour person ne. Un individu, chargé d'une lourde caisse, cheminait péniblement sur le chemin qui loDge l'Escaut, k Proville, lorsqu'un dièvre, sans doute poursuivi par un disciple de saiot Hubert; invisible pour dous, vient se heurter étourdiment aux jambes de l'homme. Celui-ci trébuche et lâche son fardeau pour courir sus k l'aoima!. Il l'atteint dans les joncs de la rive. Le tenaDt d'une maio par UDe patte de derrière, il s'apprêtait k le saisir avec son autre niaia, lorsque le prisonnier, par uu brusque et vigoureux soubresaut, échappe k sou vainqueur, et se jette k la nage pour traverser le fleuve. Sur l'autre rive, un meunier avait été specta teur de la lutte; voyant le gibier venir k lui, il prend ses dispositions pour le recevoir eu consé quence. Il manœuvre si bien, sur les indications et les avis que lui donne de l'autre rive le dépossédé, qoe l'indispensable pour faire un civet devient la proie du meunier. Ce dernier, d'un coup de poing bien appliqué, met le lièvre hors d'état de fuir, et ue songe plus dès lors qu'k le soustraire k tous les regards. Cela ne faisait pas le compte de l'homme au fardeau Attendez-moi donc, part k deux, criait-il k l'autre, vous savez bien que c'est moi qui l'ai fait lever Je ue dis pas non, répondit l'autre avec uu sang-froid parfait, mais c'est moi qui le mange rai. Et cela dit, il disparut. Les accidents de chasse semblent se multiplier d'une façon déplorable. Une chasse au sanglier avait été organisée pour le 3o septembre dans le bois de Ronceaox, k deux kilomètres de Var dans la Nièvre. La chasse était k peine commencé' que M. Piffaut, pharmacien, entendit un frojs;e ment dans un fourré près de lui; ne doutant p- qu'il n'eût affaira au sanglier, il déchargea So fasil, chargé de chevrotines, dans la direction du bruit; puis, n'entendant plus rieD, il s'apprœha- mais, hélas eu écartant les branches, il ,jj lieu du sanglier, un homme étendu par terre ag milieu d'une mare de sang. C'était un malheureux vieillard de quatre-vingt-deux ans qui était ,en„ ramasser du bois mort pour son chauffage. Toute la charge avait porté dans le dos. On prodigua l'infortuné vieillard tous les secours possibles; 0| le transporta k l'hospice de la ville, où il expirait cinq heures après. Uo jeune homme de vingt-trois ans,résidant en Belgique, était venu passer quelques jours de vacances chez ces parents, dans le canton de Busigoy (Nord). Etant k la chasse et poursuivant des perdrix, il voulut franchir uoe haie; pour îe faire un passage, il écartait les branches avec la crosse de son fusil. Le chien s'accrocha k nue bran che et, retombant sur la capsule, fit partir le fusil la charge laboura les chairs du malheureux chasseur de telle sorte qu'il dut subir l'amputation de l'avaut-bras. Il a succombé au bout de quelques jours, le tétanos s'étaut déclaré k la suite de l'opération. Nous lisons dans le Journal du Loiret Le 28 septembre, un accident, qui a eu un déooùmeot plus heureux qu'on ne l'espérait, est arrivé Gidy. Uu cultivateur de cette commune, M. A. Deslandes, est tombé frappé d'une apoplexie fou droyante au milieu d'one réunion de famille. Il était si bieo reconnu pour mort, que l'on se dispo sait k le mettre en cercueil, lorsque le défont, trouvant que l'on allait uo peu vite eu besogne, protesta par quelques gestes désespérés et qne/qaev mots entre coupés qu'il n'était pas encore assez mort pour être enterré. Uo médecin appelé eu toute bâte fut du même avis, et, grâce k ses soins, le trépassé est aujour d'hui non-seulement hors de la tombe, mais encore hors de danger. Une iutelligente petite fille de douze ans, douée d'uneimagination remarquablement précoce, vient de mourir bieu tristement, au Iiavre, victime d'une sensibilité exaltée k l'excès. A la suite d'une faute d'eufant, les parents de Delphine D... lui avaient adressé des remontrances un peu sévères, et la pauvre fillette, s'imaginant qu'elle ne pouvait vivre après ce qu'elle jugeait être une humiliation, s'en fut acheter chez un épicier pour 10 c. de vitriol, et, revenant chez elle, descendit k la cave, où elle bot tont le liquide corrosif. Immédiatement après, elle alla chez 00e voisine et lui dit ce qu'élle venait de faire. Graod émoi; les parents sont prévenus, on mande le doc teur Muller. Tous les remèdes possibles soDt tentés. Soins inutiles. La malheureuse petite fille, eu proie k des souffrances indicibles, a rendu le dernier so#pir 1 après-midi. C'est k 6 heures du matin que"* était allée chercher le vitriol, pendant que sa oc était encore conchée. On lit dans la Charente - Inférieure cour d'assisesde la Charente Inférieure a condaocc le i4 août dernier, le nommé Eugène Sagot a®* travaux forcés k perpétuité, comme coupable d® In1 I rl /I r r.iinn.â ri C 1n.ntP^tC d C dépassait toute croyance, surtout eu lui donna®1 pour mobile uu vol presque iosigoifiant, plusieurs personnes doutaient encore de la culpabilité l'accusé. Aujourd'hui le doute n'est plus poMikc'

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Le Propagateur (1818-1871) | 1863 | | pagina 2