ÉTAT-CIVIL D'YPRES, 3 COMMERCE. fl. fl. MARCHÉ D'YPRES. i,36o A la demande de plusieurs familles, M. Tavernier professeur de Parisrestera quinze vingt jours en celte ville, pour enseigner toutes les nouvelles danses de salon, tel que le Quadrille des dames, l'Orientale, le Quadrille du Prince Impérial. S"adresser chez M. Denorme, Hôtel Fournier, Ypres. Sagot a avooé son crime en donnant son de'siste- neot da pourvoi en cassation, Voiçi, d'après le Sport, quelques exemples de déchéances qui atteignent parfois les plus nobles races t Dans on des faubourgs de Trojes, où le père de la fameuse comtesse de la Motte exerçait l'humble profession de savetier, il existe encore des descen dants de la brancheroyale des Valois. Une Lacerda, issue de la famille qui régna sur l'Espagne, tiait les vaches et balaie la basse-cour dans une ferme des environs de cette même ville de Trojes. Un cousin de l'empereur d'Autriche, descendant de Rodolphe de Habsbourg, exerce la profession de pâtissier Vendôme et confectionne b ravir les petits foors. A Vaieuce, enfin, dans la Drôine, on vous montrera une vieille marchande de pommes, qui descend en ligue directe do médecin ordinaire de Charles VII. Il y aurait uu livre fort intéressant faire sur ces décadences brusques ou progressives. On lit dans VEgt/ple, journal fiançais qai se publie b Alexandrie u Hier sont arrivées les pre mières balles de la nouvelle récolte de coton de S. A. le vice-roi. Ces cotous sont d'une qualité supéiieure. Suivant les apparences, la récolte du coton de toute l'Egypte paraît être des plus productives; les provenances du Saïd ne le cècent en rien aux colons du Delta. Le 3o septembre dernier, dans la matinée, le garde-champêtre Radermaeker, du territoire neu tre de Moresnet, a découvert nu faux monnayeur demeurant sur ce territoire. Il a saisi deux pièces fausses de cinq francs l'effigie de Léopold 1°' et au millésime de i85i. Ces pièces avaient été mises en circulation par le nommé Alexandre Legrand, né b Obrechies (département du Nord). Une visite domiciliaire opérée par les autorités de .Moresnet a amené la découverte de plusieurs moules et de tnétaox. Tous ces objets ont été saisis et remis b la gendarmerie du Bleybergh. Le coupable a été écroué la prison de notre ville. Le Courrier de la Dr âme et l'A rdèche nous apprend qu'un affreux malheur a jeté lundi dernier la désolation dans la commune de Mercurol. Le sieur Cotte, sa femme et deux de ses filles se sont empoisounés en mangeant des champignons véuéneox. Aux premières atteintes des coliques violentes auxquelles ils ont succombé, M. Janover, médecin cantonal, s'est empressé de leur distribuer tous les secours de l'art, et a même déterminé une amélioration dans leur état; mais la violence du poison était si grande qu'elle a résisté b tous les antidotes et causé leur mort en moins de vingt-quatre heures. L'aîué et le pins jeune des fils Cotte, qui se trouvaient alors absents de leur domicile, ont échappé b cet empoisonnement, et il ne reste plus qu'eux de cette famille infortunée. - 1 PORTUGAL. La Gazela de Portugal du 28 septembre annonce en ces termes la naissance d'un prince royal Les vœux du Roi, de la famille royale et de <oos les Portugais ont été exaucés. Aujourd'hui, *ers deux heures de l'après-midi, le canon de la citadelle Saint-Georges a annoncé b la capitale que Sa Majesté la Reine venait d'accoucher d'un princr. k joie a été générale et sincère. 1 AFRIQUE. On lit dans le Moniteur de l'Algérie Nos correspondances particulières, en nous apprenant que la surexcitation du fanatisme muspl- °3Q s'accroît de plus en pins en Syrie, meotion- Dem une nouvelle grave. Abd-el-Kader, retenu b la Mecque par nne maladie inflammatoire bien au delà du temps voulu pour les dévotions affectées au pèlerinage annuel, ne pourrait plus maintenant quitter cette ville sans s'exposer b de grands dangers. a La courageuse condujie da l'émir, lors des massacres de Syrie, l'avait, aux yeux des musul- mans, frappé d'une souiliure dont il ne pouvait être lavé qu'en accomplissant le pèlerinage de la Mecque. Ce ne serait qu'après avoir hésité longtemps qu'Abd-el-Kader aurait enfin pris une décision. Vers la fin de ses dévotions au tombeau du prophète, il aurait reçu avis par les nombreux émissaires dont il De cesse d'être eniouré qu'un soulèvement se préparait contre lui dans toute l'étendue des districts de Damas et de Brousse; qu'il y était traité de roumi (chrétien) par les vrais croyants, lesquels ne dissimulaient en aucuue façon leur idée de le massacrer, lui et les siens, b sou retour. t> Par suite de ces avertissements, dont il recon naîtrait la portée, l'émir, prolongeant soo séjour b la Mecque, aurait ou va adresser au gouvernement français la demande d'un changement de résidence. L'émir désirerait se rapprocher de l'Europe, moins, nous assure-t-on, eo vue de se soustraire aux dan gers qui lui sont personnels, que pour éviter en Syrie, par sa préseuce, une explosion qu'il regarde comme imminente. a Car, disent nos correspondants, l'impression de salutaire terreur produite sur les Druses par l'expédition française en 1860 est complètement dissipée. Un opulent mariage a été célébré dernière ment b Colombo (île de Ceylan), entre deux jeunes gens, Sénégalais d'origine. La ville de Colombo est, par sa situation pittores que, une des stations les moins explorées peut-être par le tourisme européen, et cependant l'une des plus curieuses b visiter. Elle est bâtie sur un isthme limité du côté de la terre par un petit ruisseau d'eau douce. La population, toujours flottante en raison du grand nombre d'Indous qui viennent s'y établir, se compose, indépendamment de quelques Euro péens, pour la plupart oificiers, fonctionnaires ou marchands, de Singalais, de Malais, de Maiabares et de Maures. Les buttes et les maisons des naturels sont cachées sous uoe voûte épaisse de cocotiers et autres arbres des tropiques, de sorte que la ville a presque tout l'aspect d'une vaste forêt ou d'un immense jardin. Les maisons des Européens, bien bâties en pierre, entourées d'un mur en terre et situées pour la plupart aux environs du fort, sont aussi ombragées par des cocotiers. C'est dans les environs de cette oasis, dans la villa de plaisance d'un des plus riches habitants de la colonie, que vient d'avoir lieu le mariage en question. La fortune do futur est évaluée b 7,500,000 fr., et celle de la jeime femme b 5oo,ooo fr. Plus de cent Earopéens et un nombre considérable d'in digènes assistaient b la cérémonie. Le gâteau de noce, qui, suivant l'usage local, figurait en pyra mide au milieu 8'udc table somptueusement dres sée b l'anglaise mesurait 7 pieds de haut sur 5 de circonférence. La toilette de la mariée était d'une richesse incalculable; l'étoffe du corsage avec la jope dis paraissait sous des broderies en pierres précieuses, perles et améthystes. Les présents étaient magnifi ques; l'un, entre autres, témoignait d'une attention aussi délicate que touchante dans sa simplicité c'était un papier rose posé b la place que devait occuper la mariée b la table de famille, et qui contenait 7,000,souverains, avec cette inscription Souvenir du père sa fille chérieCette fortune ptincière a été acquise daDS l'industrie caféière. [Sport.) I/î DU OCTOBRE AU 9 INCLUS. Naissances i4. Sexe masc. 6, idem fém. 8. Un mort-né du sexe masculin. Mariages. Coussaert, Charles, journalier,et Dezitter, Marie, dentellière. Burggraeve, Jules, cordonnier, et Degryse, Eugéuie, dentellière. LacaDte, Louis, journalier, et Depuydt, Amélie, dentellière. Mortier, Louis, cordonnier, et Henneken, Louise, dentellière. DÉCÈS. Vandendriessche, Amélie, 34 ans dentellière, épouse d'Antoine Wisselynck, rue du Violon d'Or. Mesure, Mathieu, 68 ans, militaire pensiooné, veuf de Cathérine BerteD, rue des Bouchers. Vanbecelaere, Arsène, g4 ans, sans profession, veuf de Marie Possenier, rue de Lille. Monteyne, Jean, 75 ans, sans profession, veuf de Marie Couvieur, rue de Dixraude.Vanbey- len, Alexandre, 4g ans, militaire pensionné, époux de Constance Dedier, rue Traversière. Enfants au-dbssous de 7 ans 4. - Sexe mas. 4, sexe fém. COURTRAI, 5 OCTOBRE. Froment, prix moyeu par lieot. Froment rouge. Seigle. Avoiue. Pommes de terre par 100 kilo. Beurre par vp kilogra. Iluile de colza, par io3 kilo. Huile de liu. ROULERS6 OCTOBRE. Froment, prix moyeu par i ip hect., Froment rouge. Seigle. Avoine. Huile de colza, par io3 kilo. Huile de lin. FURNES,7 OCTOBRE. Froment, par sac de x45 litres* Seigle. Escourgeon. Avoiue. Fèves. POPERINGHE, 9 OCTOBRE Froment, prix moyen par hectolitre Seigle id. id. Avoine id. id. Fèves id. id. Pois id. id. Pommes de terre par 100 kilogr. Beurre par kilogr Houblon les 5o kilogrammes fr. ly-on. 17-16. h-G6. S-16. l-i 3 51-10. 5(i-i5. .«IJÏ r I» fr. 29 5o. 2j-00. i9-5o. i2-5O. 5i-io. 56-oo. \ii ati la; fr. 28-a5. 18-75. 17*5O. 1i-5o. 18-75. i8-5q. iu-5o. 7-5o. li-oo. I3*75. 4"00. a-3o. 100 1 oG. FT.%7 Indiquant les quantité* et le prix moyen de* Grains, Fourrage* et autre* produit* agri cole* vendu* le 1G OCTOilUF IMOS au marché de cette ville NATURE QUANTITÉS PRIX K id Z >- •- l DES VENDUES. .VIOTE.K O "0 S y 1 par 100 si Gralnn et Denrées. Kilogramme*. kilogrammes. 0 4J Sm Froment 100,800 23-75 78 10,900 16-37 73 60 5oo 16-00 46 Pois 600 19-50 80 Féveroles. 1,600 20-00 80 Pommes de terre. i4,ooo 4-75 Paille Beurre 252-5O Pain de farine de froment brute 22 c' le kilo. Idem pour les Fondations de grammes. 3o mm LEÇONS DE TENUE ET DE MAINTIEN. ire PRIX TRÈS-MODÉRÉS.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1863 | | pagina 3